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EAN : 9782919285082
176 pages
Antidata (01/01/1900)
3/5   5 notes
Résumé :
Vous trouverez dans les pages qui suivent des câbles, des projecteurs, Vincent Lindon, un script, un plateau, un assistant réalisateur, Alain Resnais, un cascadeur, une première et une deuxième prise, un flash-back, une caméra subjective, un zoom avant, un travelling avant, un panoramique filé et un zoom arrière, quatre salles de cinéma, un scénariste, un accessoiriste et un producteur, deux studios, André Wilms, un théoricien du néo-noir, Sérénade à trois, un intér... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Tout d'abord merci aux Editions ANTIDATA pour l'envoi de Version Originale dans le cadre de l'opération Masse Critique.
L'idée est intéressante de rassembler des nouvelles autour d'un thème. Ces mêmes éditions l'ont déjà fait (musique, nuit, sommeil, éveil...).
Ces nouvelles sont toutes différentes avec un point commun, elles tournent toutes autour du cinéma. Et du coup, le résultat est … inégal. Certaines sont épatantes, et d'autres moins accrocheuses. Certaines feraient un bon départ pour un vrai scénario et mériteraient d'être approfondies pour passer au grand format, mais pas toutes.
Prix Spécial du Jury : "Tout est mieux sans toi" "Rencontre avec X" Lulu et les châteaux en Espagne" "Fernando et le crabe domestique" "Deux demi-truites" " Mourir comme Bette Davis" "Projection privée"
Je suis consciente que ces choix sont totalement subjectifs. Ces nouvelles valent le détour à mon sens.
J'ai trouvé que certaines nouvelles regorgeaient trop de références cinématographiques gratuites et inutiles. L'auteur a juste voulu étaler ses connaissances, sans aucune utilité pour le propos.
Mais à part ces quelques défauts, j'ai aimé globalement ces nouvelles et j'ai passé un agréable moment.
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Je me réjouissais du livre qui m'avait été dévolu dans le cadre du dernier Masse Critique : un livre sur le cinéma, des nouvelles en plus, un format que j'ai peu l'occasion de lire.
Bon, j'ai été un peu déçue. Les nouvelles sont très inégales. Et pourtant certaines sont très prometteuses, le lecteur s'attend à avoir une nouvelle "à chute" mais non. La fin nous laisse sur notre "faim". Il manque un truc.
Le point commun est évidemment le cinéma. Celui qui met une vie à l'écran, celui qui paye le loyer, celui qui nous permet de nous évader, celui qui nous évite de devenir folle. Les nouvelles racontent tout cela.
J'ai une préférence pour "Mourir comme Bette Davis", qui nous laisse doucement deviner la folie, la folie de la douleur. Et pour "Des pas de travers sur les lignes droites", pour son ambiance western.
Parce que malgré ma déception, je ne peux pas dire que j'ai détesté cet ouvrage. Et sans doute je le reprendrai dans quelques temps.
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Découvrir chaque nouvelle est comme une plongée dans un nouveau film, une autre aventure. Comme au cinéma le spectateur-lecteur est ému, dérangé, bousculé, dérouté.
A travers des situations absurdes ou des trajectoires improbables, le cinéma se dévoile avec ses mouvements de caméra, ses contraintes, ses exigences, ses stars et ses limites.

Ces nouvelles ont le mérite de mettre en relief le cinéma un peu comme une médaille avec son revers.

J'ai été dérangée par l'enchaînement de ces nouvelles très différentes et trop hétéroclites pour moi, je préfère des lectures plus linéaires en général. Peut-être aurais-je du les lire en plusieurs fois pour mieux les apprécier ?
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Le générique de fin défilait, elle restait immobile. Un nom apparut sur l'écran: André Wilms. Mon héros avait un nom. J'avais mon super-héros. Un homme qui était comme moi, qui venait de la bohème, un débrouillard comme j'aimerais l'être, un homme qui avait compris qu'en demandant deux demi truites au restaurant on en avait plus que si on en demandait une entière. Un homme capable de faire sourire maman, capable de la faire quasiment rire, capable d'allumer son regard.
("Deux demi-truites" de Gilles Marchand)
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Des projecteurs s'allument, la pièce est inondée d'une lumière virginale, insupportablement blanche. J'ai l'impression d'être épinglé dans une vitrine, regardez la sale bête, celle qui a ouvert son ventre en public, qui a montré ses entrailles dans un élan masochiste et destructeur.
("Tout est mieux sans toi" d'Eric Pessan)
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Vidéo de Laurent Banitz
Rencontre avec Laurent Banitz (Librairie Charybde, 10 novembre 2015).
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