Il y a des moments où on veut entendre la vie autrement que par « les témoignages narcissiques et les confessions impudiques plébiscités par les média ».
Ce mode du non-dit, dans un cadre intimiste, est parfait pour saisir le parcours de l'auteur dans le vif. Les japonais parlent d'une « bande dessinée du moi ».
Le Japon se rappelle au lecteur à chaque page par des détails du quotidien - il faut peut-être cet exotisme pour se surprendre soi-même de la proximité avec ces personnages. C'est que chacun est l'auteur de sa vie.
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