Tome 3 de la fondation après
Premier et unique et Les fantômes et incontestablement le meilleur des trois.
L'attaque de la ruche de Vervun (cité-ruche de 50 millions d'habitants) par une cité concurrente Zoica qui très rapidement ne s'avère être qu'un cheval de Troie des forces du Chaos.
Un background (champ de bataille) bien posé (plus de 60 pages avant que l'on ne commence à entrevoir le
premier et unique de Tanith encore accompagné des ces satanés régiments de Volpone arrivant à la rescousse).
L'auteur prête un lapsus "involontaire" à l'un de ses personnages (Corbec) confondant Vervun et Verdun, cette horrible et inhumaine bataille d'artillerie qui fit plus de 300.000 morts, mais qui à titre de comparaison, ne sera qu'un goutte d'eau dans l'océan de morts que fera cette campagne de Vervun.
Cet épisode raconte une histoire, la défense héroïque d'une cité, en cruelle infériorité numérique, où Gaunt et ses fantômes accompliront des exploits, feront montre d'un courage et d'une abnégation sans égal.
Un style toujours aussi direct, précis, percutant, sanglant. Un très grand moment.
Le mot de la fin est laissé au Commandeur Stellaire Macharius :
"Quelle est la meilleure arme de l'humanité ? Les machines divines de l'Adeptus Mechanicus ? Non. Les légions de l'Astartes ? Pas davantage. le char ? le fusil ? le poing ? Trois fois non. le courage et le courage seul les surpasse tous."