AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Benjamin Adam (Autre)
EAN : 9782901000549
40 pages
Editions 2024 (09/04/2021)
4.5/5   9 notes
Résumé :
Dans un monde dévasté, près de l’océan, un homme hirsute en tenue d’astronaute vit seul, tel un gardien de phare débraillé des siècles précédents. Machinalement, avec un respect des protocoles et une conscience professionnelle aiguisée, il veille sur le site dont il a la charge, un lieu dont l’intérieur constitue presque un sanctuaire secret, soumis aux règles sécuritaires les plus strictes, en raison de sa grande dangerosité : un centre d'enfouissement nucléaire. P... >Voir plus
Que lire après UOSVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
J'ai été très attiré par cette étrange couverture, le contenu est tout aussi intrigant. L'album est dans un grand format, avec la tranche toilée. Chaque page ou double page est constituée d'une grande illustration recouvrant la totalité de la surface, les couleurs d'impression ne sont pas en quadrichromie (cyan, magenta, jaune, noir), les encres sont subtilement choisie, on y trouve en particulier un vert fluo qui donne une impression surnaturelle. Ces grandes illustrations représentent des paysages presque désertiques, beaucoup de lieux urbains à l'abandon, des architectures recolonisées par la verdure, des lieux où l'humain à disparu. Ces grandes illustrations sont parsemées de petites vignettes, très petites, une ou deux dans la page, très peu, figurant parfois ces mêmes lieux dans le passé, avec un ou deux personnages qui le traversent, comme des palimpsestes du temps, qui viennent se superposer au présent déshumanisé. Mais ce n'est pas juste qu'un beau livre. On devine une histoire post-apocalyptique où un dernier représentant de l'humanité attend sa fin, seul. C'est comme une fable philosophique, sans paroles, très peu d'images au final, mais très belles, très imposantes, avec une colorisation nouvelle, pour une nouvelle ère. La morale écologique est évidente, ce n'est juste qu'un prétexte, mais qui par la force du graphisme prend une dimension magistrale. C'est magnifique et troublant, à découvrir.
Commenter  J’apprécie          181
Un grand format. Des illustrations double-page où le bleu foncé et le gris dominent, traversées de touches de vert irradié. Paysages de désolation, de destruction, un aéroport en ruines. Quelques vignettes, petites à l'intérieur de ces grandes pages, laissent imaginer un passé de chaos, de guerre, de combat, mais aussi - isolé - un moment de calme, de sérénité, de pêche au bord d'un fleuve aujourd'hui desséché. Un homme dans ce no man's land, seul, qui peut-être évoque en souvenir un père vêtu d'une combinaison de protection. La descente dans les limbes d'un espace sous-terrain avec une voute en forme d'aéronef, des tags muraux, une immense solitude, une cabane, refuge d'un chercheur abandonné à la surface de la terre.

Que de vagues impressions qui émanent de cet album sans texte. Un feuillet glissé dans la 4è de couverture parle du devenir de nos déchets nucléaires enfouis, mais toujours dangereux pendant des millénaires. Comment prévenir les curieux des temps futurs de la dangerosité du lieu ? Quel message assez explicite laisser pour éviter l'exploration ?
Pas sûre que j'aurais deviné l'intention de l'auteur au seul regard de l'album. Mais la catastrophe est bien explicite, et les illustrations, couleur et mise en page impressionnantes.
Lecture découverte grâce à @jamik et le Challenge BD Babelio.
Commenter  J’apprécie          30
« UOS » suit le parcours d'un homme qu'on ne découvre qu'en cours de lecture, pour nous faire comprendre le contexte hostile dans lequel il va lentement évoluer. L'occasion de dessiner des paysages meurtris avec des arbres morts et des restes de notre civilisation. Puis, il raconte par notes disséminées ce qui a préludé à la catastrophe qui a anéanti notre système sociétal. le tout est entièrement muet. Pour situer l'histoire, « UOS » peut s'apparenter à l'album «Soon », sorti en 2019.. Benjamin Adam utilise les mêmes codes graphiques, à savoir les couleurs bleues et vert-de-gris rehaussées d'un fluo turquoise tendance verdâtre. L'ambiance n'est évidemment pas à la fiesta malgré une certaine poésie qui lorgne du côté de la réflexion philosophie avec des questions telles que « Comment en a-t-on pu arriver là ? et « Que va-t-on devenir ?
Commenter  J’apprécie          10
On y suit le cheminement d'un homme vers ce qui semble être un bunker. Cet homme n'apparaît pas tout de suite car, pour bien nous faire comprendre le contexte, l'auteur a pris soin de planter le décor et de nous montrer des paysages désolés dans lesquels apparaissent çà et là des vestiges de notre civilisation. L'auteur a choisi de ne pas placer le moindre phylactère. Tout est donc 100% muet, avec seule la force du graphisme ou le découpage du récit pour rendre ce récit cohérent et poignant. Benjamin Adam se sert d'une palette qui valse des gris aux bleus pour poser un climat et s'en servir à merveille. Glaçant tout simplement !
Commenter  J’apprécie          10

Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Comment faire une citation d'un livre (une bande dessinée) dans laquelle il n'y a même pas un mot. La parole elle même semble avoir disparu du monde. En plus on ne peut même pas faire la blague de la citation sans aucun mot puisqu'il y a maintenant une règle de coucher un nombre minimal de caractères. Nouvelle norme européenne? Bureaucratie? Peur des abus? Le monde s'effondre et rien à citer... Je vais me coucher.
Commenter  J’apprécie          142

Videos de Benjamin Adam (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Benjamin Adam
"Capital et idéologie" en BD, de Claire Alet et Benjamin Adam, d'après le livre de T. Piketty ! 📚
autres livres classés : bande dessinéeVoir plus
Les plus populaires : Bande dessinée Voir plus


Lecteurs (23) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5245 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..