Mais c'est la mort pour qui le riche est comme le pauvre
Celui qui s'engage sur le chemin comme celui qui s'en écarte
Le bouclier du guerrier comme la robe de la belle
Et les palais des rois de Perse comme les toiles d'araignée
L'Ici-bas n'est coupable de rien, comment le blâmer ?
Le blâme nous incombe, à moi et à mes congénères
Raisin, vin dans la coupe et buveur
Lequel est à blâmer : qui presse le raisin ou qui boit le vin ?
Mon âme a eu ce mot..., Abul ʿAla Al-Maʿarri
lu par Jacques Bonnaffé