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3,75

sur 9980 notes
Mais pourquoi oblige-t-on les enfants à lire ce genre de livre ?!? Et après cela, on s'étonne qu'ils n'aiment pas la lecture !!!

J'ai voulu lire le Grand Meaulnes car il fait partie des classiques de la littérature française. Malheureusement pour moi, je n'en ai lu que très peu et j'essaye aujourd'hui de combler ce manque. Et sur ce coup, je dois avouer que je n'ai pas été très inspirée en choisissant le Grand Meaulnes..

Tout d'abord, j'ai eu un sentiment de profond ennui tout au long de ma lecture. J'ai trouvé l'écriture vraiment très pesante car le récit est quasi exclusivement descriptif. Il n'y a que très peu de place laissée aux dialogues et à l'intrigue elle-même. de plus, ne connaissant pas la Sologne, j'étais parfaitement insensible aux interminaaaaaables descriptions des paysages de la région.

Ensuite, je ne suis absolument pas rentrée dans l'univers du roman qui oscille entre l'univers du rêve et de la réalité. J'ai trouvé l'histoire beaucoup trop rocambolesque pour être crédible et les personnages pas du tout attachants. J'ai d'ailleurs voulu plusieurs fois attraper le narrateur et le secouer une bonne fois pour toutes en le suppliant d'être moins fataliste et de se rebeller contre cet Augustin, qui fout un peu de lui en définitive, bon sang de bonsoir !!!

En définitive, même si je n'ai pas accroché à celui-ci, je ne resterai pas sur un échec et continuerai bien évidemment à lire les classiques. Parole de bouquinator !

Lien : http://mademoisellechristell..
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Je viens de terminer de lire "Le Grand Meaulnes", un très beau livre que je conseille à tous.
C'est à la fois un livre fantastique mais aussi romantique grâce à la recherche par Augustin Meaulnes et le narrateur, François Seurel de l'amour perdu.
Un livre à la fois gai et mélancolique mais jamais ennuyant...
La découverte du monde par des adolescents, l'amour, la douleur sont les principaux thèmes abordés dans ce captivant roman d'Alain Fournier...

Dans le cadre de l'opération "Masse Critique", j'ai eu l'occasion de relire ce très beau roman ! Je suis encore une fois charmée par cette histoire, ces personnages touchants (Augustin Meaulnes ou François Seurel) et la magnifique plume de l'auteur...
J'ai adoré les images qui illustraient chaque partie du roman, et cela m'a permis de replonger en enfance, grâce à l'édition "Gründ" que je remercie, et qui m'avait déjà conquise avec Les Trois Mousquetaires...

A lire !!

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J'ai toujours beaucoup de mal à écrire des chroniques sur les écrivains qui ont le plus marqué ma vie de lectrice…
Ainsi, je ne publierai pas de véritable glose sur le grand Meaulnes d'Alain-Fournier.

J'ai découvert ce livre très jeune, puis je l'ai lu et relu à divers âges de la vie… Ce roman m'a accompagnée et m'accompagnera toujours.

Dernièrement, j'ai eu l'immense plaisir d'écouter les quatre épisodes que Mathieu Garrigou-Lagrange a consacré à Alain-Fournier dans son émission sur France-Culture, La Compagnie des auteurs… Je partage ici le lien… Tout est dit et si bien dit par des passionnés.
https://www.franceculture.fr/emissions/series/inoubliable-alain-fournier

Les intervenants abordent les aspects biographiques, la genèse de l'oeuvre, l'univers référentiel d'Alain-Fournier, la réception du grand Meaulnes à travers les générations de lecteurs…
À écouter et à relire, encore et toujours.

https://www.facebook.com/piratedespal/
https://www.instagram.com/la_pirate_des_pal/

#lesglosesdelapiratedespal
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Émouvant ouvrage sur l'adolescence et le passage à l'âge adulte. L'écriture est sensible, touchante, tout en restant pudique à travers des métaphores bien trouvées et plus profondes qu'elles ne paraissent au premier abord. La dure réalité de la vie rattrape François et Augustin. Chacun ont du mal à grandir. le roman rend nostalgique et donne envie de se replonger en enfance, de fuir ses problèmes et ses responsabilités. Une bouffée d'air frais.
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Combien de fois j'ai essayé de lire Le Grand Meaulnes? Je ne sais plus. Il est difficile de concevoir comment ce roman que tout le monde prétend avoir lu me reste désespérément fermé. Non, fermé n'est pas la bonne image. Il est pour moi sans aspérité. Comme l'alpiniste qui se cherche une voie, et ne trouve pas où poser le pied, je n'ai pas de point d'appui. Le Grand Meaulnes et Le Petit Prince… Le Petit Prince est un conte allégorique, ça n'a aucune prétention au réalisme, c'est indémodable; ça ne vaut pas lourd, mais tout le monde s'y retrouve. Mais Le Grand Meaulnes! Il y a ce côté rêverie de synthèse et copie d'élève qui tient à aller jusqu'au bout de l'exercice… pour moi, c'est illisible. Il y a des romans indémodables, des romans à la mode, des romans démodés. Celui-ci n'est indémodable que parce qu'il était né démodé.

Pourtant l'intention est sincère. Et je crois comprendre ce qu'Alain-Fournier a essayé de faire, car c'est un cap difficile à tous les hommes, l'arrachement à la pureté des premiers jours. En 1912, Alain-Fournier vient de passer le seuil des 25 ans, et il lui reste une nostalgie vague de la beauté des amours enfantines, quelque chose comme le souvenir de l'oubli, une trace aveugle de cette affection émerveillée d'où la sexualité est absente et où l'on ne sépare pas les êtres de la terre, où les jeunes filles sont l'émanation d'un monde enchanté et même la condition de son harmonie.

Alors Alain-Fournier essaye de combler ce néant, mais il n'a plus les visions de l'enfance, il n'a plus les mots de l'enfance. Il ne ressent plus ce qu'il s'efforce de décrire. La motivation même du Grand Meaulnes est ce qui ronge et ruine son écriture. Mais il tient à finir sa copie, à aller jusqu'au bout, à boucler l'histoire, coûte que coûte.

Ah, si les marchands de canons n'avaient pas envoyé Alain-Fournier se faire tuer à 27 ans dans la hideuse forêt de Calonne, et pour rien, quel écrivain il aurait donné! Bien loin du Grand Meaulnes, assurément. Et je sais que j'aurais aimé cet auteur-là.
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J'ai terminé la lecture de ce livre il y a quelque temps mais je n'arrivais pas à en sortir une critique parce qu'il a fallu que je me détache d'un sentiment très fort en refermant ce livre : de la tristesse ! alors, je ne sais pas si beaucoup ont eu ce sentiment parce que j'entendais beaucoup parler de ce livre comme d'un roman de l'adolescence, de l'amitié, d'aventures, ...Mais alors pour ma part, j'ai ressenti de la tristesse pour ce personnage de François bien que le titre même mette en avant le Grand Meaulnes, je me suis plus attaché à François : son admiration pour Meaulnes, sa sincérité, son amitié profonde, son abnégation au profit de son ami. Vous me direz Meaulnes également possède toutes ces qualités mais il les met au profit de Frantz.(ça me rappelle un livre d'A. Nothomb et d'une amitié qui démarre sur une admiration trop envahissante qui en devenait néfaste - Antéchrista il me semble). Message n°1 : il faut vivre pour soi-même et placer les autres à son niveau, personne ne mérite le sacrifice de soi.
L'autre thème que j'aimerai soulever et qui me rend un brun nostalgique est cet esprit de l'adolescence ou rien n'est impossible (retrouver cette jeune fille, ce lieu de fête sans aucun repère), tout est sublimé (cette fête féerique qui était en réalité en quelque sorte une "mascarade"). On se dit tout est tellement plus beau dans nos yeux d'adolescent ou d'enfant et l'age adulte nous renvoie à une triste réalité. Lorsqu'on découvre que ce lieu n'est qu'à quelques lieues de Ste Agathe, que la fête somptueuse est un délire d'adolescent, que la fille admirée n'est pas si inaccessible que ça .. ça fait l'effet du soufflé qui retombe (métaphore parlante pour ceux et celles qui cuisinent ;-) ). Message n°2 : il faut profiter de ces regards fantasmagoriques et les laisser vivre à nos enfants, même si la chute peut faire mal ...
Un livre donc bouleversant !
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"Le Grand Meaulnes".C 'est l 'histoire merveilleuse d 'un amour et d 'une amitié .
Ce livre d 'Alain Fournier a été publié en 1913 ,juste avant le début de la Première
Guerre mondiale .Le roman associe le rêve ,l 'autobiographie et la fiction .Dans ce
livre ,il s 'agit de François Seurel , le narrateur adolescent timide .Le père de ce
dernier est instituteur .François mène une vie paisible auprès de ses parents ,dans
les batiments de l 'école lorsqu 'un nouvel élève arrive ,Augustin Meaulnes .
François et Augustin étant pensionnaires dans le même établissement scolaire ,
partageront la même chambre .Cette rencontre entre les deux adolescents, va
marquer la vie de François .Un jour ,Augustin fait une escapade hors du lycée et
découvre un château abandonné dans lequel se déroule une fête .Augustin fait la
connaissance d 'Yvonne de Galais dont pl tombe amoureux et de son frère Frantz .
La fête terminée ,il s 'agissait des noces de Frantz ,les invités se dispersent
La grande envie d ' Augustin esr de trouver et voir Frantz .Malheureusement ,il ne le rencontrera plus jamais .Une grande déception !
.Ce roman d 'Alain Fournier a marqué toute une génération .
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Merveilleux livre qu'on lit et relit à l'envi tant cette histoire superbement écrite par Alain Fournier nous emporte loin dans le rêve.
Cette escapade du grand Meaulnes, cette étrange fête, cette rencontre avec Yvonne de Valais qu'Augustin n'aura de cesse de retrouver.
Ce roman n'est pas seulement incontournable parce qu'il est au programme dans les écoles, mais parce que c'est une histoire dans laquelle chacun peut trouver quelque-chose.
On regrette qu'Alain Fournier n'ait pas pu écrire d'autres romans.
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Lu en 1975 puis en 2012, pour moi tout n'y est que bonheur !

Magnifique de romantisme

Style d'une grande simplicité, d'une grande beauté, d'une immense sensibilité.

Tout y est beau ; les paysages, les comportements, les sentiments, le passage de l'adolescence à l'âge adulte
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Lorsque je l'avais lu pour des raisons scolaires alors que je me trouvais en 3ème, en 1974, je n'avais absolument pas aimé ce livre. Je l'ai relu hier et ...
... et mon opinion n'a pas changé.
D'accord, la construction est impeccable. D'accord, le style l'est tout autant. D'accord, il y a une romantique histoire d'amour. D'accord ...
Mais on n'y croit pas un seul instant. Avec le recul des années, j'ai enfin compris pourquoi : il n'y a, ici, aucune analyse psychologique, les personnages subissent tous leur destin - y compris Meaulnes.
Rappelons brièvement l'histoire :
Un adolescent de 17 ans environ, Augustin Meaulnes, fils d'une riche veuve solognote, est placé comme pensionnaire chez l'instituteur du coin, M. Seurel. Il se lie d'amitié avec le fils de celui-ci, François, qui est aussi notre narrateur.
Un jour, parti sans autorisation pour chercher les grands-parents Seurel à la gare - nous sommes en période de Noël - Meaulnes s'égare et se retrouve dans un domaine perdu où se déroule une étrange fête à laquelle ne semblent conviés que des enfants et des adolescents. Il parvient assez facilement à se mêler aux convives et apprend ainsi que cette fête a été voulue par le jeune Frantz de Galais, en l'honneur de sa fiancée, une jeune couturière qu'il tient à épouser malgré les réticences paternelles et en dépit de celles de la jeune fille qui s'inquiète, non sans raison, de ce changement si brutal de condition.
Et puis, Meaulnes croise Yvonne, la soeur de Frantz et en tombe éperdument amoureux. Mais cet amour est sans espoir puisque, après la fête, il est bien incapable déjà de retrouver le domaine où tout s'était déroulé.
De fil en aiguille, après des péripéties incroyables, il finit par monter à Paris où il rencontre - tenez-vous bien - l'ex-fiancée de Frantz (lequel s'est enfui avec des bohémiens (!!!) parce que Valentine lui avait en définitive refusé sa main, le jour même de la fameuse fête). Bien entendu, Meaulnes n'apprendra son identité que lorsqu'il sera trop tard ... c'est-à-dire après que lui-même l'aura demandée en mariage !!!! Sous le choc, il rompt et retourne panser ses plaies en Sologne.
Quelques années plus tard, c'est François, le narrateur, qui retrouve Yvonne et qui guide celle-ci vers Augustin, qu'elle n'a jamais oublié. Ils se marient, la jeune femme se retrouve enceinte et - j'espère que vous êtes assis - comme Frantz revient de chez les bohémiens pour rappeler à Meaulnes la promesse qu'il lui avait faite jadis (à savoir tout faire pour que Valentine accepte de l'épouser), le nouveau marié et futur père de famille laisse tout tomber pour tenter de retrouver la petite couturière et la ramener à Frantz.
Il y parvient mais, quand il revient au logis (plus d'un an et demi après), Yvonne est morte des suites de l'accouchement. François lui remet alors sa fille et voilà le père et le bébé partis "pour de nouvelles aventures ..."
Pour nombre de personnes - et c'est toujours ce que l'on m'en a dit - "Le Grand Meaulnes" est un chef-d'oeuvre. Eh ! bien, je suis au regret mais pour moi, c'est un livre froid (sauf peut-être au tout début), qui souffre terriblement de la fadeur trop lisse de ses personnages et de péripéties qui auraient mieux trouvé leur place dans un roman populaire.
On affirme aussi que "Le Grand Meaulnes" est un roman sur l'adolescence. Franchement, à ce compte-là, mieux vaut lire Alexandre Vialatte qui se fait de l'insolite une règle et qui, du coup, donne véritablement vie à ses personnages.
Et vous, que pensez-vous du "Grand Meaulnes" ? ;o)
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Le Grand Meaulnes, d'Alain-Fournier

Quand Meaulnes arrive chez les Seurel c'est pour :

entrer en pension
prendre des cours l'après-midi
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Thème : Le grand Meaulnes de Alain-FournierCréer un quiz sur ce livre

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