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EAN : 9782021469219
180 pages
Seuil (21/01/2021)
3.77/5   11 notes
Résumé :
Printemps 2020. Pour faire face au Covid-19, le premier état d'urgence sanitaire de l'histoire de France est instauré, s'inspirant de l'état d'urgence décrété pendant la guerre d'Algérie. Du jour au lendemain, l'intégralité de la population française se retrouve assignée à résidence, privée de sa liberté d'aller et de venir, de son droit à la vie privée et, selon les cas, de son droit au travail ou à la liberté d'entreprendre.

Parallèlement, un mécani... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Arié Alimi, avocat très engagé à gauche, à la Ligue des Droits de l'Homme par exemple, propose une analyse de la situation juridique française dans le Coup d'État d'urgence, chez les éditions du Seuil.

Analyse systémique
L'auteur propose une suite de cas concrets qui illustre la prise de pouvoir institutionnelle du gouvernement en place, en somme la montée d'un État policier, mais pas seulement dans l'aspect « contrôle par la police », celle-ci n'étant qu'un agent parmi d'autres de ce contrôle. D'abord, les masques : comment nous sommes passés d'une obligation à avoir le visage découvert dans les lieux publics à l'injonction d'avoir le masque sur le nez car chaque citoyen peut être un contaminateur qui s'ignore. Ensuite, les lois dites d' « état d'urgence sanitaire », statut juridique tout neuf qui permet de contrôler un peu plus l'appareil législatif, exécutif et judiciaire de l'État ; mais également la questions des drones, outils de surveillance généralisée, ou celle des violences policières qui sont davantage visibles quand l'outil numérique se démocratise. Sans faire une reprise par le menu de chaque chapitre de l'ouvrage, on comprend qu'à chaque fois, c'est autant de libertés qui disparaissent, et pas pour le bien commun, pas pour un meilleur partage des pouvoirs, pas pour une sûreté plus approfondie…

Expertise juridique
Arié Alimi propose cette analyse avec des cas très concrets, mais n'abuse pas des termes juridiques. Il opte plutôt pour un vocabulaire pédagogique et s'appuie sur son expérience en la matière. En effet, parmi ses affaires les plus médiatisées, il a par exemple assuré la défense de Geneviève Legay, militante d'Attac niçoise molestée lors d'une manifestation, ainsi que celle des familles de Rémi Fraisse (mort en manifestation) et de Cédric Chouviat (mort en interpellation). Grâce à cela, il analyse méthodiquement l'aspect juridique des orientations du gouvernement actuel ; il ne s'agit donc pas du tout d'un travail de politologue ou de sociologue. Toutefois, grâce à cette analyse, il peut quand même terminer son ouvrage sur une proposition de contre-offensive systématique à cet ordre policier qui s'installe dans la durée : la plainte pénale comme contre-pouvoir. Là, forcément, Arié Alimi est en capacité de proposer ses services, et au vu de son efficacité en la matière, il a bien raison de nous prodiguer plutôt cette voie ; en tant qu'avocat habitué au temps long des procédures judiciaires, on ne s'attendait pas trop à ce qu'il prône une révolution pour demain.

Le Coup d'État d'urgence est donc une bonne lecture, assez rapide mine de rien, mais méthodique, ce qui est toujours utile pour prendre un peu de recul dans le flux continu de l'information.

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Ce livre, écrit par un avocat pénaliste, analyse de manière pertinente et approfondie l'état d'urgence à l'ombre des attentats de 2015 puis de la récente crise sanitaire.
Il explique la théorie de la tache d'huile : les contrôles policiers, par exemple, ont commencé par les quartiers populaires pour s'étendre au-delà, vers les ronds-points où se tenaient les gilets jaunes jusqu'à la France entière, sans cesser pour cela de s'attaquer principalement aux ghettos urbains. La violence à l'égard des populations anciennement colonisées s'expliquent par la non-acceptation de la colonisation, par les ex-colons mais aussi par les institutions.
Les injonctions contradictoires (cf. le port du masque d'abord déconseillé puis devenu obligatoire), preuves d'une gestion incertaine de la crise par le gouvernement, gestion qui sera peut-être sanctionnée un jour...lointain.
L'auteur conclut par le fait qu'il est nécessaire de faire intervenir la justice afin que l'état d'exception ne remplace pas l'état de droit.
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L'auteur de ce livre est avocat, défend des victimes de violences policières et il est membre de la Ligue des droits de l'Homme.
C'est important à savoir avant de débuter cet ouvrage.
Il nous décrit l'évolution des libertés publiques et individuelles sur ces 6 dernières années avec les 3 phases de l'État d'Urgence depuis 2015. Il fait des passerelles entre ceux pour le Terrorisme et celui du COVID.
Il aborde les problématiques de sécurité, de liberté, de surveillance, les dérives et l'inquiétude à avoir pour le futur avec cette habitude prise par l'Etat d'être toujours dans un régime d'exception.
Que restera t'il quand nous (population) n'aurons plus besoins de ces mesures ? Ne vont-elles pas rester (pour certaines) en vigueur ?
L'auteur s'appuie sur son expérience dans les tribunaux mais aussi sur différents articles de sources différentes et du code pénale qu'il cite.
Ce petit livre de 176 pages se lit vite, facilement et se compose de chapitres abordant les masques, l'état d'urgence sanitaire, les drones, Stop Covid, Punir au temps du Covid, les violences policières , l'état d'urgence social et la plainte pénale comme contre pouvoir pendant le confinement.
Merci aux Éditions du Seuil pour cet envoi.
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Réflexion sur les états d'urgence qui n'en finissent pas et ce qu'ils impliquent dans notre société. un livre d'utilité publique à l'heure où les droits et libertés des individus sont toujours plus restreintes. Supposément pour une durée définie et comme mesures d'exception, mais quand est-il vraiment ?

Arié Alimi ne parle pas uniquement de l'état d'urgence sanitaire mais également ceux qui s'enchaînent depuis 2015 et les attaques terroristes. Rappelant pour ceux qui n'en avait pas pris conscience (dont moi) qu'en 5 ans, la france en a passé 3 en état d'urgence qui implique des changements non négligeables dans l'équilibre du pouvoir. Il parle également des transformations qu'ils ont entraînés au niveau judiciaires, de nos libertés, de nos droits, de nos vies privées, au niveau social et étatique. Il dresse un portrait loin d'être rassurant d'une France qui, comme tant d'autres pays, à insidieusement placé dans le droits commun des mesures qui se devaient exceptionnelles en jouant sur la peur de ses citoyens.
pour certains passages, c'était une confirmation de mes propres pensées, pour d'autres une découverte qui n'avait rien de rassurant; dans le globalité pourtant, c'est un portrait qui m'a semblé réaliste, étayé de nombreux articles et ouvrages pour ne pas tomber dans l'avis purement personnel. en somme, un livre qu'on devrait mettre en toutes les mains pour mieux comprendre ce qui se joue au-delà de l'urgence sanitaire (ou, à l'époque, du combat contre le terrorisme)
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Un ouvrage particulièrement salutaire pour faire le point sur la manière dont la politique de la peur instrumentalise l'urgence et pratique l'illégalisme de précaution. « Essayer de ne plus rien lâcher désormais ».

Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2021/05/20/note-de-lecture-le-coup-detat-durgence-arie-alimi/

Le véritable apport, particulièrement précieux, de ce texte d'Arié Alimi, que je recommande chaudement à toute citoyenne ou citoyen préoccupé par les modalités de la dérive sécuritaire permanente, et de la violence qui y est associée, tient sans doute, tout en se tenant bien loin de toute tentation « complotiste », dans sa manière toute juridique de démontrer la pente nettement systémique de cette superposition permanente de lois et de réglementations, de leur détournement incessant par la frange la plus aux ordres (de l'exécutif, qu'il soit inquiet ou machiavélique) de la police et de la justice (les arrestations préventives de giles jaunes en amont des manifestations en étant l'une des plus éclatantes démonstrations), de la confusion des genres et des postures entretenue autour des identités et des masques, du contrôle d'identité et de la dissimulation du visage (on songera certainement ici, côté fiction, à l'excellent « La transparence selon Irina » de Benjamin Fogel), de l'expérimentation de l'illégalisme couramment pratiqué par l'institution policière (on l'a vu tout récemment à propos de l'utilisation des drones) qui vise un redoutable mélange de « pas vu, pas pris » et de régularisation ex post de ses pratiques les plus douteuses, au nom souvent paradoxal de la « défense des forces de l'ordre » (dont on mesure l'amalgame délétère qui est désormais pratiqué presque au quotidien). Et que cette démonstration en forme d'alerte, froide et documentée, soit pratiquée, comme dans les interventions du confrère Maître Eolas, avec la froideur objective du droit – dans sa pratique comme dans l'esprit des lois -, ne rend l'ouvrage que davantage salutaire.
Lien : https://charybde2.wordpress...
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
L’état d’urgence est, par définition, un état d’exception. Un état d’exception qui n’est plus si exceptionnel que cela tant sa fréquence s’accentue en France. Depuis cinq ans, la France a vécu plus de temps sous le régime du droit commun. Trois ans : c’est en effet la durée cumulée entre l’état d’urgence voté à la suite des attentats du 13 novembre 2015 et l’état d’urgence sanitaire voté pour faire face à l’épidémie de Covid-19. Situation inédite dans l’histoire de la République française, hors période de l’Occupation, l’état d’exception, qui s’inscrit dans la lignée de la guerre d’Algérie, a pris le pas sur le droit commun.
La décision de déclarer l’état d’urgence est une décision politique exceptionnelle qui a des effets sur toutes les institutions et les mécanismes juridiques traditionnels. Cette déclaration a un caractère éminemment performatif, voire thaumaturgique ; son simple énoncé aurait pour vertu de réparer l’urgence sanitaire ou sécuritaire. La communication utilisée pour la justifier use régulièrement d’une rhétorique guerrière – « nous sommes en guerre ». Et en effet, à l’origine de l’état d’urgence, il y a la guerre. Pour les discours présidentiels et gouvernementaux, la déclaration de l’état d’urgence est une déclaration de guerre – une guerre contre un ennemi intérieur. En 2015, la déclaration de l’état d’urgence était une déclaration de guerre contre le terrorisme ; début 2020, la déclaration de l’état d’urgence sanitaire était une déclaration de guerre contre un virus. Fin 2020, lors de la deuxième vague de l’épidémie et la résurgence des attentats terroristes, nous étions en guerre sur deux fronts intérieurs. Ces déclarations de guerre ne sont pas sans rappeler l’origine même de l’état d’urgence, qui est le passage de l’état de siège réel à l’état de siège théorique – la continuation de la guerre par la politique, inversion de la thèse de Carl von Clausewitz par Michel Foucault.
C’est une confusion regrettable et trop fréquente que d’assimiler l’urgence et l’état d’urgence. L’urgence est une situation factuelle liée à une menace particulièrement grave pour la sécurité de la population – épidémie, vague d’attentats terroristes, catastrophe naturelle, etc. L’état d’urgence, quant à lui, est le mécanisme juridique qui octroie au pouvoir exécutif des pouvoirs exceptionnels pour faire face à la gravité de cette menace. Cette confusion donne l’impression communément partagée que la situation factuelle d’urgence implique ipso facto une déclaration d’état d’urgence, c’est-à-dire la mise en place d’un dispositif juridique d’exception. Mais avions-nous réellement besoin de déclarer l’état d’urgence en 2014 en restreignant les libertés pour lutter contre la menace terroriste ? Et surtout, comment le confinement généralisé et l’état d’urgence sanitaire, qui sont des mesures inédites dans l’histoire de France, ont pu être mis en place sans provoquer de contestations majeures de la part de la population, sans que les contre-pouvoirs traditionnels ne se mettent en branle pour en réduire les aspects les plus liberticides ?
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Cette dynamique n’est cependant pas survenue subitement au moment des attentats de 2015. Elle existait à l’état latent bien avant l’avènement de la Ve République et trouve sa source dans des lois d’exception, telles que les « lois scélérates » adoptées contre la mouvance anarchiste au XIXe siècle. On retrouve cette dynamique dans le droit pénal, la criminologie ou encore la psychiatrie, bref, dans toutes ces disciplines qui ont fait de l’esprit humain une terre d’expérimentation pour la réduction du « risque social » et le contrôle optimal de la société. Surveiller, discipliner et punir avant même que ne soit commis le moindre comportement répréhensible, telle était l’ambition de cette volonté totalitaire de réduire à néant le risque et l’aléa de l’humain.
Le terrorisme et la sidération qu’il engendre ont permis l’avènement de nouvelles logiques légales. Le droit de l’antiterrorisme a progressivement contaminé le droit pénal, qui ne s’est plus contenté de sanctionner des actes, mais aussi des intentions. Avec l’avénement du droit pénal de l’ennemi intérieur, ce n’est plus l’acte qui est sanctionné mais la seule volonté de passage à l’acte. Les états d’urgence successifs ont permis le passage d’un droit où l’infraction, sanctionnée par un juge judiciaire statutairement indépendant, est strictement prévue par un texte légal et d’interprétation stricte, à un droit où la seule intention est sanctionnée par une police administrative relevant de critères standardisés. Cette transition permet à l’État, par l’intermédiaire du préfet et des effectifs de police, de contrôler des comportements et non plus des actes. C’est ainsi qu’est apparue la logique du soupçon généralisé, où tout un chacun est susceptible d’être un danger et, partant, un délinquant.
L’état d’urgence fait tache d’huile et contribue à étendre progressivement, par cercles concentriques, les catégories de personnes et les champs susceptibles d’être touchés par les réductions, voire les abolitions, de libertés. En 2015, les musulmans pratiquants devenaient des terroristes potentiels et pouvaient être perquisitionnés ou assignés à résidence sur ordre du préfet. Aujourd’hui, toute personne est un malade potentiel du Covid-19 et, pour cela, peut être assignée à résidence sans limitation de durée.
Alors qu’il y a quelques mois, nous regardions ou lisions des dystopies pour jouer à nous faire peur et nous dire que nous étions encore loin de ces fictions effrayantes, nous vivons désormais enfermés et semblons consentants, demandeurs de toujours plus de restrictions de libertés et de décisions autoritaires et paternalistes. Est-ce là le monde que nous voulons ? Et quand bien même le refuserions-nous, pourrions-nous encore nous y opposer ?
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La stratégie de l’illégalisme est délibérée. Elle a pour objectif de repousser les limites de l’admissible, de banaliser des pratiques illégales afin d’habituer l’opinion publique à leur usage. Surtout, elle est une manière de tester la capacité de résistance des institutions démocratiques. En cela, elle s’inscrit parfaitement dans la logique de l’état d’exception tel que défini par Giorgio Agamben : à l’extérieur du droit mais inscrite dans le droit dès lors qu’elle est mise en œuvre par l’exécutif aux fins de faire advenir un nouveau droit, repoussant inlassablement les limites de l’État de droit et de la loi.
L’usage des drones n’est pas le seul domaine d’illégalité de l’Etat ou de ses représentants. Le maintien de l’ordre ne manque pas d’exemples de pratiques plus subtiles mais tout aussi illégales, telles que les policiers interdisant aux journalistes, manifestants ou simples passants de les filmer avec leur téléphone portable. Le droit français autorisait jusqu’à aujourd’hui à filmer et à diffuser les images des forces de l’ordre en opération dès lors qu’il s’agit d’un service public et que la liberté de la presse l’emporte sur l’impératif du droit à l’image. Pourtant, il n’est pas rare de voir les forces de l’ordre user de violences à l’encontre des manifestants ou des journalistes afin d’empêcher ces derniers de les filmer.
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L'état d'urgence est, par définition, un état d'exception. Un état d'exception qui n'est plus si exceptionnel que cela tant sa fréquence s'accentue en France. Depuis cinq ans, la France a vécu plus de temps sous le régime d'exception de l'état d'urgence que sous le régime de droit commun.
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L’un des mécanismes essentiels du passage du droit commun à l’état d’urgence, qu’il soit sécuritaire ou sanitaire, repose sur la façon dont chaque individu est sujet de droit. Il est paré d’un masque juridique protecteur qui lui permet d’avoir un état civil, une capacité juridique, de conclure des contrats, de saisir la justice. Lorsqu’il est interpellé par la police et jugé devant un tribunal, il dispose de droits : il peut notamment garder le silence, faire appel à un avocat, consulter son dossier. Il a le droit d’être jugé par un juge impartial et indépendant, le juge judiciaire. Il bénéficie d’un grand nombre de libertés, notamment celles d’aller et venir, d’avoir une vie privée ou de travailler.
Pendant l’état d’urgence sécuritaire, et notamment celui de 2015, un grand nombre de ces libertés sont profondément restreintes. Une personne assignée à résidence n’a plus la liberté d’aller et venir. Elle peut être perquisitionnée sur la seule décision de l’État, sans qu’un juge judiciaire n’intervienne. S’il est vrai qu’elle peut contester ces mesures, cela se passe devant un juge administratif, qui n’assure pas les mêmes garanties d’impartialité et d’indépendance qu’un juge judiciaire, et dont la manière de juger diffère. Le tribunal administratif est en effet composé de juges issus du sérail administratif, qui sont très complaisants vis-à-vis de leur institution, même s’ils sont pourvus d’un statut indépendant. Dans la plupart des cas, les juges administratifs n’acceptent de contredire les décisions de l’État qu’à la marge, en cas d’excès manifeste.
L’État n’aurait pas pu restreindre aussi drastiquement les droits et libertés des personnes visées par l’état d’urgence s’il ne leur avait pas retiré préalablement une partie de leur masque juridique protecteur : celui qui fait d’elles des sujets de droit. Or, enlever ce masque revient à essentialiser. Cela signifie que le sujet de droit, qui est une fiction juridique, est progressivement remplacé par un sujet déterminé par une caractéristique identitaire, culturelle, psychologique ou biologique. Ainsi, pendant l’état d’urgence de 2015, certaines personnes sont passées de « sujet de droit » à « sujet radicalisé » par le simple fait de leur pratique confessionnelle, à savoir leur pratique de l’islam.
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