La radicalité dont Saul Alinsky esquisse l'image consiste bien à nous désensorceler des jeux de surface (les attentats, les postures, les symboles religieux, les tabous alimentaires et les choix vestimentaires) pour prendre nos problèmes à leurs racines : les racines des maux sociaux qui nourrissent les frustrations et les ressentiments (extrait de la préface d'Yves Citton)
Le radical sait avec son coeur que les gens sont intelligents: il souscrit par intuition et par expérience au principe d'égalité des intelligences, qu'il s'efforce de mettre à l'épreuve et de confirmer à chacune de ses interventions.
Selon le New York Times, Saul Alinsky "est haï et craint en haut lieu, de la côte est à la côte ouest", pour être "un acteur majeur de la révolution des plus faibles, en passe de devenir un mouvement à lui tout seul."