La fracture

Difficile pour moi de faire la critique de ce livre tant il est... perturbant et inclassable. le résumé me faisait penser à une enquête policière et je ne m'attendais pas du tout à ce que cela se tourne vers la science-fiction. Un petit résumé : Julie, adolescente de 17 ans, disparait. La famille (les parents et la petite soeur) vole en éclats. Un papa qui se lance sur toutes les pistes possibles et imaginables (enlèvement, accident, intervention d'extraterrestres...) et une maman qui est persuadée qu'elle est décédée. Dix ans plus tard, Séléna, la petite soeur devenue adulte, est contactée par une femme qui se prétend être Julie. Commencent alors des retours en arrière, les avancements de l'enquête et la fameuse histoire de Julie. L'originalité de ce roman est l'insertion d'histoires (extraits de livres, lettres, journaux...) dans l'histoire. Mais malheureusement, j'ai trouvé cela alambiqué et je n'ai pas adhéré à l'intrigue et encore moins au dénouement. Ma lecture a été difficile et longue. Quant aux personnages, je n'ai eu aucune empathie pour eux et leur psychologie est restée opaque pour moi. Je pense qu'il plaira à certains lecteurs mais la couverture et le résumé ne permettent pas de faire un choix éclairé. C'est dommage. #LaFracture #NetGalleyFrance

La fracture est un roman écrit par Nina Allan et publié aux Editions 10-18.
C'est un roman bien étrange que celui-ci. L'auteure mêle différents genres dans le fond et sur la forme, ce qui m'a beaucoup perturbé dans ma lecture. Ce mélange des genres a aussi contribué au fait que l'auteure m'a perdu et que ce fût une lecture difficile pour moi. J'y ai retrouvé beaucoup de longueurs et je n'y retournais pas avec envie.
Et pourtant le pitch de départ avait tout pour me plaire. le roman commence comme un roman noir lorsque l'on découvre la disparition de Julie. Julie est la soeur aînée de Séléna et la fille de Raymond et Margery. Cette partie est très intéressante car l'on découvre à quel point la cellule familiale se disloque dès qu'un de ses membres disparaît et ce d'autant plus lorsqu'on ne sait pas ce qu'il est advenu de la personne disparue.
L'enquête est longue, différentes pistes sont exploitées, que ce soit celle d'un violeur en série ou celle d'une disparition dans un lac avoisinant. Au bout de quelques années, l'enquête s'essouffle et toutes les pistes n'aboutissent à rien.
La famille essaie tant bien que mal de survivre à cette absence. le deuil est vécu différemment selon les membres de la famille. Les parents se séparent, n'ayant pas le même point de vue sur les circonstances du départ de Julie, chacun accusant l'autre d'être coupable du départ de celle-ci. Margery pense qu'elle n'est plus de ce monde, Raymond reste persuadé qu'elle est vivante. Quant à Séléna, seule enfant du couple, elle va continuer à vivre dans l'ombre de sa soeur et grandir sans elle tant bien que mal.
Vingt ans plus tard, Raymond est décédé et Séléna a du mal à vivre entre travail précaire et alcoolisme latent. Alors quand une femme se disant être Julie se présente à Séléna, cette dernière s'interroge. Est-ce vraiment elle ? Sinon qui est-elle ? Entre culpabilité et rancoeurs, Séléna va essayer de comprendre ce qui a pu provoquer une fracture dans la vie de sa soeur. Et c'est à partir de là que l'auteure m'a perdu, qu'il y a eu une réelle fracture dans ce roman. En changeant de registre, l'auteure m'a embarqué dans une histoire où je n'ai pas compris les tenants et les aboutissants. ? J'avoue que je n'ai pas non plus compris la fin, tant ce livre est parti un peu dans tous les sens. J'ai eu l'impression d'osciller entre rêve et réalité mais sans comprendre où j'étais vraiment.


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En lisant la quatrième de couverture je ne m'attendais pas à ce genre de roman, l'aspect trop imaginaire m'a déçu.
Manchester, juillet 1944, Julie 17 ans, prétexte un rendez-vous avec une copine pour pouvoir sortir.
Elle ne rentrera pas… elle a disparu.
Ses parents et sa soeur Selena continuent d'espérer même une fois l'enquête classée.
Vingt ans plus tard, Selena reçoit un appel téléphonique… Julie est à l'appareil.
Selena ne peut y croire et interroge sans relâche sa soeur pour être sûre.
Les soeurs vont finir par se rencontrer.
Comment Julie expliquera -t-elle sa disparition ?
Une écriture fluide et agréable mais un récit beaucoup fantasy pour moi.

Quand j'ai choisi ce livre, je me doutais bien qu'il ne serait pas aussi simple que ce que voulait faire croire la quatrième de couverture.
Julie disparait, le 16 juillet 1994, dans la région de Manchester. Sa soeur Selena et sa mère père sont dans l'incompréhension, longtemps après la fin de l'enquête son père continuera à la chercher désespérément jusqu'à l'épuisement.
Bien des suppositions vont courir sur la disparition de Julie, enlèvement, assassinat, fugue….
Cependant, un soir, Julie réapparait dans la vie de sa soeur avec une version de sa disparition que nul n'aurait pu imaginer.
A ce stade, je ne peux en dire plus sauf que cette lecture va remuer votre imagination, vous malmener, vous bousculer.
Alors que vous pensez lire un énième livre sur un fait divers quelconque vous basculer dans un roman d'aventure et d'anticipation, puis vous vous retrouver dans un roman psychologique ou l'on est peut-être prêt à imaginer n'importe quoi pour accepter l'impensable, à moins que ce ne soit de la science-fiction.
L'histoire de Julie est agrémentée de documents, journaux, témoignages, articles encyclopédiques qui vont contribuer à mettre à mal vos hypothèses personnelles.
Et oui, vous tenez entre vos mains un LIVRE-OVNI, une expérience littéraire très bien écrite, structurée à la perfection.
Accrochez-vous, montagnes russes garanties.
Encore un petit mot concernant les éditions #Tristram, petite maison d'édition installée depuis quelques années à Auch, dans le Gers, et oui ils ont osé s'installer au calme dans cette petite bourgade que peu situe sur une carte…. Et, il ne faut pas se fier aux apparences, leur choix d'édition est exigeant et singulier.

La première partie du livre est d'une lenteur et d'un convenu insoutenable, de quoi faire décrocher le lecteur avant la résolution. On tient bon pourtant, jusqu'à ce que Julie, la portée disparue, prenne la parole et devienne enfin la narratrice de sa propre histoire et non plus le jeu des suppositions d'autrui.
Et sa "vérité", elle la formule de façon fort crue, brutale même.
Peut-être pour que nous nous mettions à la place de Selena, sa petite soeur, choquée de la retrouver vivante vingt ans après sa disparition. L'explication avancée sur les motifs de cette longue absence font basculer le livre abruptement et maladroitement dans la science-fiction.
A vous de croire ou non aux explications de Julie. Dit-elle la vérité ou le traumatisme dont elle a souffert lui fait-il perdre le sens des réalités ?

Certains pourront se dire "Ah chouette, un nouveau Morwenna !" Car la fratrie et le refuge dans l'imaginaire y avaient également une place de choix. Mais ne vous y trompez pas, Morwenna est un roman magique, on suspend bien volontiers sa crédulité et on s'attache au duo de soeurs bien plus qu'à celui formé par Nina Allan…
J'ai été désappointée par la façon dont l'autrice a amené son fameux "twist", déçue par ses héroïnes si peu développées. Je suis donc bien contente de m'être arrêtée à la moitié du roman car j'avais vraiment l'impression de perdre mon temps.

Julie Rouane a disparu alors qu'elle n'avait que 17 ans, et reprend contact avec sa soeur plus d'une vingtaine d'années après. On ne sait pas ce qui lui est arrivée et pourquoi elle n'a pas pris contact avant.

L'histoire est en fait une multitude de souvenirs, que ce soit avant ou après la disparition de Julie.

J'ai beaucoup aimé cette histoire, mais il y a une chose qui m'a dérangée. En effet, j'avoue avoir été parfois perdu quand je lisais l'histoire, et ai même du relire parfois le chapitre, ce qui m'a un peu gênée dans cette lecture. Cependant, le livre reste intéressant et captivant, car il laisse des questions en suspens, et l'intrigue est toujours là. L'histoire reste également surprenante, je ne m'attendais pas de tout à cela avant de lire l'histoire, mais cela rend ce roman captivant, et nous donne envie de continuer à le lire car on n'imagine pas ce qui peut arriver.

Disparition inexpliquée et explication inacceptable, imposture et improbabilité, souvenir névrotique et mémoire défaillante : un usage brûlant et malicieux de l'arme science-fictive.

Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2019/09/11/note-de-lecture-la-fracture-nina-allan/
Lien : https://charybde2.wordpress...

Lecture déconcertante. le roman, qui commence par la narration d'un drame familial - la disparition de Julie, la fille aînée, dans cette petite ville paisible près de Manchester - prend une tournure inattendue à la moitié du récit. A partir de là, Nina Allan bâtit une riche et dense mythologie extraterrestre (!) où se mêlent voyages dans le temps, terres désolées et animaux fantastiques, décrits par le biais de coupures de presse, de bestiaires, de correspondance, ou de journaux intimes.

La Fracture plaira aux amateurs de science-fiction qui aiment se plonger dans des contrées imaginaires, ou aux amoureux du symbolisme, qui trouveront dans la planète Tristane les clefs de l'énigme de la disparition de Julie. Pour ma part, j'ai refermé le livre avec soulagement.

Je ne saurai dire si je l'ai aimé ou non. Il m'a ennuyé parce que je n'ai pas accroché à l'histoire tout en étant admirative de la stylistique complexe choisie. C'est une expérience en tout cas.

Qui remet en cause certaines pensées qui peuvent nous traverser par moment.

Très déçue par ce livre qui a été difficile à terminer. Mauvaise traduction ou mauvaise écriture, changements constants de narrateurs, personnages divers inutiles, différents styles de narration placés ça et là dans le livre, je ne le recommande pas. Malgré une quatrième de couverture qui m'avait donné envie de le lire.