Aucune surprise dans ces nouvelles de
Woody Allen : c'est du pur
Woody Allen!
Ce qui veut dire en fait qu'on va de rebondissement en rebondissement, d'idée délirante en idée délirante. Ca pétille et ça réjouit, surtout quand on ne se sent pas visé par la caricature. N'étant pas un riche newyorkais, ça ne risque pas.
Une quinzaine de nouvelles, dont la première, excellente, est plus longue, les autres faisant chacune une dizaine de pages.
Difficile de résumer, mais disons qu'imaginer une vache intelligente et meurtrière, un cheval qui peint et trompe le milieu des amateurs d'art moderne, et j'en passe, sort de nos lectures habituelles. Bien sur, c'est newyorkais, plein de complexes, d'autodérision et assez centré sur la psychologie de chaque narrateur.
Pour finir, saluons la performance de Nicolas Richard, qui propose une excellente traduction, laquelle n'était pas évidente pour un tel auteur...