J'ai trouvé ce roman très intéressant dans le sens où, pour moi, il se distingue du reste de la série. "Pourquoi ?" me direz-vous !
Tout d'abord parce que je l'ai trouvé plus grave, plus sombre que les précédents. L'humour y est quasi absent, les scènes de combats sont très bien décrites, jusqu'à la dernière seconde de vie des protagonistes. Qu'ils soient du coté lumineux ou sombre. Je crois que c'est un des premiers romans de la série où les escadrons ont autant de pertes, en tous cas des pertes qui nous touchent nous aussi, lecteurs.
Ensuite, parce qu'Allston réussit à réunir tous les escadrons les plus connus dans un seul bouquin. Les stratégies d'attaque sont alors plus réfléchies, plus complexes, on est en immersion total dans le rythme de guerre.
En parlant d'action, c'est aussi ça, je pense qui fait que ce roman se détache du reste. Dès les premières pages nous sommes sur un récit hyper rythmé, sans oublier les multiples rebondissements au fil des pages.
Allston apporte des réponses sur ses personnages et leur fonctionnement, Zsinj n'est plus le gros moustachu des premiers tomes, il apparait en vrai mettre de guerre. Solo (peu présent il est vrai) en grand stratège. Lara est fragilisée, prise entre plusieurs sentiments contradictoires.
Un bémol toutefois : les amourettes qui se concluent à la chaîne au sein des escadrons… c'est un peu trop pour moi. Même si cela est destiné à nous prouver que ce sont des Hommes avant tout, je trouve que ce n'était pas forcément nécessaire.
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une chose est certaine les début de cet auteur ont été des plus laborieux au début de sa participation à l'univers Star Wars. A l'époque j'avais plutôt adhéré à ces aventures... j'étais plus jeune aussi et moins critiques quant à mes lectures. Ce roman n'est pas mauvais en soit mais le coté brouillon du au style d'écriture de l'auteur nous fait presque nous endormir lors de certains passages. Il veut créer un action quasi omniprésente et c'est le contraire qui se passe. Une fois de plus l'adage se vérifie dans ce tome trop l'action tue l'action. Afin de relever quelque peu le niveau il décide d'introduire Yan Solo. Mais ce personnage n'est là que pour faire tapisserie ou presque. de plus ont peut s'interroger la vraie utilité de ce cycle de Allston car on sait que Zsinj se fera tuer dans le mariage de la princesse Leia par Yan. Parfois on a l'impression que Allston écrit pour ne rien dire hormis ses finales d'une grande qualité.
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Dernier de la série consacrée à la traque du Poing d'Acier, ce volume se consacre plus particulièrement aux Spectres, mais le lecteur a le plaisir d'y croiser les Rogues, et bien sûr Solo qui s'offre le plaisir de donner son nom au roman.
C'est assez sombre, entre autre à cause de l'intrigue secondaire autour de Gara Pethotel. Ceci dit, n'allons pas nous plaindre, pour une fois qu'un personnage féminin fait autre chose que de la figuration dans cette série: les pilotes féminins sont bien présents mais aucun n'a droit au background ou au développement de leurs homologues, et elles se retrouvent toutes très vite casées avec ces messieurs. L'auteur devait avoir peur qu'on se demande ce que tous ces braves pilotes faisaient entre deux missions l'adrénaline retombée et a aussitôt éprouvé le besoin d'introduire des dames.
Ce qui fait que Pethotel, avec son propre arc narratif, est une bouffée d'air frais.
Bon évidemment, l'auteur se dépêche de la caser, mais on le voyait venir, ça.
Pas le meilleur de la série, mais un bon roman de space opéra tout de même.
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L'unité com s'alluma.
- Général Solo, dit Zsinj, je vous appelle pour vous offrir une... Qu'est-ce que c'est ?
Chewie sourit.
- Chewbacca ? Passe-moi ton maître !
Le Wookie se lança dans un discours complexe pour expliquer à Zsinj de quelle matière bien spéciale il était composé. Un mot qu'on évitait de mentionner en bonne compagnie...
- Je ne parle pas le wookie, tas de fourrure miteuse ! Où se cache Solo ?
Donos était au bord du gouffre... Encore un pas dans la mauvaise direction et il deviendrait trop indiscipliné pour qu'on puisse se fier à lui. Mais il n'avait pas atteint de non-retour. Si Wedge réussissait à le ramener sur le droit chemin, la Nouvelle République ne perdrait pas l'énorme investissement que représentait la formation d'un pilote de chasse.