En 1555, une Lyonnaise de petite extraction faisait publier ses OEuvres. Mince volume, fait d’une Épitre dédicatoire où elle appelait les femmes à « élever un peu leur esprit au-dessus de leurs quenouilles », d’un Débat sur l’amour où elle parodiait l’éloquence judiciaire et s’amusait des idéologies à la mode, de trois Élégies et vingt-quatre Sonnets où elle chantait le bonheur et la douleur d’aimer ; le tout suivi d’un bouquet d’hommages rédigés par les auteurs les... >Voir plus