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EAN : 9782843047022
213 pages
Zulma (05/02/2015)
3.67/5   12 notes
Résumé :
Depuis sa plus tendre enfance, Cempakam vit dans la demeure d’un grand maître du chant traditionnel. Héritier d’une longue lignée de musiciens, il l’a accueillie, l’a formée à son art comme il l’a fait avec son propre fils, Shanmugan, au mépris des bonnes âmes qui voudraient que le chant soit réservé aux hommes. Devenus adultes, Cempakam et Shanmugan se marient – mariage d’amour entre deux artistes déjà reconnus. Mais le sentiment d’infériorité de Shanmugan face à l... >Voir plus
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J'ai choisi ce titre au sein de la riche sélection masse critique grâce à son thème, qui m'intéresse beaucoup : celui de la condition de la femme dans nos sociétés – ici en Inde. Cette lecture marque donc ma première rencontre avec la littérature indienne, et, sans pour autant avoir été complétement subjuguée et emportée, j'ai pris plaisir à lire cette oeuvre. Je remercie donc bien vivement Babelio et les éditions Zulma pour cette opportunité !

 

« De haute lutte » est en fait un recueil de quatre nouvelles : « Le manuscrit », « Les ailes brisées », « De haute lutte » et « La forêt ».

La nouvelle est généralement un genre que j'affectionne, et j'admire les auteurs qui ont le courage de se lancer dans cet exercice, car, à la différence d'un roman qui ferait 500 pages, il est difficile de marquer, de bouleverser et de transporter complétement le lecteur en si peu de lignes ; j'ai d'ailleurs constaté avec regret que nombreuses – mais pas toutes ! – sont les nouvelles dont j'ai un jour apprécié la lecture, et qui ne me laissent pourtant aucun souvenir aujourd'hui… Et j'ai la triste sensation qu'il en sera de même pour ce recueil.

J'attendais beaucoup de la nouvelle éponyme, celle dont le résumé est présenté un peu partout et qui m'a donné envie de lire « De haute lutte », mais elle m'a finalement un peu déçu, justement à cause de son format qui ne laisse pas le temps à l'intrigue de se développer, aux personnages de devenir attachants ; c'est pourquoi je m'attarderai plutôt sur la nouvelle, qui, à mon goût, est la plus essentielle – bien que ce ne soit pas ma préférée du recueil – mais je pense vraiment qu'il s'agit de la plus marquante.

La nouvelle en question est donc la deuxième nouvelle de ce recueil, intitulée « Les ailes brisées » qui est, de loin, la plus violente dans sa dénonciation de la condition féminine indienne. Certaines phrases piquent d'ailleurs les yeux, jugez-en par vous-même : « On l'avait offerte à (…) un homme plus âgé qu'elle et plus fort physiquement. Elle était sa propriété au même titre que le sofa et ses coussins. Si son mari mourait, on tirerait un trait sur elle. » Ainsi, Châyâ, l'héroïne de cette nouvelle, femme éduquée et intelligente, perd toute son importance, tout sa capacité d'être, et bien pire encore – comme en témoigne la citation – elle perd également toute humanisation, elle n'est plus une personne à part entière mais simplement « la femme de… », son objet, sa chose de peu d'importance. Tout en sachant que cette mentalité existe, il est très choquant de le lire et d'en prendre davantage conscience, et j'avoue que cette nouvelle est celle qui m'a clairement le plus chamboulé tant la situation de cette femme est révoltante, incompréhensible et inimaginable. Je pense également que ce qui frappe le lecteur avec « Les ailes brisées », c'est le contraste qu'elle apporte par rapport aux trois autres nouvelles, dans lesquelles les figures féminines sont très fortes, libres – l'une est poète, l'autre musicienne, la dernière « abandonne » sa famille pour vivre la vie dont elle rêve et est écrivaine à ses heures perdues – ses femmes se revendiquent, se battent et travaillent pour faire ce qu'elles aiment et ce qu'elles désirent ; ainsi, je pense avoir été affligée, révoltée et peinée par le sort de Châyâ, prisonnière de ce destin d'épouse et de mère qui ne lui permet pas de se réaliser… de même, on retrouve également un fort contraste entre ses pensées qui se rebellent, qui prennent conscience de sa condition misérable, qui souhaitent s'en sortir, et ses actes qui vont à l'encontre même de toutes ses réflexions, et qui sont, finalement, ceux que tout le monde attend d'elle. Ces portraits de femmes sont donc tout aussi intéressants, admirables que bouleversants ; et ils m'amènent à me demander : que ferais-je et qui serais-je si j'étais à leur place ? Aurais-je le courage de me rebeller ?... J'aimerais répondre que je ferais tout pour être libre, mais je ne peux affirmer qu'il en serait ainsi.

Un mot, pour finir, sur l'écriture d'Ambai qui est très poétique, très lumineuse, à la fois docile et insoumise. Ses descriptions de musiques, de lieux, des coutumes et de la culture tamoule sont passionnantes. J'ai néanmoins été déçue de ne pas trouver de renvois et de notes d'éditeur concernant les nombreuses expressions indiennes qui tapissent cette oeuvre, et c'est avec regret que j'ai découvert à la fin de ma lecture qu'il y avait un glossaire… N'ayant eu aucune indication quant à son existence, je n'ai pas pu savourer au maximum la beauté de la langue indienne, n'ayant pas eu le courage de tout rechercher de mon côté.

 

Bref, une bonne découverte, des nouvelles qui constituent à la fois un triste reflet du destin frustrant et vide de sens de certaines femmes indiennes, mêlé à la joie et la fierté de voir les autres s'émanciper, se revendiquer et désobéir avec force. A lire !
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Ce recueil contient 4 nouvelles qui mettent en scène des femmes tamoules qui sans être vraiment maltraitées par leur mari sont toutefois brimées simplement parce que femmes.
Dans la première, Chentamarai découvre grâce au journal de sa mère comment son père, poète reconnu et qui a disparu de sa vie, s'adonnait à l'alcool et insultait ou battait sa mère avant de demander pardon une fois revenu sobre.
Dans la seconde Châyâ a accepté le mari plus âgé et pas très séduisant que son père lui a choisi. Très docile, elle l'a même aimé. Mais le quotidien auprès de cet avare l'a changée elle même.
La troisième présente un aspect peu connu de la culture tamoul, le chant traditionnel. Mais cela ne nuit pas vraiment à la compréhension. Cempakam a été placée par sa mère auprès d'un chanteur réputé qui lui enseigne chant et musique ainsi qu'à d'autres élèves dont son propre fils. La jeune fille très douée travaille avec acharnement. Bientôt des sentiments l'unissent au fils et ils se marient. Mais contrairement à son père, celui-ci ne souhaite pas qu'elle continue une fois mariée et l'écarte peu à peu. Elle accepte de se retirer bien que plus talentueuse que lui.
La dernière et un mélange de l'histoire d'une femme, Chentiru qui veut vivre dans une forêt et des récits mythiques de la vie de Rama et Sita, assez difficile à appréhender pour les Occidentaux.

J'ai trouvé ce recueil plus difficile d'accès que d'autres livres de la littérature indienne. Mais il est explicite sur la condition des femmes en Inde, toujours secondaires par rapport à l'époux quel que soit leurs qualités respectives. Sont évoqués la condition des veuves, l'infanticide des foetus féminins, la difficulté de divorcer…
Un glossaire présente les éléments essentiels de la culture tamoul.
Ce livre est le premier traduit en Français d'un auteur qui a pourtant reçu de nombreux prix. Merci aux éditions Zulma.
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De haute lutte est un recueil de 4 nouvelles sur le statut de la femme dans l'Inde d'aujourd'hui.

Présentement, la condition des femmes indiennes est considérée comme une des plus difficiles au monde. Dans une société patriarcale et sexiste, leur statut est très restreint : infanticide, mariage arrangé & avec des mineures, violence et harcèlement sexuel sont malheureusement monnaie courante.

La dot des filles, bien qu'interdite par la loi est toujours en vigueur. Elle pèse extrêmement lourd sur les finances des parents. C'est pourquoi, les familles les plus pauvres pratiquent encore l'infanticide ou l'avortement des foetus féminins.Une dot non payée, entraîne parfois des conséquences funestes sur la jeune mariée comme de la maltraitance. le divorce reste infiniment rare dans ce pays.

Cependant, il ne faut pas négliger qu'une partie des femmes indiennes ont reçu une éducation plus moderne et elles arrivent à rejeter plus facilement ces contraintes sociales.

Je ne lis que très rarement des nouvelles car je suis souvent déçue par ce genre (à part avec Maupassant et Stefan Zweig of course). Sur les quatre nouvelles de ce recueil, les trois premières m'ont véritablement charmée!

♣ le manuscrit : Cette première nouvelle montre comment une femme intelligente, forte et ayant reçu une éducation moderne peut se libérer du joug d'un mari alcoolique. Cette nouvelle forme une boucle. En effet, nous commençons par la réception d'une lettre de commémoration d'un poète célèbre et finissons en connaissant tout de cet homme et de son lien avec nos deux personnages féminins principaux (une mère et sa fille).

♣ Les ailes brisées: raconte le désenchantement d'être une femme mariée en Inde. Châyâ n'a pas choisi son mari, qui s'avère être extrêmement avare. C'est une femme manipulée, brimée par son époux.Elle passe ses journées à la maison pour s'occuper de son mari et de son fils, sans penser à son propre bonheur. Pour se libérer de cette pression, elle s'évade "mentalement" en édictant des lois imaginaires sur le comportement que les maris devraient adopter avec leur femme. Châyâ prend conscience de sa situation et tente discrètement de se rebeller contre son époux. Elle va même jusqu'à envisager le divorce, jusqu'à ce qu'un évènement la rappelle à son triste quotidien...

Et s'il la désiraient parce que l'accès à son corps était gratuit? (p.71)

de haute lutte: nouvelle éponyme du recueil, de haute lutte conte la rancoeur d'un mari pour sa femme (Cempakam) qui fut l'élève de chant préféré de son père.L'attitude de cet époux envers sa femme est ambigu. D'un côté, il l'a traite comme une moins que rien car il est jaloux du don de sa femme (Il accepte mal l'idée qu'une femme peut être supérieur à un homme) ; mais en même temps, il l'admire et l'aime profondément. de son côté, Cempakam accepte de vivre en retrait par amour.Cependant, vivra t-elle toujours dans son ombre ?


elle était sa propriété au même titre que le sofa et ses coussins. si son mari mourrait on tirerait un trait sur elle (p.79)

Ambai est l'un des écrivains tamouls les plus influents d'aujourd'hui. Elle est également traductrice et universitaire, récompensée par plusieurs prix. Engagée dans la cause féminine (fondatrice de l'association Sound and Picture Archives for Research on Women), sa plume est poétique et réaliste.

Le seul point négatif que je retiendrais de ce recueil est la découverte à la fin de ma lecture d'un glossaire qui m'aurait été bien utile. Il aurait été pertinent de mettre une table des matières en début de recueil et non à la fin.
https://emerveillementculturel.wordpress.com/2015/03/02/de-haute-lutte-dambai/
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Ayant découvert cette autrice de langue tamoule dans le recueil « Nouvelles de l'Inde du Sud », j'ai voulu en savoir plus et j'ai trouvé ce livre qui est composé de 4 nouvelles - un genre que j'affectionne particulièrement.
Pourtant une autrice prolixe, elle est très peu traduite en France (je n'ai trouvé aucune autre de ces oeuvres en Français).
Elle gagnerait à être davantage traduite car indéniablement Ambaï est une femme de lettres qui fait preuve d'une grande finesse littéraire avec son écriture quasi poétique.
Ces nouvelles qui mettent en lumière la complexité du statut de la femme en Inde aujourd'hui sont assez inégales mais la première notamment (Le manuscrit) qui met en lumière au sein d'un couple deux visions diamétralement opposées de la femme et de son rôle dans la société indienne m'a beaucoup touché, et les dernières phrases sont d'une telle poésie..
Vraiment une autrice à découvrir
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4 nouvelles qui me font entrapercevoir la vie de 4 femmes Tamoules. Chentaramai, Châyâ, Cempakam et Chentiru ont pour elles une certaine culture ou une culture certaine et de se trouver mariées à des hommes qui, en toute logique indienne, les étouffent. Une fois mariée, elles n'existent plus, perdent toute importance, deviennent quasi invisibles.
Que la femme indienne tamoule soit jeune ou dans la force de l'âge, elle doit lutter contre la tradition, contre l'enfermement moral Quelle qu'elle ait été avant son mariage, une fois unie au destin d'un homme, elle n'est plus rien que son ombre.

Chentaramai découvre, ce qu'était, dans la vraie vie, son père, poète reconnu et renommé, ses agissements envers sa femme et la maison d'éditions que son père lui avait léguée.
Châyâ élabore des lois dans sa tête à l'encontre des maris comme le sien. C'est le moyen qu'elle a trouvé pour supporter le quotidien avec un homme méprisant à son encontre, grippe-sou. La pensée, le rêve, d'un possible divorce lui a traversé l'esprit.

« Dites-moi ce qu'il y a de révolutionnaire à dire qu'une veuve ne peut espérer retrouver l'accès à une vie digne de ce nom qu'en se remariant ? Nous devrions plutôt l'aider à étudier et à trouver un travail. »
« Quand vous affirmez qu'il est nécessaire de lui associer un homme pour lui offrir un nouvelle vie, c'est comme si vous disiez qu'elle doit toujours rester sous le contrôle d'un représentant du genre masculin, qu'elle doit se glisser dans son ombre, qu'il est son seul refuge possible. » Ces tirades de Râmasâmi, mère de Chentaramai me paraissent être un très bon raccourci aux quatre nouvelles d'Ambai.
Cempakam, chanteuse et musicienne hors pair, reconnue, élue par son maître Ayya ne chantera plus en public une fois mariée au fils de celui-ci et contre son avis. Mais…

Chentiru, elle, est soutenue par son mari mais préfère, les enfants élevés, s'enfoncer dans la forêt pour ne vivre que de poésie et de nature. Dans cette nouvelle s'entremêle la vie de Chentiru, ce qu'elle écrit et la légende.

Ces portraits de femme sont très intéressants et montrent qu'il est très difficile, malgré quelques avancées, d'être femme en Inde, de vouloir vivre sa propre vie. Certaines osent se révolter, certaines trouvent des palliatifs pour supporter leurs vies. Comment faire pour respecter la tradition alors que vous voudriez crier à l'injustice ? Comment ne pas se révolter alors que vous avez un don, beaucoup d'instruction et que l'Autre, le mari, veut et doit briller à votre place ? Comment ne pas se révolter alors que vous êtes chef d'entreprise et que les hommes ne veulent pas avoir à faire à vous et vous ignorent ? Comment ne pas réagir face à ces maris, sont toujours en train de récriminer contre leurs femmes, trop chaud, trop de ceci, pas assez de cela, trop cher, tu es la femme de qui… ? Pourquoi cette si grande distance entre les agissements des pères et des maris ? Ces 4 femmes sont très attachantes et montrent, une fois de plus, le poids écrasant de la tradition et la complexité très grande de la femme dans ce pays. Comme souvent, la vie maritale est faite de petites victoires et de grands désenchantements.
L'écriture d'Ambai est belle, poétique, fine, fluide, subtile avec juste ce qu'il faut d'ironie pour ne pas plomber le livre. Aucune pleurnicherie ne vient altérer les descriptions. J'ai aimé sa façon de parler de la musique et de la littérature tamoules, de sa richesse, de son importance. J'ai aimé les traductions de quelques rimes des chants traditionnels. Mon seul regret ? le glossaire des noms tamouls en fin de livre que je n'ai découvert qu'à la fin de ma lecture.

Lien : http://zazymut.over-blog.com..
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
-Il est donc si difficile de trouver l'accord juste ?
Il rit.
-Ce n'est pas quelque chose qu'on puisse capturer et garder enfermé. C'est une vague. On peut la dompter, naviguer dessus, mais elle renversera notre embarcation à sa guise, capable d'enfler jusqu'à un volume gigantesque, de se changer en écume en s'approchant de nous. Elle se concentre ou se disperse, elle va et elle vient, elle nous envoie par le fond ou nous soulève dans les airs et nous projette au loin.
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C'est ce que désigne le mot "sur" : être en harmonie. Dans cette acceptation, de qui peut-on dire qu'il est a-sur, qui est un asura ? Sûrement pas un homme à dix têtes et aux dents recourbées. L'asura, c'est celui en qui le sur ne résonne pas et qui, ignorant ce qu'est le sur, ne contrôle ni son propre rythme, ni sa force, ni sa direction, mais fonce comme un cheval débridé livré à lui-même. [...] L'accord doit se faire, poursuivit-il, on doit tenir les notes ensemble dans le juste ton. En fait, nous sommes tous à la recherche de cet accord.
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Au début, Chentamarai suivait scrupuleusement les règles de grammaire que sa mère lui avait inculquées dès l'enfance. Celle-ci lisait de la poésie moderne qui faisait fi de ces conventions, mais quand sa fille lui demandait pourquoi elle n'avait pas le droit, elle aussi, de déroger aux contraintes formelles, elle lui répondait qu'il fallait connaître les règles à la perfection pour les transgresser. On ne pouvait violer une frontière sans en avoir d'abord fixé le tracé.
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Pourquoi, se demandait-elle, un geste qui ne soulève aucun tollé lorsqu'il est accompli par un homme passe-t-il pour acte de pure folie de la part d'une femme ?
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Leur rencontre eut lieu au petit matin, à l'heure où les oiseaux s'apprêtent à chanter, où le soleil est encore un secret bien gardé derrière l'horizon.
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