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EAN : 9782011950802
306 pages
Hachette Livre BNF (01/02/2016)

Note moyenne : /5 (sur 0 notes)
Résumé :
Jacques Arsène Polycarpe François Ancelot, né le 9 janvier 1794 au Havre et mort le 7 septembre 1854 à Paris1, est un dramaturge et écrivain français.
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
J'ai joué je ne sais plus où
Sur un billard d'étrange sorte
Les billes restent à la porte
Et la queue entre dans le trou

(Cité par V. Hugo dans Choses Vues, lequel commente: "Cela faisait rire tous ceux que le dictionnaire (de l'Académie) ne faisait pas bâiller").
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La poésie d'Ancelot le montre dépris de la gloriole littéraire, notamment dans son épître à son ami le poète Alexandre Soumet, mais attentif au contraire aux batailles perdues, sur le ton de la mélancolie romantique. Parfois aussi, il s'exprime sur le ton plaisant des salons (dialogues en vers) où la plaisanterie douce-amère se fait au détriment de figures plus ou moins ridicules. Souvent, les poèmes sont dédiés à des connaissances, comme s'il s'agissait davantage de confessions intimes que d'une oeuvre destinée au public.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Lutzen est là ! Je vois son modeste clocher
Qui tinta tant de fois pour tant de funérailles :
A mes rêves sanglants qui pourrait m'arracher ?
N'ai-je pas entendu le signal des batailles ?
Le tambour bat la charge autour de ces murailles,
Le fer frappe le fer, l'acier brise l'acier,
L'air frémit, le mousquet s'enflamme, et du guerrier
Le plomb court, en sifflant, déchirer les entrailles.
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Tel un jeune coursier, blessé dans les combats,
Faible, et du laboureur devenu la conquête,
En conduisant le soc baisse sa noble tête :
Si le clairon lointain sonne et l'a réveillé,
Sa crinière s'agite, et son œil a brillé ;
Brûlant de s'élancer dans la lice guerrière,
Il bondit !... Mais, hélas ! son âme ardente et fière
Vainement de la gloire a senti l'aiguillon ;
Il songe à sa blessure, et reprend son sillon.
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Des feux mourants du jour les lueurs incertaines
Coloraient faiblement les vitraux de Vincennes,
Dans ce royal séjour, témoin de ses loisirs,
Philippe avait donné le signal des plaisirs :
Aux accords des hautbois, du luth, de la mandore,
Le chant des troubadours se mariait encore,
Et des clairons guerriers fuyaient les sons lointains ;
Car alors aux tournois succédaient les festins.
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