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EAN : 9782081250314
228 pages
Flammarion (14/09/2011)
2.5/5   6 notes
Résumé :

"Assemblés autour de lui : des Indiens, ces fameux cavaliers fantômes qu'il avait poursuivis en vain. Les peintures de guerre hachurant leur visage, brandissant arcs, lances, boucliers ornés de plumes. Surgis des ténèbres, ils sont les Guerriers de la nuit". Parti en Arizona pour enquêter sur les meurtres de riches industriels sur le territoire indien, Val Santamaria, agent spécial du FBI, doit s'imprégner de l'espr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Publié le 14 septembre dernier, "Les Guerriers de la nuit" est un roman écrit par l'écrivain français Jean-Pierre Andrevon, notamment auteur de "Sherman" et de "Requiem pour 10 cerveaux en fugue".

Phoenix, Arizona. L'agent spécial du FBI Val Santamaria est dépêché au sud de Fort Defiance pour enquêter sur le meurtre de Philip White, fils de Nathan White, pdg d'une société d'exploitation de gisements pétrolifères et de mines d'uranium sur le territoire navajo.
Chose étrange, Philip White a été tué à l'aide d'une flèche à pointe de silex, arme qui était utilisée par les guerriers navajo 150 ans plus tôt.
Sur place, Val se rend rapidement compte que la cohabitation entre blancs et natives est plus que houleuse.
Il lui faudra investiguer dans les deux camps pour trouver le coupable. Pendant ce temps, d'autres membres de la famille White sont mystérieusement assassinés.

J'étais quelque peu réticente à l'idée de découvrir un roman destiné à la jeunesse mais le résumé m'avait laissé croire que ce roman pouvait très bien convenir à un public adulte.
En réalité, j'aurais du rester sur ma première impression...
Contrairement à l'éditeur, je n'ai vraiment pas relevé les caractéristiques d'" un polar fort à l'ambiance Experts las Vegas".
L'agent Santamaria est même aux antipodes de ce que l'on peut attendre d'un "Expert" : pas futé pour un sou, si il a quelques mauvais pressentiments, le lecteur ne saura jamais sur quoi ils portent.
Oubliez éprouvettes, tests ADN et autres gadgets farfelus, vous ne trouverez rien de tout cela ici.
Seulement un homme solitaire et dont on ne sait rien ou presque (comme Harry Potter et le fourchelang, il s'étonne de savoir parler l'athabascan) et qui passe son temps à suivre la piste de chevaux non ferrés et à flirter pendant que d'autres victimes se font tuer tous les deux chapitres.
Tout du long, j'ai attendu "patiemment" qu'un indice vienne réveiller Santamaria mais..rien ne vint, sauf le coupable qui s'offrit à lui (!)
Les autres personnages ne sont guère plus développés, entre la famille White tout droit sortie d'un épisode de Derrick, Michelle l'institutrice qui fait les yeux doux à Santamaria et le sheriff Applethorn qui n'est jamais là quand il le faut, on s'ennuie vite...
Quant à l'histoire du peuple navajo et des fameux guerriers de la nuit, j'ai vraiment eu l'impression qu'elle n'avait pour but que de faire oublier au lecteur l'absence d'intrigue.
La fin était pipée depuis le début, il n'y avait que Santamaria pour ne pas s'en rendre compte !
Un roman trop lisse, trop mou, du moins pour un adulte.
Lien : http://contesdefaits.blogspo..
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Un western moderne très sympathique !


Première lecture pour moi d'un roman de Jean-Pierre Andrevon et j'avoue que je suis conquise. Ça commence comme une banale enquête de meurtre. Bon, peut-être pas si banale que ça : l'arme du crime est une flèche dont la pointe en silex est identique à celles utilisées par les navajos cent cinquante ans auparavant. L'agent du FBI Val Santamaria, lors de ses investigations, découvre que l'assassinat a été orchestré par des indiens chevauchant de véritables appaloosas comme leurs ancêtres. Insaisissables comme des fantômes, à croire que c'est après le vent que court notre enquêteur. Mirage ou réalité ? Car les rêves étranges que Val fait, petit à petit, au détour du récit, donnent une note d'imaginaire à l'histoire. Mais où s'arrête le songe et où commence la vérité ? À vous de lire...

Le personnage de Val Santamaria donne toute la force au récit...

La suite sur mon blog (voir ci-dessous)
Lien : http://kamanaschronicles.blo..
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
L’agent spécial Val Santamaria put embarquer en milieu d’après-midi dans un bimoteur de la compagnie intérieur Southwest au Phoenix-Mesa Airport, pour un vol court et sans histoire jusqu’à l’aéroport de Window Rock, au sud de Fort Defiance. Là, il loua à la compagnie Hertz un 4 x 4 Toyota Land Cruiser de 239 chevaux qui le conduisit à son but au bout d’une petite demi-heure de route rectiligne, au milieu du désert sur lequel de longues ombres violettes commençaient à s’allonger. Fort Defiance se présentait sous l’apparence d’une petite ville proprette, aux maisons basses, étalée contre la frontière avec le Nouveau-Mexique. Il gagna tout de suite sa chambre, retenue par l’agence au motel 110 Road, situé en bordure de la susdite route qui remontait vers le nord de l’État.

Au cours du vol, Val avait eu le temps de parcourir une brochure au sujet de ce qui allait être sa base pour la durée de la mission. Fort Defiance – Tséhootsool en langue athabascane, celle du peuple navajo – n’avait été au départ qu’un fortin construit en 1851 pour maintenir la paix blanche sur le « Dineh bikeyah », le Territoire indien. Comme attendu, sa maigre garnison avait été harcelée par les Natives, avant que l’endroit ne soit abandonné en 1861, au début de la guerre de Sécession. Cependant, les raids incessants des Navajos contre les colons avaient fini par pousser le gouvernement à intervenir. D’où une répression féroce conduite par l’armée, où des milliers de Navajos avaient péri et les survivants déportés, avant de pouvoir s’établir à nouveau sur une portion de leurs terres ancestrales – pour tout dire une réserve, Fort Defiance étant devenue agence indienne. Cent quarante ans plus tard, la paisible bourgade ne comptait guère que 4000 âmes.
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La nuit est rousse, couleur de la pleine lune ouverte dans une étroite bande de ciel fuligineux, œil de cyclope à la sclérotique ensanglantée. L’homme se tient plaqué à la paroi du canyon dont il sent dans son dos les aspérités rocheuses lui entrer douloureusement dans les côtes. Il doit serrer les paupières, cligner des yeux à cause de la poussière soulevée par le vent qui balaye le défilé, criblant sa figure de grenailles infinitésimales.

L’homme sursaute, ses omoplates entrent un peu plus durement encore en contact avec la roche. Il a cru… mais non, ce n’est qu’une boule d’adobe qui roule en cahotant, charriée par la bourrasque. Ce vent moite ne cessera-t-il jamais ? Les rafales de sable rouge lui masquent toute visibilité au niveau du sol à guère plus de dix mètres. Comment, dans ce cas, faire face avec efficacité à l’approche de l’ennemi invisible ? Le hurlement sourd du vent qui lui corne aux oreilles étouffe tout autre bruit alors que, dans sa situation, une audition aiguisée peut être le meilleur facteur de survie.
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À peine cette idée eut-elle traversé son esprit que la douleur explosa. Il hoqueta, rejeta une bouffée d’air. Une barre de fer brûlante lui traversait le corps de part en part. À cet instant, un second choc, plus violent encore, se produisit au milieu de sa poitrine, le poussant en arrière. Ses genoux fléchirent. Alors qu’il basculait et que le monde tournoyait, il s’aperçut qu’une seconde flèche était venue se planter sous son sternum. En plein cœur, eut-il le temps de penser. Il m’a tué…

Un diagnostic qui ne souffrait d’aucune contestation. Alors que son dos heurtait durement le sol de la sente pierreuse, Philip White était déjà mort. S’il avait eu l’occasion d’inspecter les dards fatals, il aurait constaté qu’ils étaient faits d’une pointe de silex taillé et d’un manche de genévrier, avec un empennage de véritables plumes d’aigle. Des flèches comme en utilisaient les guerriers apaches ou navajos cent cinquante ans plus tôt.
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Sa situation ? Quelle situation exactement ? Il se trouve dans la partie la plus étroite du canyon de Chelly, dont les hauteurs abruptes culminent à plus de trois cents mètres au-dessus de sa tête. L’homme se décolle de la paroi, contourne un éperon qui lui masque le prolongement du défilé, parcourt au pas de course une vingtaine de mètres, la tête penchée, le large bord de son chapeau le protégeant tant bien que mal des flagellations minérales. Il se blottit à nouveau dans un renfoncement, arme levée. Cette fois, il en est sûr, il a entendu quelque chose, émanant d’une distance imprécisable devant lui. Des pas précautionneux ? Un cheval dont les sabots ont été enveloppés de chiffons pour étouffer le bruit de sa progression ?
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Une détonation retentit, aussi violente que si le tonnerre avait éclaté dans ses tympans. La flamme jaune du départ l’éblouit, il entend la cartouche éjectée tinter sur le sol. Agité de tremblements, il se rend compte avec retard que les mots ont été prononcés dans une langue étrangère, gutturale. Une langue qu’il ne parle pas, qu’il ne saurait pas même nommer. Pourtant, il a parfaitement compris le sens des mots.
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15 mars 2021 Rencontre avec Jean-Pierre Andrevon, Romancier et Scénariste de Science-Fiction. Modération : Julien de la Jal
Un entretien où il est question de "Gandahar", de René Laloux, Philippe Caza, un peu de Roland Topor et de Arthur C.Clarke, Le travail du Furet et du dernier ouvrage de JP. Andrevon "100 ans et plus de cinéma Fantastique et de Science-Fiction" donc de cinéma en général.
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