Les chroniques de la lune noire... toute mon adolescence. J'ai lu et relu cette série de bandes dessinées, je ne sais combien de fois. Depuis, je l'avais un peu oubliée, étant restée chez mes parents, jusqu'à ce que je retombe dessus récemment et que je découvre qu'un tome 0 était sorti, racontant le prequel de toute cette saga.
Pour vous résumer rapidement, Les Chronqiues de la lune noire relatent l'histoire de Wismerhill, un être à moitié elfe commandant aux vents, et de ses compagnons : un elfe voleur, un succube envoutant, un géant sanguinaire et un samouraï énigmatique. Ils devront évoluer et trouver leurs places dans cet univers dominé par les conflits entre les puissances divines.
Dans le prequel, on découvre comment le prince des Nuées, après un pari avec le démon Pazuzu, séduisit la mère de Wismerhill, une elfe qui avait épousé un vieux seigneur taciturne et qui était prisonnière en son propre château. On y apprend aussi comment le véritable père de notre héros manipula les événements à sa guise pour faire de lui ce qu'il est au début de la série. On y voit l'importance des vents, combien ils prennent soin de la mère et de son enfant.
J'ai retrouvé avec grand plaisir l'humour et le franc parlé, souvent grossier, de cette BD. Certes, l'histoire est un peu rapide, mais elle pose bien les bases. Les dessins sont plus travaillés que dans les premiers tomes, les couleurs plus vives, Angleraud ayant succédé à Pontet et à Ledroit.
Si vous ne connaissez pas cette série, que vous aimez l'héroïc fantasy sombre et décalée, je vous la recommande vivement. Bien que sortie pour la première fois en 1987, cette BD demeure une pépite intemporelle.
Attention : pour public averti
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Un dessin plutôt sympa, dans mes goûts, mais un scénario qui manque cruellement d'originalité. Vu et revu des millions de fois dans le genre. Dommage. En espérant que les tomes suivants soient un peu plus convaincants.
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Et puis le prince démon entreprit de la séduire. Cela ne lui fut pas trop difficile, il connaissait tout d'elle. Il avait longtemps écouté ses chants dans lesquels elle avait confiés tous ses désirs et ses espérances.
Vidéo de François Froideval