Tout ne semble pas aller au mieux pour Victor... Malgré le succès de son émission de radio et de son nouvel appartement qui l'éloigne de sa mère, il découvre maintenant que son père travesti, qui s'est barré quand il n'était encore qu'un gamin, habite dans le même immeuble que lui et que son compte est à découvert. Convoqué par Mme Walter du Crédit Paysan, elle lui informe que son découvert est très important et que son salaire ne couvrira jamais ses dépenses, le plus souvent inutiles d'ailleurs tel qu'un fauteuil massant ou un vidéoprojecteur. Dans un premier temps, Victor décide de demander une augmentation (plutôt conséquente) à son patron. Qui refuse, bien sûr. Puis, un auditeur a la bonne idée de lui suggérer la colocation. Enthousiaste à ce nouveau mode de vie, il se met en quête d'une fille (évidemment), mignonne, bien roulée... Pas exigeant, le gars!
Et lancé comme il est, il a décidé de passer son permis. L'affiche du permis à 1€ par jour parait vraiment alléchante. Pas sûr que Victor ait compris le sens de ce message...
Kivalaséki? C'est à nouveau Victor que l'on retrouve dans ce troisième volet qui se lance à fond dans de nouveaux projets. Mais, bon, on peut pas dire que ce soit la forme olympique pour ce looser né. Ne faisant nullement ses comptes et dépensant à tout va, c'est la conseillère du Crédit Paysan qui voit rouge. Victor n'a même pas l'air de comprendre ses menaces. Evidemment, la colocation est un excellente idée mais une colocation avec Victor, ça doit pas être facile tous les jours...Cet éternel gaffeur, ce lourdaud, cet à-côté-de-la-plaque... bref, ce Victor un peu neuneu n'en rate pas une dans cet album. On a même l'impression que cela empire! Heureusement que ses "amis" de la radio le soutiennent mais surtout que son psy l'écoute toujours autant raconter ses angoisses.
Diego Aranega nous offre un scénario linéaire, enchaînant logiquement les scénettes, à raison de 2 par page. L'ensemble est tout à fait cohérent et la chute prête à sourire. le p'tit bonhomme reste attachant malgré tout.
Victor Lalouz, La rançon du succès se paie cher!