Une histoire que Saga m'a racontée

Les résidences d'auteurs ou d'illustrateurs sont parfois des moments très spéciaux qui leur permettront de rencontrer plus rapidement leurs histoires, autrement que d'attendre qu'elles leur viennent par l'inspiration, l'envie d'aborder un thème et de chez eux.
Cet album, "Une histoire que Saga m'a racontée", est le produit d'une résidence d'artiste, une commande.
La commande certe pourra parfois avoir une connotation négative chez certains lecteurs (plutôt les grands) qui n'y verront pas l'action de la sincérité de l'auteure sur un sujet, la démarche personnelle de l'artiste. Pourtant la beauté des images pourra-t-elle nous mentir ici?
L'art de l'illustration de l'auteure pourra agréablement nous séduire mais nous adhérons aussi, nous, à son texte, à son angle choisi pour nous raconter l'Islande.
En lisant, en s'imprégnant de ses images, on ne  pourra le nier, l'inspiration aura bien pris aussi ses quartiers avec l'auteure Suzanne Arhex ici en résidence islandaise.
Non, l'inspiration n'a pas vraiment de maison et voyage partout elle est réclamée à vol d'oiseau, même jusqu'en Islande (le lieu de la Résidence d'artiste), c'est heureux.
La technique ne commandera pas tout, chers jeunes lecteurs, nous devrons faire confiance à Suzanne Arhex et c'est en effet également l'inspiration couplé du talent qui zestera le tout d'un supplément de fraîcheur, d'un bonus d'originalité et nous aimerons cela, c'est en d'autres termes la bonne surprise.

Ca sera donc l'occasion de raconter aux jeunes enfants du monde entier une aventure sur le lieu, peut-être peu connu. L'Islande, c'est un peu le bout du monde, pour la plupart d'entre nous.
L'auteure Suzanne Arhex imaginera une histoire que la petite fille de son histoire, Saga, lui aura confié.
Saga est une gamine coquine et affable.
Toute seule et attendant le retour de sa maman pêcheuse, elle tiendra compagnie à l'auteure que l'on ne verra pas mais que l'on lira de temps en temps.
Saga aura aussi un peu la bougeotte à l'image.
L'auteure est-elle amusée?
Nous, nous craquons pour ce petit bout de chou couverte contre le froid.
Ca sera justement l'occasion pour elle de lui raconter, à l'auteure, sa connaissance des baleines et une petite anecdote à ce sujet.
Nous aimerons le ton naturel et espiègle de la petite fille, les superbes images d'Islande restituées par ses souvenirs et également stylisées par l'auteure-illustratrice.
Les personnages seront peu de choses dans cet immense décor de roches et d'eau.
Nous aurons l'impression de nous sentir au chaud comme les personnages sous les petites laines et d'avoir les joues rougies de froid par le vent.
Cela se résumera à une rencontre mais qui au final permettra d'imaginer un livre (même si Saga est imaginaire).
C'est pas un plaisir, cette résidence?

Tout d'abord, je remercie les éditions La Partie et Babelio pour cet album reçu dans le cadre de la Masse critique, même si je n'ai malheureusement pas grand chose à dire de bon dessus.
Il y est question d'un petit port d'Islande et du traitement de la baleine (de la chasse d'autrefois au tourisme animalier d'aujourd'hui).
Les illustrations sont froides (certes, pour représenter un pays polaire, on peut penser que c'est logique, mais le minimalisme accentue parfois cette froideur) et d'un style naïf que je prise peu.
Hélas, le texte est très loin de rehausser l'ensemble. L'histoire est bien insipide, si l'on peut appeler ça une histoire, et le choix étrange d'un dialogue à deux avec Saga, la petite islandaise, et un autre personnage dont on ne sait pas vraiment de qui il s'agit (le narrateur, a priori un jeune touriste, qui n'apparaît pas ou quasiment pas à l'image) ne va clairement pas faciliter la compréhension, et donc l'intérêt des jeunes lecteurs, et je sais de quoi je parle, c'est un peu mon métier.
N'oubliant pas le coeur de cible, je précise que j'ai demandé à mon fils de le lire sans lui faire part de mon opinion pour en avoir le coeur net, et qu'il l'a jugé sans intérêt.
Voilà, désolé mais pour moi, c'est non.

On y trouve l'esprit des baleines à chaque page, grossierement dessinées ou simples formes rappelant les géantes ,parfois naïves, comme sous le crayon des enfants. Poésie.
Et Saga, enfant aux cheveux de soleil, nous raconte ce qu'elles étaient avant, et son grand-père avec son.grand couteau les chassait. TROP. Et maintenant ne reste que l'esprit des baleines, partout, comme un rappel, une nostalgie de la jeunesse.
Les textes sont justes et sans fioritures.
Les 3 dernières pages se passent de commentaires.
A mettre entre toutes les petites mains.
Merci à Masse Critique et aux éditions La Partie

Ici, nous suivons Saga qui nous raconte l'histoire des baleines et de leur presque disparation.

J'ai beaucoup aimé cet album. Au travers les yeux d'une petite fille, nous pouvons découvrir l'histoire de la surpêche et de l'exploitation intensive des baleines. Malgré le sujet grave, j'ai trouvé que l'histoire était douce, sans jugement. Ce qui c'est déroulé est un fait, on ne peut pas revenir en arrière mais en même temps, il y a une note d'espoir à la fin.

Si je dois trouver un défaut, c'est que je n'ai pas vraiment aimé les illustrations. Mais c'est assez subjectif et ça n'appartient qu'à moi.

Je pense que c'est un album parfait pour une première approche de l'écologie.

[Livre pour enfant]
Une ode à la vie.
Suga est une petite fille islandaise. Son grand-père, il chassait les baleines. Mais les baleines, elles disparaissent...
Un livre court, pour enfants, intéressants pour introduire la notion d'écologie aux enfants. La plupart des illustrations sont très sympathiques, notamment les habitations, les fjords et la mer. le visage des personnages est, quant à lui, très simpliste mais c'est probablement un choix de la dessinatrice.

En vérité, un album mignon, sur l'écologie et sur le monde. Je pense cependant qu'il existe des oeuvres plus touchantes encore pour parler de la Terre et de ses humains.