Je viens de finir le 23e album des Trolls de Troy, "Art brut".
Déçu.
Un tome facile qui repose, hélas, sur des monceaux de préjugés. Pas de chance pour Christophe Arleston, je connais tous les milieux ou pays qu'il tourne en dérision. Dès lors, je ne peux que constater la pauvreté du scénario, dont les traits d'humour tombent à plat. Aucune aventure, aucun suspense. Seulement des caricatures d'artistes célèbres et des gags en cascade. Les rares sourires qui m'ont été arrachés relèvent des jeux de mots sur les noms des personnages.
La seule réussite repose sur les planches de Jean-Louis Mourier, en fin d'album, amusants pastiches d’œuvres très connues à la sauce trolle.
Un opus qui ne restera pas dans les annales.
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Quand les Trolls de Troy se frottent à l'Art parce qu'une princesse du désert ne se mariera qu'à l'issue d'un concours de peintres, occasion d'une Exposition Universelle... on se doute si on connait la série de BD que ça va mal se finir pour les humains, même avec leurs pouvoirs magiques.
Ce tome est une parodie qui revisite le monde actuel, les figures marquantes de la peinture, et même la scène culte de la distribution de potion chez Obélix et Astérix : bref, c'est plein de second degré culturel.
Ça donne des gags souvent faciles mais quand même c'est drôle. Et la finesse est dans l'illustration, qui nous fait le cadeau de quelques pages bonus "exposition des tableaux trolls" absolument savoureuses.
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Encore un très bon tome des Trolls de Troy.
Avec cette fois une compétition ! Celle de dessiner le plus beau troll.. Oui mais encore faut-il pouvoir les approcher ?!
Après tout un stratagème, les trolls se voient prisonniers et enchanté à poser pour les peintres lors de l'exposition universelle.
Prit au jeu, les trolls vont eux aussi vouloir peindre et se dessiner.. Ce qui donne des résultats assez étonnant.
Merci pour les magnifiques tableau revisité à la fin, de quoi nous faire sourire et passer un bon moment.
Elise__♥
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Pour un concours créer par les humains, les Trolls se retrouvent en plein désert. Ils sont envoûtés pour devenir sujets de peintures d'artistes, celui qui fera le plus beau tableau de Troll obtiendra la main de la fille du Khalif. Évidemment, malgré toutes les précautions prises, cela ne se passe jamais sans danger de kidnapper des trolls…
L'histoire est plutôt sympathique avec pas mal d'humour. L'album se termine par une série de tableau des artistes qui ont réussi à peindre un sujet Troll.
Ce n'est pas le meilleur des albums encore une fois, la série commence à s'essouffler mais ce 23eme opus reste tout de même drôle, et c'est là l'essentiel…
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Mourier s’est surpassé dans un exercice de style pas forcément évident. Quel talent ! Vous découvrirez même une spectaculaire Scène « d’Arsène » sur 4 pages qui se déploient en panoramique ! Les éditions Soleil savent soigner et mettre des moyens sur une de leurs séries phares (à l’instar du dos de couverture, avec un dessin inspiré de Klimt, traité au vernis sélectif s’il vous plait !).
Lire la critique sur le site : Sceneario
D'une implacable constance, toujours aussi drôle et inventif, "Trolls de Troy" continue de nous séduire et nous faire rire ! Un 23e tome à la thématique artistique sous l'influence de Jean-Louis Mourier.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Tiens, quelqu'un a oublié des croquis ?
Je crois que nos amis poilus ont fait ça eux-mêmes….
Etonnant cette façon de déstructurer le réel et de questionner l'intime par cette approche transfigurée d'une émotion pure, méta-picturalisée.
Sérieux, tu trouves ça bon ?
Non, je déconne.
p.3-4.
- Tu voudrais épouser un nouveau harem ?
- À vrai dire, je pensais plutôt à ton mariage, ma fille...
- Tu es sérieux, là ?
- Ben oui. Je suis marié vingt-sept fois, toi zéro. C'est ton tour, maintenant !
- Et si je ne suis pas consentante ?
- Princesse, c'est pas un métier dont tu peux démissionner. Le mariage fait partie du boulot. Mais rien ne t'oblige à consommer. Après la cérémonie, tu peux toujours divorcer !
- J’avoue, je suis un imposteur.
- je ne te crois pas : les nains sont beaucoup plus petits, et je ne t’ai rien vu poster.
p.14.
Sage d'Eckmül : Le vénérable Rysta Fuquatou vous présente ses respects Ô puissant Khalif Hopeïdemerfeil.
Princesse Perypoï : Et à moi, rien ? Un sale phallocrate, votre Fuquatou !