La fin de ce tome me fait un peu peur, même si je doute franchement que
Hinako Ashihara ferait cela à son héroïne, j'avoue que c'est un peu angoissant. Mais revenons au début de ce tome sept.
Nous avons droit à deux sauts dans le temps. Un premier de deux ans. An va être majeure (20 ans au Japon) et c'est un tournant assez décisif pour la jeune femme. D'un point de vue symbolique mais aussi par rapport à son futur. Elle décide même de retourner dans son village natal pour revoir ses anciens amis, et donc Daigo. Ils ont une conversation franche, plus que douloureuse même si à la base, elle devait les aider à avancer tous les deux. le point « positif » est que Daigo décide de parler de la mère de An et de mettre enfin des mots sur la douleur de la jeune fille, ce que personne n'avait osé faire jusqu'à présent. Je ne sais pas si cela a vraiment aidé An, j'en doute même un peu car même si elle en a conscience, elle ne semble pas vouloir ou pouvoir y faire quelque chose.
Le deuxième saut dans le temps est de six ans. Oui, les choses vont très vite. An a maintenant 26 ans. Et c'est sûrement la partie du tome que j'ai la plus détesté. Elle semblait aller mieux, mais un événement se produit, une décision qu'elle prend que j'ai trouvé très stupide et irréfléchi. Je n'ai toujours pas réellement compris pourquoi elle a fait ce choix. Les choses « s'arrangent » si l'on puis dire, mais il y a quelque chose qui se brise encore une fois en An. Et le fantôme de Miwako réapparaît. Je parle au sens figuré, bien entendu, rien de fantastique dans ce shojo. Et c'est cela qui me fait le plus peur. L'impression que An va poursuivre ce cercle vicieux sans s'en rendre compte. C'est triste, car au final, elle ne semble pas avoir évolué du tout. C'est sûrement le plus dur à voir.
Il reste encore trois tomes et j'espère vraiment que la mangaka choisira une fin heureuse pour ses héros et pas une fin mélancolique. Je garde espoir.