Dans un coin un peu paumé de notre belle campagne, Matt vit dans la grande maison que lui a léguée sa grand-mère. Il n'est pas seul, en plus de ses ruches dont il s'occupe avec amour : Lancelot et Guenièvre vivent avec lui. Ne cherchez pas Arthur et Merlin (quoique finalement la fée Morgane n'est pas très loin), Lancelot et Guenièvre sont le chat et le chien de Matt, qui vivent heureux dans cette belle maison, à courir la campagne et les champs de fleurs.
Et il y a aussi Ben, l'amoureux de Matt, qui vient le rejoindre le week-end, Ben qui travaille en ville, à une heure de route, Ben le citadin qui rêve que Matt vienne s'installer avec lui pour qu'ils puissent passer plus de temps ensemble, étant même prêt à supporter Lancelot (gentil, le chien) et Guenièvre (dixit l'envoyée du diable...). Mais pour ça, il faut que Matt vende sa maison... et Matt hésite, il aime cette maison, les souvenirs qui s'y rattachent, la nature, mais comme il aime aussi Ben...
Sauf que nous sommes en Mars 2020 et qu'un certain confinement pourrait bien changer la donne.
Abel Assecq est une auteur pour qui j'ai une tendresse particulière : je la suis quasiment depuis ses premiers romans et c'est toujours avec une grande curiosité et beaucoup de plaisir que je plonge dans ses romans, épatée par son imagination fertile et la diversité de son univers.
Encore une fois, j'ai passé un super moment avec cette jolie histoire, entre fantastique et ode à la nature. Abel nous livre un joli conte où nous plongeons dans les pensées de Lancelot et de Guenièvre, et assistons aux manoeuvres de cette chatte machiavélique pour tenter de faire partir Ben.
C'est drôle, c'est attendrissant, c'est rafraichissant, j'ai fini le roman avec un grand sourire, et ça, c'est toujours bon à prendre !
Merci à Abel de me renouveler sa confiance et de nous proposer de si jolis moments, j'ai encore une fois hâte de me plonger dans le prochain.