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sur 207 notes
Avant tout, je tiens à remercier les Éditions Robert Laffont, Glenn ainsi que Cécile pour leur confiance. Après deux livres découverts et dévorés chez eux, j'ai fini par me dire que la collection La Bête Noire est une valeur sûre. Et Tout le monde te haïra n'a pas fait exception à la règle. Ce livre est dangereusement prenant.

L'histoire se déroule dans une petite ville de l'Alaska et commence par un meurtre que personne ne s'explique. Nous suivons plusieurs personnes en parallèle. Il y a d'abord Tracy, lieutenante et mère de famille, qui découvre avec ses collègues le corps d'un homme assassiné dans de sordides conditions. Puis de l'autre côté, il y a Nimrod Russel, l'ancien coéquipier de Tracy, qui a été contraint de démissionner il y a quelque temps. Nimrod est désormais détective privé, et lorsqu'il croise la route d'Alice, une jeune femme cherchant à retrouver la trace de sa soeur, son destin prend un tournant totalement inattendu. Et enfin dans un endroit bien mystérieux, il y a Vassili, un personnage que nous suivons de sa prime enfance jusqu'à l'âge d'homme, sans en comprendre les raisons. On ne le sait pas – on s'en doute peut-être – mais ces quatre personnages sont liés. Liés par un mystère qu'Alexis Aubenque se fait un plaisir d'entretenir.

Force est de reconnaître qu'après Les Fauves et après Tu tueras le Père... Tout le monde te haïra est une découverte tout aussi appétissante. Moi qui n'ai jamais trouvé grand intérêt aux thrillers, j'en deviens peu à peu accro avec La Bête Noire.

Tout le monde te haïra est une lecture pour le moins singulière qui m'a fait passer par toutes les émotions possibles et imaginables. J'avais cette impression persistante d'être catapultée dans un film. Mon coeur a fait de furieuses ruades dans les moments où ça se corsait. La tension est palpable, et difficile de lâcher le livre lorsque les mystères gagnent autant d'ampleur !

Il est très facile de s'oublier dans cette lecture, et quand on est bien dedans, on doit se faire violence pour manger et vaquer à d'autres occupations. Je me suis retrouvée poussée par une drôle d'addiction (mêlée à une certaine appréhension, évidemment), les pages défilent, défilent… Et on ne s'en rend compte que plus tard, lorsque le roman est terminé et que la frustration nous prend à la gorge.

L'auteur nous mène par le bout du nez une bonne partie de l'histoire. On ne sait jamais sur quoi on va tomber à chaque nouvelle page entamée. La surprise est toujours totale. J'ai rarement vu quelqu'un aussi bien entretenir les questionnements, c'est assez fabuleux. Alexis Aubenque nous offre 3 points de vue. Au début, difficile de faire les liens entre ces trois personnages tous très différents. Puis les interrogations émergent en bloc à partir d'une mort sauvage, une disparition et un naufrage vieux de 100 ans. Je défie quiconque de trouver le lien existant entre ces éléments. D'habitude j'ai toujours du flair, là j'ai dû capituler, je devais être enrhumée !

Le livre se dévore tellement vite, et la plume efficace d'Alexis Aubenque y est pour quelque chose ! Les chapitres sont courts et se terminent chaque fois avec un cliffhanger qui laisse le lecteur comme deux ronds de flanc ! Et à chaque fin de chapitre, on change de personnage évidemment, ce qui est encore plus contrariant, car on aimerait tout avoir en même temps. On aimerait connaître les moindres détails dès le début. Alors on dévore et on dévore, en oubliant que les heures s'égrènent et qu'il est... 4 heures du matin (oui, oui, sans rire).

Et puis à 100 pages de la fin, on fait un rapide bilan et on se rend compte qu'on n'a pas la moindre piste qui se profile au loin et pas un seul suspect. J'avoue que j'ai eu un peu peur à ce moment-là. L'auteur a tellement bien mené sa barque que je me suis demandé si la fin en vaudrait vraiment la peine. Lorsque je me suis aperçue qu'il ne me restait plus beaucoup à lire et que les révélations explosaient de toutes parts (même si je n'avais pas plus de pistes ici qu'au début du livre), je me suis sentie euphorique. Euphorique parce que j'allais enfin connaître ce qu'il en était, j'allais savoir, après 400 pages à mariner dans mon jus.

Et la fin ? Tout s'accélère, les chapitres deviennent très très courts et renforcent cette impression qu'on approche du bouquet final. le plus drôle c'est que l'auteur parvient encore à nous enfumer avec de nouveaux mystères à partir des révélations déjà faites. On en vient à douter de tout, à ne croire personne. Plus on en apprend, moins on comprend comment tout cela est possible. Et croyez-moi, c'est démesurément difficile de ronger son frein en attendant de tout comprendre.

Lorsque j'ai enfin su ce qui se jouait, j'étais horrifiée. Cette fin, c'est un étalage de la cruauté humaine dans toute sa sinistre splendeur. C'est un pied de nez à nos valeurs, c'est comme si nous n'avions rien appris de nos erreurs… mais c'est aussi criant de réalisme. Vous ne comprenez rien à ce que je dis ? Haha, je ne peux pas être plus claire, pourtant ! Ce que ce roman dépeint pourrait très bien se dérouler sous notre nez, à notre époque, à l'insu de tous. de quoi tourner paranoïaque…

Je précise – et je tiens cette information de Justine du blog Lire-une-passion – que ce n'est que le début du voyage et que tout n'est pas terminé. Parce que oui, il reste un dernier mystère laissé là par Alexis Aubenque et qui n'a pas été résolu. Moi frustrée ? Eh bien… peut-être que oui, un peu !

En résumé, ne passez pas à côté du nouveau thriller de Robert Laffont. Non seulement cette petite merveille vous fera passer une nuit blanche, mais en plus, je gage que vous ne trouverez pas les réponses à vos questions avant que l'auteur en ait décidé autrement !

Lien : http://april-the-seven.weebl..
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Premier roman d'Alexis Aubenque, reçu dans le cadre d'une opération privilégiée de Masse Critique. J'en remercie Babelio et La Bête Noire des Editions Robert Laffont. Cet auteur français que je ne connaissais pas, s'est tout d'abord investi dans la science fiction puis dans le thriller.
"Tout le monde te haïra" nous embarque dans trois affaires différentes. D'abord dans le passé, avec les cadavres de marins qui surgissent des profondeurs d'un bateau prisonnier des glaces disparu depuis les années 20 mais sans que l'on retrouve les corps d'une centaine d'orphelins disparus avec eux. Ensuite avec Alice, qui arrive à White Forest, petite ville côtière, point d'escale des croisières pour l'Alaska et qui recherche sa demi-soeur journaliste disparue dans l'indifférence. Pour terminer, le meurtre sauvage d'un homme sans histoire, un notable éventré à l'aide d'un hakapik, l'arme que les inuits utilisent pour abattre les phoques et retrouvé pendu par les pieds dans sa grange.
La lieutenante Tracy Bradshaw doit résoudre le meurtre alors qu'Alice engage Nimrod Russell, détective privé et ex-collègue de Tracy, évincé de la police pour une sordide affaire, pour retrouver sa soeur.
Aubenque utilise la narration à la troisième personne du singulier ce qui donne plusieurs points de vue. Celui de Nimrod, celui de Tracy et celui d'une troisième personne dont l'identité n'est dévoilée qu'à la fin du roman.

J'ai élaboré, au fur et à mesure de la lecture, un schéma, j'ai tenté de rejoindre les indices entre eux mais tout est bien plus compliqué qu'il n'y parait, autant au niveau de la disparition sur laquelle enquête Nimrod qu'au niveau du meurtre sauvage échu à Tracy.
J'avais bien une petite idée mais Aubenque m'a vraiment surprise.
Au départ, honnêtement, l'histoire m'a parue longuette, le temps que tout se mette en place, le ton du livre m'a semblé sans conviction et les personnages assez traditionnels, ce qui fait que ma première impression était plutôt négative. Ensuite ce livre est devenu un page-turner, j'ai eu du mal à le lâcher, curieuse de voir où Aubenque allait m'entrainer.
Et surtout, cela m'importait de savoir le pourquoi de construire son livre sur les côtes glacées du Sud de l'Alaska.
Je me demande aussi pourquoi Aubenque sème autant d'indices inutilisés dans son histoire: les cauchemars du fils de Tracy, le père tortionnaire responsable des maltraitances de Nimrod... Y aura-t-il une suite ?
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Je suis ou plutôt j'étais une « Aubenque's novice », mais j'ai été intronisé. Et je dois dire que j'ai beaucoup aimé le style dès les premières pages. L'auteur parvient de suite à interpeller le lecteur, il faut dire qu'il nous dépeint des personnages passionnants, dans un lieu hors du commun où les habitants ont une vie à part.
Nimrod et Tracy m'ont tout simplement séduite dès les premières lignes, leur relation si particulière, le passé de Nimrod mais aussi sa chienne Leïka, la vie de Tracy qui alterne entre sa famille et son boulot de flic si prenant, ses enfants, plus particulièrement son fils… Et puis, ajoutez à cela deux enquêtes parallèles svamment ficelées et le tour est joué, vous êtes fan du style d'Alexis Aubenque.
Il vous embarque donc en Alaska, alors prenez vos cache-nez et vos doudounes car je peux vous assurer que vous y êtes pour un moment car comme moi, vous ne pourrez vous empêcher d'enchaîner sur la suite des aventures de nos deux héros, avec Aurore de sang, dont je parle très vite.
Lien : https://livresque78.wordpres..
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Un groupe de touristes effectue une plongée sous-marine dans les eaux du Sawyer Glacier en Alaska, une sortie estivale mais qui va mettre en émoi la ville de White Forrest, en effet, ces plongeurs vont découvrir un navire disparu depuis les années 1920, de nombreux corps ont été retrouvés à bord, que des adultes, aucun enfant, et pourtant le registre de bord faisait mention de la présence d'une centaine d'orphelins russes !
Une journaliste s'est intéressé de près à cette affaire, elle a disparu, selon les dires de son mari et de ses amies elle aurait fui avec un autre homme, ce n'est pourtant pas l'avis de sa jeune soeur qu'elle ne connait que depuis peu, Alice a sacrifié son compte en banque pour venir en Alaska, mais pour rien, la police ne veut rien entendre, d'autant plus que sa frangine jouait dans la catégorie casse-couilles, mais c'était sans compter sur l'aide providentielle de Nimrod Russel, ex flic devenu détective privé.
Pendant ce temps, Tracy Bradshaw, ex coéquipière de Nimrod, est en cherche d'une affaire particulièrement glauque, un entrepreneur de la ville est retrouvé pendu par les pieds, éventré à l'aide d'un hakapid, arme inuit traditionnelle.
Tracy et Nimrod, ex collègues mais surtout amis très proches, vont se retrouver à collaborer sur ces deux affaires qui n'ont pourtant aucun lien , en apparence ...

Depuis mon tout premier livre de Alexis Aubenque, je suis sous le charme mais depuis quelques temps et surtout son avant-dernier bébé "Ne crains pas la faucheuse", il sorti de son jeu la carte du très noir avec un soupçon de glauque, et ça lui va à ravir et surtout, qui nous ravi, nous ses lecteurs ! C'est la petite touche supplémentaire qui rendent ses histoires encore plus addictives et qui rendent l'attente de la prochaine encore plus dure à supporter !!
Pour en revenir à celui-ci, on continue notre exploration du continent américain, mais avec des nouveaux personnages, o combien charismatiques, des personnages ayant leur part d'ombre et sur qui on brûle d'en savoir plus, l'intrigue est constante, prenante, angoissante et ce final !! OMG, impossible de le voir venir, un truc de malade, un grand bravo et merci pour ce voyage, qui ne fut pas de tout repos, mais ne m'empêche pas d'en vouloir encore !!!
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Je remercie Babelio et les éditions Robert Laffont qui m'ont permis de lire pour la première fois une oeuvre d'Alexis Aubenque; auteur dont j'avais largement entendu parler sur internet mais sur lequel je n'avais encore jamais eu l'occasion de me pencher.

Pour information cet ouvrage est le 3ème d'une nouvelle collection chez Robert Laffont intitulée “bete noire” dont font partis aussi les romans de Sandrine Dazieri “Tu tueras le père” et d'Ingrid Desjours Les Fauves”.

Premier constat : le style de l'auteur est très accrocheur. Pas besoin de termes trop recherchés pour faire passer les sentiments du papier vers notre corps. Ce n'est pas aussi gore qu'un Chattam ou scientifique qu'un Thilliez mais malgré tout, on sent que l'auteur a un rapport très particulier au thriller, ce qui fait que sa plume nous balade de grosses intuitions en cul-de-sac et de témoins clés en suspects tout trouvés. L'auteur sait donc jouer avec nos nerfs. Et c'est grace à cela que les pages se tournent aussi vite et que l'on dévore les chapitres qui sont très courts mais plutôt bien rythmés jusqu'à un final époustouflant.

Deuxième constat : les personnages sont très humains et donc forcement très attachants. le lien qui existe entre la lieutenante Tracy Bradshaw et le détective (ex flic) Nimrod Russell est très fort; plus que de l'amitié c'est bel et bien de l'amour que se portent ces deux personnages.

Troisième constat : j'ai aimé l'originalité des lieux de l'intrigue. J'ai deja lu pas mal de livre d'auteurs de thrillers français mais c'est la première fois que je lis une histoire qui se déroule en Alaska et je dois dire que ce roman m'a donné envie de voyager pour aller affronter le froid polaire, pour m'extasier devant la beauté des paysages mais aussi pour aller à la rencontre des inuits.

Je suis donc satisfait de cette lecture qui pour moi est à la fois une découverte mais aussi la confirmation qu'il faut avoir au moins un livre d'Alexis Aubenque dans sa bibliothèque lorsqu'on est fan de thrillers et autres polars.
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Tout commence par la fonte du Sawyer Glacier, à l'extrême nord-ouest du continent américain. Des corps restés longtemps emprisonnés dans la glace sont dégagés et dérivent au fil de l'eau. Une vision de cauchemar, qui donne dès les premières pages le ton de ce thriller haletant, menant de front trois histoires qui vont se marier au final pour nous faire entrevoir une réalité assez effrayante. Dans la veine d'un Michel Bussi (Nymphéas noirs), jouant comme lui sur le brouillage entre présent et passé, entre apparence et réalité, mais dans un style minimaliste plus proche d'un Harlan Coben, Alexis Aubenque nous emmène dans cette contrée reculée, aux confins de la civilisation, où les humains se plaisent à prendre l'apparence des loups. Un sacré bon moment de lecture…
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Reçu dans le cadre des Explorateurs du Polar (merci Lecteurs.com !) ce roman m'a complètement harponnée et je l'ai lu d'une traite en oubliant l'heure !

L'Alaska... Habillez-vous chaudement car "Tout le monde te haïra" va vous faire voyager dans cette région mythique des grands espaces, des chercheurs d'or, des romans de Jack London où l'homme lutte pied à pied avec une nature sauvage et indomptée. La petite ville de White Forest semble pourtant bien tranquille en cette période de fête de Noël,même si la découverte d'un navire naufragé depuis près d'un siècle a fait réapparaître les cadavres de l'équipage, conservés dans les glaces. Mais nulle trace de la centaine d'enfants, orphelins russes censés se trouver à bord. Premier mystère.
C'est dans cette atmosphère troublée que débarque la jeune Alice inquiète du silence soudain de Laura,sa demi-soeur, journaliste dans le quotidien de la ville. Deuxième mystère.
Engagés dans une enquête sur un meurtre sordide, les policiers refusent de l'écouter et de croire à une disparition. Seul Nimrod, lui-même ancien policier devenu détective privé, flaire le drame et accepte d'entamer des recherches qui l'emmèneront vers l'inimaginable, vers l'inconcevable...
Son ex-collègue, la lieutenante Tracy Bradshaw, mène l'enquête sur le meurtre de Kruger, et doit faire face aux cauchemars récurrents de son fils, qui se réveille chaque nuit en marmonnant "Tout le monde te haïra". Troisième mystère.
Vassili, esclave au fond d'une mine, risque la mort à chaque instant. Qui est-il ? Où et quand vit-il ? Quatrième mystère.
Les lignes qui précèdent sont bien loin de résumer une intrigue foisonnante, qui se ramifie de manière singulière et nous tient complètement captifs et habilement manipulés par l'auteur qui utilise les procédés narratifs pour mieux tenir le lecteur sous son emprise. L'écriture est d'une telle fluidité que l'on a l'impression d'être sur un fleuve dont le courant nous emporte vers les rapides sans que l'on puisse s'arrêter. Des personnages bien campés, des paysages somptueux, des scènes qui passent de l'apaisement à la violence d'une façon fluide et naturelle, un effet de réel hallucinant, de l'humour, de la tendresse, des propos actuels sur l'esclavage moderne et une fin... renversante !
Vraiment un EXCELLENT roman policier ! Il me tarde de lire encore Alexis Aubenque !!
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Des cadavres qui remontent à la surface.
Une jeune femme fragile débarque dans une petite ville de l'Alaska pour tenter d'y retrouver sa soeur mystérieusement disparue.
Une femme flic, mère de famille tourmentée, est appelée sur un crime sordide, un homme pendu par les pieds et éventré avec un outil utilisé par les tribus Inuits.
Trois affaires, deux femmes et, pour faire le lien ou tenter de le faire, un homme, un détective privé Nimrod Russell, ex-policier viré pour comportement brutal.
Alexis Aubenque ménage le suspense et brouille les pistes dans ce thriller, jusqu'à, comme dans tout bon livre du genre, nous livrer un final haletant aux multiples rebondissements.
Il entraine personnages et lecteurs dans le labyrinthe de son récit, naviguant sur le fleuve noir de l'âme humaine.
Une narration, très riche en dialogues, qui facilite la lecture et nous laisse en permanence au contact des protagonistes, nous amenant au plus près des révélations et des affinités de chacun.
Reste, en suspend, quelques questions sans réponse qui ont atténués un jugement totalement positif.
Un bon moment de lecture malgré tout.
Merci à Masse critique Babélio et aux éditions Robert Laffont via La bête noire, de m'avoir fait découvrir ce livre et cet auteur.
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"White Forest , petite ville côtiére du Sud de l'Alaska est en émoi.Pris dans la glace , un navire ayant sombré en 1920 vient d'être découvert.Les corps des marins en ont été extraits mais manquent a l'appel ceux d'une centaine d'orphelins ...
C'est dans cette étrange atmosphére que débarque Alice Lewis avec l'espoir de retrouver sa soeur disparue.Nimrod Russell ancien flic devenu détective privé croise la route de cette jeune Alice et lui viens en aide pour découvrir la vérité sur la disparition de sa soeur.
Pendant ce temps de l'autre coté de la ville la lieutenante Tracy Bradshaw récupére une sordide affaire: pendu par les pieds un notable a été découvert eventré a l'aide d'un Kahapik une arme inuit.
Pour découvrir toutes ces vérités les deux anciens coéquipiers Nimrod et Tracy vont devoir travailler ensemble."

Quel plaisir de lire cette écriture. Alexis n'a aucun mal à nous faire voyager à travers sa plume. Des personnages intrigants, attachant et plusieurs affaires qui nous tiennent en haleine jusqu'à la dernière page.
Je remercie Lecteur.com pour cette belle découverte et cette rencontre lors du QDP de Lyon.J'ai hâte de me plonger dans les autres livres de l'auteur .
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Comme l'a si bien dit un babéliote : un nouveau thriller dans la collection La Bête Noire de Robert Laffont...
J'ai presque envie d'arrêter ma critique ici.
J'ai presque envie d'être aussi succincte et plate qu'Alexis Aubenque.
Mais je tiens avant tout à remercier Babelio pour ses opérations Masse Critique et les éditions Laffont pour leur envoi.
Par contre, je ne remercie pas Aubenque, car je suis frustrée...
Frustrée de voir qu'un type qui semble avoir de la facilité à écrire ne se passionne pas plus pour ce qu'il écrit ; son écriture est fade, plate, pleine de clichés et de phrases toutes faites.
L'intrigue est convenue alors qu'elle commençait plutôt pas mal - il faut quand même attendre la deuxième moitié du livre pour qu'il commence "à se passer quelque chose" après la découverte du premier meurtre. Puis c'est une accumulation de cadavres et de platitudes... rien de glaçant, rien de passionnant, rien de nouveau, que du réchauffé, avec de bonnes grosses vieilles ficelles éculées.... On aura même droit aux méchants nazis... Navrant.
Les personnages sont trop succinctement amenés, pas ou peu de profondeur, inconsistants et trop caricaturaux.
Non, décidément, le style Alexis Aubenque ne me convient pas.
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