Dumas a écrit que
Flaubert était un géant qui abattait une forêt pour faire des boîtes d'allumettes.
Maurois a écrit que
Tourgueniev abattait ses petits arbres blancs pour bâtir des maisons de bois à la mesure de l'homme.
Mais que dire de tolstoï avec son Guerre et Paix qui fut d'ailleurs salué par les deux géants de la littérature. Comme j'ai renoncé à faire un condensé de l'oeuvre à cause de son gigantisme, je procède par petites touches, et il y a aussi en regard de cela, de nombreuses anecdotes que quelques auteurs ont bien voulu ajouter à l'édifice.
Une pub de très mauvais goût circule en Ukraine où l'on voit Moscou brûler qui traduirait en gros la haine présupposée des ukrainiens à l'égard des russes dont l'emblème étant le Kremlin ils tireraient une jouissance de voir Moscou en feu présentement.
Cette mauvaise pub diligentée par Kiev, autrement dit ces relents envers Moscou, les russes et le Kremlin me font dire de manière explicite que ces mauvaises langues ne font que se délier aujourd'hui, ne sont pas nées de la dernière averse et qu'elles circulent depuis bien longtemps en Ukraine où on a décidé d'en faire une terre contre la souveraineté des Etats pour le mondialisme à la botte des américains et des anglais. L'histoire des peuples ne les intéresse pas, ils les ont d'ailleurs écrasés, c'est la petite musique d'un libéralisme éfreiné, mondialiste, insensible aux peuples qui restent sur le bord de la route, affamés, malades, drogués, alcoolisés, jetés à la mer, poussés des falaises. Kiev jette enfin le masque de ses intentions fraîches comme du poisson pourri !
Déjà il y a 2 millions d'ukrainiens qui vivent à Moscou. Ceux-là ont pris leur parti, ils sont d'ailleurs russophones et ne rejoindront pas Zelensky, it's sure !.. Mais c'est aussi méconnaître l'oeuvre de tolstoï qui a bien montré avec une précision d'horloger le fin mot de l'histoire dans une version romancée inoubliable. Toute sa vie durant de romancier, i
l a montré la vraisemblance de ses récits car non seulement il était attaché à la crédibilité de ce qu'il racontait pour donner un aspect plus vrai que nature pour toucher le lecteur au plus profond de lui-même, mais il était très à l'aise pour décrire ses centaines de personnages dont tout le monde en reconnaît le relief et la singularité car il occupait dans la société un point de vue privilégié par son ascendance princière et sa propriété d'un millier d'âmes : il avait ainsi tout loisir de portraiturer qui il voulait dans son environnement propre qui lui marquait l'esprit; Et pour compléter le tout, il allait aussi se rendrre compte sur le site qui était susceptible d'être visité par la trame de son roman ..
A cet effet, après la pause qu'il fit durant l'été 1866 à son vaste chantier qui était alors au milieu du gué, - drôle de pause d'ailleurs puisqu'il se retrouva au coeur de l'affaire Chibouchine comme avocat de fortune - , il se rendit quelques jours en
novembre de cette année pour appréhender le champ de bataille à Borodino (bataille que les français appellent la victoire de la Moskowa). Cette sanglante bataille qui devait amener le chute de Moscou lui sembla absurde, "elle ne pouvait amener d'avantage sérieux ni aux russes ni aux français", il lui consacra près de 60 pages de son roman. Il écrivait à sa femme, de retour de cette visite : " Que Dieu m'accorde seulement la santé et la tranquillité, et je ferai une description de la bataille comme il n'en existe pas encore.". On sait par la suite ce qu'en fit le grand ordonnateur des lieux, Moscou en l'occurence, pour mettre fin à la campagne russe de Napoléon et sa Grande Armée et la Berezina qui s'ensuivit.