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J'ai beaucoup aimé ce roman qui entretient un mystère tout du long de ses 500 pages. Alors certes, tout n'est pas parfait et notamment une fin un peu trop spectaculaire comparativement au traitement subtil qui prévaut tout au long du roman, mais l'intrigue est prenante, la construction du roman plutôt originale et les révélations finales à la hauteur. Un très bon moment de lecture.
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Dieu qu'il est bien ce livre !

Un homme prépare son suicide... mais soudain on frappe à la porte avec insistance.
L'homme, ne sachant que faire au sujet de cet intrus, découvre sur son bureau un mot "Ouvre, c'est ta dernière chance". le plus surprenant c'est qu'il est écrit de sa propre main ! Mais il n'en a aucun souvenir...

Après un tel début, on pourrait se dire que l'auteur a épuisé les surprises et qu'il va faire fructifier son idée de départ. C'est bien mal le connaître : on est balloté de fausse piste en fausse piste, un jeu proche de la folie ou le réel n'est jamais celui qu'on croit jusqu'à un dénouement tout aussi surprenant !

A lire absolument.
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Merci aux éditions Calmann-Levy et à Netgalley pour cette découverte.

L'oppossum rose est un polar retourne-cerveau comme j'en ai rarement lu.

Le lecteur suit l'histoire de Ted McKay , bon père de famille , bien décidé à se suicider , suite à la découverte d'une maladie incurable. Oui mais voilà que la situation se complique quand on frappe à sa porte.

L'auteur avec une maitrise parfaite des codes du polar noir, nous entraine dans un suspense psychologique de haute volée. le héros est-il véritablement , ce pauvre homme malade, au bord du gouffre, ou bien est-il au centre d'un réseau meurtrier terrifiant .Tout n'est que faux-semblant , dans ce roman, on ,n'est jamais vraiment sûr , qui est le gentil? qui est le méchant?

Et le suspense tient ne libérant le lecteur de son étreinte que dans les toutes dernières pages. Une superbe réussite que je vous encourage à découvrir.
Lien : http://livresforfun.overblog..
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Préparez-vous à recevoir une énorme claque, avec L'Opossum Rose de Federico Axat, un thriller psychologique addictif et parfaitement maitrisé.
Moins vous en saurez avant d'en commencer la lecture et mieux ce sera. Laissez-vous entraîner dans cette histoire, dans un labyrinthe tortueux à souhait dont vous ne pourrez vous échapper avant la sortie.

L'Opossum Rose impose un rythme vertigineux auquel il est difficile de résister, au risque d'oublier certains détails qui peuvent paraître insignifiants, mais avoir une grande importance dans le déroulement de la trame. Une trame complexe et intelligente qui démarre dès la première page, et ne laisse au lecteur tourmenté aucun repos pour résoudre le puzzle, dont on ne sait s'il manque des pièces, ou si au contraire elles sont toutes là sans qu'on soit capable de les assembler correctement.
Une trame quelque peu confuse au départ, mais dont chaque pièce va finir par s'emboîter parfaitement, preuve que Federico Axat est un excellent narrateur.

Les surprises jalonnent le roman avec un rythme épouvantable dans le but de démonter des théories, de créer des confusions, de forcer le lecteur à se poser mille questions.
On se sent impliqué dans l'histoire au même titre que le personnage principal, particulièrement complexe, doutant avec lui, ou doutant de lui. L'évolution de tous les personnages, du principal au secondaire, se fait de manière tout à fait naturelle, les rendant d'autant plus crédibles.

Avec un langage simple, direct et visuel, l'auteur construit un parfait thriller psychologique avec une atmosphère inquiétante, poussant le lecteur le plus exigeant vers un seul but : le dénouement.
Un dénouement brillant après mille virements inattendus et mille théories jetées à l'eau. Un dénouement qui laisse bouche bée et un épilogue qui laisse sans voix.
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Aujourd'hui, je viens vous parler de L'opossum rose de Federico Axat.

Résumé :
Désespéré, Ted McKay est sur le point de se tirer une balle dans le crâne lorsque le destin s'en mêle et qu'un inconnu sonne à sa porte. Et insiste. Jusqu'à lui glisser un mot sur le palier.
Un mot écrit de la propre main de Ted, et on ne peut plus explicite : Ouvre la porte. C'est ta dernière chance.
Ted ne se souvient absolument pas avoir écrit ce mot. Intrigué, il ouvre à l'inconnu, un certain Justin Lynch. Et se voit proposer un marché séduisant qui permettrait d'épargner un peu sa femme et ses filles : on lui offre de maquiller son suicide en meurtre.

Quelle claque ! L'auteur arrive à nous faire douter du début à la fin. On se demande si le protagoniste est fou, s'il s'agit d'un complot ou tout autre chose. On pense avoir la solution puis un élément nous pousse à changer d'avis. L'auteur arrive à nous maintenir en haleine jusqu'à la fin avec une intrigue très bien ficelée et de nombreux rebondissements. Cela me rappelle ma lecture de Shutter Island que j'avais adoré également. Lorsque réalité et paranoïa se trouvent côte à côte, cela donne ce genre de thriller psychologique époustouflant ☺️

Il vous tente ? Quel est le meilleur thriller psychologique que vous ayez lu ?

Je valide le thème Ragnar Lothbrock du #travelchallenge2021.

#12mois12personnes choix de @labiblidelili
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Je dois ce roman à Violette , et, vingt pages plus tard, j'ai bien failli le laisser tomber. J'ai relu son billet et je me suis accrochée, je dois l'avouer ce roman a fini par me plaire, il est, pour moi, un excellent roman policier. C'est la preuve que la blogosphère fonctionne bien, elle peut me faire sortir de ma zone de confort. Qu'est ce que j'appelle un « excellent » policier ? Un roman où tous les fils finissent par se réunir et donner une logique au récit. Pour moi, peu importe que l'on devine ou pas la chute finale, ce que j'aime c'est de voir que tout rendre dans l'ordre à la fin. Et ici ce n'était pas gagné ! Car nous sommes dans le cerveau d'un homme malade qui souffre de ne pas se souvenir de ce qu'il a fait exactement. Si j'ai failli laisser tomber c'est que j'étais partie sur une autre intrigue, en effet, je pensais partir avec quelqu'un qui n'avait plus rien à perdre. C'est une question que je me pose parfois : qu'est ce que je changerai à ma vie si je connaissais l'heure de ma mort ? Est ce que comme Ted j'accepterai de commettre un meurtre d'une crapule finie qui a échappé à la justice ? Mais ce n'est pas du tout le sujet du roman. Il raconte la reconstitution de la mémoire de quelqu'un qui a commis un fait très grave. L'auteur très habilement nous fait passer par des moments très différents : on croit Ted, le personnage principal, parfois victime d'un complot où tout le monde se ligue contre lui et parfois très logiquement, on a peur qu'il ne soit une véritable crapule responsable de meurtres en série.

La quatrième de couverture parle d'analogie avec Shutter Island. Je suis d'accord, on retrouve cette même angoisse latente. Sauf qu'ici on sait très vite que le personnage principal est dans un hôpital psychiatrique.

Un moment de lecture très prenant et à mon tour, je recommande la lecture à tous les amateurs du genre (entre polar et thriller).
Lien : https://luocine.fr/?p=13161
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Une histoire de fous... ou pas !

"Ted McKay allait se tirer une balle dans le crâne lorsque la sonnette retentit. Avec insistance." Il s'agit de la première phrase du premier chapitre de la première partie de ce livre. Une entrée en matière fracassante vous ne trouvez pas ? Effectivement Ted McKay ne va pas se suicider, mais plutôt ouvrir la porte de son bureau et y laisser entrer un certain Justin Lynch, tiens, Lynch comme un certain David Lynch, le célèbre réalisateur américain de films surréalistes. Justin va proposer à Ted d'intégrer une société secrète qui aide les gens à mourir. Comment ? Ted doit tuer un homme qui mérite la mort. En contrepartie, Ted sera à son tour tué par un autre membre de cette étrange société. le meurtre plutôt que le suicide. La pilule sera un peu moins difficile à avaler pour la femme et les filles de Ted. Alors celui-ci accepte le deal.

"Ted McKay allait se tirer une balle dans le crâne lorsque la sonnette retentit. Avec insistance." Il s'agit de la première phrase du premier chapitre de la ... deuxième partie de ce livre. Non, non, je ne me trompe pas, c'est bien ça. Et là vous vous dites ? Ce roman est-il l'équivalent littéraire du film culte Un jour sans fin, avec l'énorme Bill Murray ? Alias Phil Connors, ce présentateur météo qui revit toujours la même journée, qui se retrouve coincé dans une sorte de boucle temporelle infernale.

Non, il n'est pas question de ça dans L'opossum rose. Mais croyez-moi, il ne vaut mieux pas se retrouver coincé dans le cerveau tourmenté de Ted McKay. Préparez-vous à plonger dans les méandres tortueux de la psyché humaine. Une plongée abyssale, déroutante, terrifiante. Sans parler des rêves que fait notre ami Ted, dans lesquels apparaît souvent cet animal étrange, singulier qu'est l'opossum. Alors prêts pour ce voyage, cette expérience ? Cette histoire de fous... ou pas.

Tant qu'il y aura des écrivains comme Federico Axat, le roman policier argentin aura un remarquable avenir devant lui. Assurément, le géant sud-américian regorge d'auteurs talentueux: Gustavo Malajovich, German Maggiori, Kike Ferrari, Carlos Salem, et Federico Axat. Qui signe, avec L'opossum rose, un roman labyrinthique absolument fascinant, captivant du début à la fin, riche en suspense et en rebondissements. Un thriller psychologique paranoïaque en forme de puzzle complexe et diabolique. Un escape game tordu, halluciné et hallucinant. Une histoire stupéfiante d'une noirceur absolue.

J'ai vraiment pris beaucoup de plaisir à lire ce polar bien construit, peuplé de personnages ambigus. L'auteur nous embarque avec son style limpide et envoûtant. Au final, un très bon thriller psychologique, que je vous recommande les yeux fermés, pour son intrigue, son atmosphère, et ses personnages. Une réussite !
Lien : http://www.conseilspolarsdep..
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Bluffé, j'ai été. Bluffé pour de vrai.
Tu sais à quel point je suis parfois presque trop difficile, mais là, on va pas se mentir, j'ai passé un super moment de lecture. Comme ça, le suspense qui était à son comble est levé. Ça y est, il va nous faire une gentille chronique. La première de l'année...
Ouep.
Dès le début du roman tu es dedans. Je t'explique. Ted, il en a assez de la vie et de ses aléas. Il veut en finir avec tout ça, et décide de se mettre une balle dans la tête. Il a tout prévu, même la lettre à sa femme. C'est simple, tu prends un flingue et tu le diriges sur ta tempe. Jusque là, rien de bien transcendant, sauf que quelqu'un frappe à la porte, et qu'en plus, devant le silence de Ted, il insiste.
«Ouvre, c'est ta dernière chance.»
C'est le petit bout de papier que le quelqu'un glisse sous la porte. Alors il ouvre la porte et le type, qui semble connaître la vie de Ted McKay aussi bien que si c'était la sienne, lui met un marché entre les mains.
Voilà. Ça commence là.
Tu rentres ensuite dans un récit quasiment Kafkaïen. J'ai pensé à la fois au «Procès» et à «La métamorphose» quand l'homme est face à quelque chose qu'il ne peut maîtriser, puis à certains films de Hitchcock, à quelques romans de King, une espèce de mélange parfaitement assaisonné de ces récits qui t'emmènent sur des chemins que tu ne pensais pas explorer.
Plus de logique, seulement des chemins de traverse, ceux qu'emprunte la folie quelquefois, mais aussi ceux de tes rêves, qui ne se soucient pas de vérifier si tout est cohérence dans ce qu'ils te proposent. Un voyage presque onirique dans le cerveau humain.
Évidemment que Ted est bizarre et que quelque chose ne tourne pas rond dans la façon dont il se comporte. Évidemment que sa mémoire semble faire le tri et ne choisir que ce qui justifie justement ses comportements. Mais Ted, parfois, il m'a rappelé nos comportements à nous. Quand nos décisions sont dictées par quelque chose qui nous dépasse. Par un opossum rose...
Le cerveau humain sait parfaitement se protéger de ce qui ne lui est pas acceptable. Il fractionne et cache tout au fond de lui les choses désagréables.
Tout au long de ta lecture, tu vas amasser des détails, ceux qui vont te servir à comprendre le dénouement.
Cherche pas à faire ça.
Tu t'es gouré de toute façon. Tu pourras pas imaginer la fin.
Federico Axat, il est tordu. Grave tordu. À chaque fois que tu vas être sûr d'avoir compris, tu vas l'entendre se marrer et quand tu vas tourner la page, tu sauras pourquoi il rigolait, parce qu'en fait, il te donne tous les éléments dont tu as besoin pour comprendre, mais ils ne sont pas dans le bon ordre. Et le problème, justement, c'est l'ordre...
J'ose pas imaginer le nombre de post-it qu'il a dû coller sur le mur en face de lui pour arriver à ce résultat.
Dans ce roman, il y a une psy, au fait. Je l'aime. Elle consulte pas près de chez moi, sinon je pense que je l'aurais appelée. C'est elle qui va t'aider à y voir plus clair. Sans elle, tu serais encore en train de chercher les marques sur les arbres.
Tu vas marcher sur le fil, pendant toute la lecture, sans jamais tomber d'un côté ou de l'autre, et ça, c'est magique.
Tu seras toujours à des kilomètres de la réalité imaginée par Federico Axat. C'est sans doute pour ça que tu vas te rendre compte que tu es parfois en apnée. Cherche pas. C'est normal. Quand t'es à fond dans un roman, ça fait toujours ça.
Et si tu crois voir un truc bizarre, traverser juste devant toi, et se planquer à la limite de ton regard quand tu vas le chercher des yeux, sois pas surpris.
C'est l'opossum rose.
Lien : http://leslivresdelie.org
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En terminant la première partie du livre, j'étais certaine que la suite n'allait pas me plaire du tout. Un labyrinthe à la Tarantino s'ouvrait devant moi. (Non, je n'ai pas aimé les Anonyme.) La suite à venir semblait rocambolesque.

J'avais tort !
En effet, ce thriller est un réel labyrinthe mais il se dévoile peu à peu de manière sensé. Toutefois, il est très rare que je ne vois pas le dénouement venir. Ici, pourtant, je n'ai rien vu du tout. Et cela fait plaisir ! Enfin un thriller ou tout ne se dessine pas à l'avance, dès les premières pages.
Je me suis régalée à démêler les fils quand au bon vouloir de l'auteur.

Vous l'aurez donc compris, niveau intrigue, je n'ai rien à redire. Au niveau du personnage principal non plus puisque c'est lui qui détient la clé du suspense et que sa psychologie, bien travaillée, permet au personnage de se tenir, tout en restant mystérieux.
En conclusion, je recommande vivement.
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Voici une petite pépite dans le monde des thrillers psychologiques.

Nous voici dans la tête de Ted McKay et on peut dire qu'il s'y passe pas mal de choses ! Propulsé dans les pensées de ce personnage qui est sur le point de se faire sauter la cervelle, nous allons suivre le fil de ses pensées chaotiques.

Diablement bien écrit, on est complètement perdu à mesure que nous avançons dans le roman avec toujours la même question en tête : est ce la réalité ou juste un délire de Ted ? Qu'a t-il fait réellement ?

Pour connaître la vérité, il faut lire le livre et surtout suivre l'opossum rose !
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