J'avais adoré "L'opposum Rose". Je l'avais très bien construit et retors à souhait tout en restant crédible. J'attaquais donc ce "Promontoire du reptile" avec avidité. Et je dois dire que le début était très très accrocheur. Une femme retrouvée morte dans un appartement,qui disparaît quelques instants après. le premier tiers était vraiment intéressant, avec ce personnage de John cabossé, en quête de repère, et qui vit dans l'ombre de son frère Mark. J'ai beaucoup aimé également le passé familial dramatique de John et cette relation fraternelle si forte. Puis par la suite, j'ai trouvé que le roman, à force de vouloir des coups de théâtre, s'est perdu en cours de route. A compter de la révélation du pourquoi des pertes de mémoire, j'ai décroché trouvant les explications peu crédibles. Et que dire du final, que j'ai trouvé quasi grotesque, avec un côté complotiste assez désagréable. Je trouve vraiment dommage l'évolution du livre, qui démarrait pourtant sur de très bonnes bases. Dommage que l'auteur n'ait pas confirmé ce premier roman réussi. A voir sur les suivants.
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L’addiction est une pierre gigantesque qui ne s’arrête pas une fois qu’elle s’est mise à rouler.
Lorsque je me suis levé, une flèche à la pointe d’acier s’est plantée dans mon front. Mes bras tremblaient, j’ai failli m’écrouler, mais j’ai réussi à me redresser. Je souffrais d’une des pires migraines de ma vie. Je peux supporter une légère gueule de bois et même à vivre avec si elle est modérée, mais quand elle est aussi forte, je suis impuissant. J’avais du mal à savoir à laquelle des deux j’avais affaire ce jour-là. J’ai ouvert les yeux.
J'ai appris au cours de ces mois qu'un foyer heureux peut être fragile et que des personnes du même sang vivant sous le même toit ont selon les circonstances des réactions très différentes.
Seules l'amitié et la confiance de toutes ces années nous permettaient de ne pas exploser et de rester calmes, semblables à trois planètes en équilibre dans l'univers.
Lorsque je me suis levé, une flèche à la pointe d’acier s’est plantée dans mon front. Mes bras tremblaient, j’ai failli m’écrouler, mais j’ai réussi à me redresser. Je souffrais d’une des pires migraines de ma vie.
Argentina en la Novela Negra | Encuentro de lectores con Federico Axa