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Au-delà de l'Oraison tome 1 sur 2
EAN : 9782918287001
456 pages
Mille Saisons (10/04/2009)
4.21/5   47 notes
Résumé :
Mylianne Manérian est une jeune fille sans histoire. Alors pourquoi est-elle retrouvée morte dans une ruelle lugubre ? De l'avis général, c’est l’oeuvre des clans, ces rebelles qui menacent la paix du royaume.

Les deux soeurs de la défunte, Aileen et Noony ne se satisfont pourtant pas de cette explication.
Aileen, envahie par la haine, est prête à tout pour venger sa cadette au risque de se trouver mêlée à des intrigues qui la dépassent.<... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Très très belle découverte. Je me demande vraiment pourquoi je n'avais jamais entendu parler de ce livre avant, alors qu'il est juste génial.
L'intrigue de départ, qui tourne autour des oraisons et de la religion de l'Astracisme est super intéressante et mystérieuse. Amateurs de complots, vous serez comblés !
Le worldbuilding est très riche et réfléchi. On découvre certaines choses avec Alexian, d'autres ne sont pas expliquées tout de suite, mais on finit par les comprendre au fur et à mesure, et d'autres encore sont expliquées dans les encarts en début de chapitre. Je trouve les encarts très intéressants, ils complètent l'histoire et participent au worldbuilding, et surtout ils sont bien menés : ils ne sont pas trop longs, ils sont concis et vont droit au but. Ce qui est admis dans le récit y est expliqué clairement, voire de manière plus précise que ce que croit un personnage. de plus, les nombreux interludes qui séparent certaines chapitres sont très agréables : ça permet de suivre des personnages plus variés que les différents protagonistes identifiés, et ça fait une pause au milieu de ces longs chapitres. En bref, j'ai vraiment aimé cette organisation du récit.
Comme je le disais plus haut, le worldbuilding est vraiment bien fait, qu'il s'agisse du système politique, des fêtes traditionnelles, des croyances religieuses… En fait, c'est tellement riche qu'au début, il faut s'accrocher un peu pour tout retenir, mais une fois les cent premières pages passées, ça roule comme sur des roulettes. le concept des corporations et l'idée de suivre des personnes affiliées à la Corporation des marchands d'étoile est très intéressante. D'ailleurs, tout ce qui tourne autour des oraisons est très original, en tout cas je n'ai jamais rien vu de similaire en fantasy jusqu'à présent.
Les très nombreux personnages ne sont pas en reste. Pour le coup, il y en a quand même un certain nombre : j'ai dû ressortir ma vieille technique du Prieuré de l'Oranger et faire une liste avec les noms des personnages. Les protagonistes sont vite identifiés, mais un certain nombre de personnages secondaires s'y ajoute. Et ces personnages, j'ai eu de l'empathie pour eux, en particulier pour Laï-Mune, Noony et Alexian (mon chouchou). Je ne saurais dire qui j'ai préféré suivre entre Aileen et Noony. Peut-être Noony, puisque c'est elle qui voyage avec Alexian…
Ce livre est aussi une bonne leçon sur l'acceptation des autres et de la différence, politique, scientifique et surtout religieuse. En général, pour moi, quand ça parle de religion, soit ça passe, soit ça casse, et ici ça passe.
Attention, car Oraisons n'est clairement pas une histoire joyeuse, comme on peut le voir sur la quatrième de couverture : c'est triste, les personnages en bavent, mais c'est prenant, on s'attache aux personnages et on veut savoir où tous ces événements vont les mener. Je me suis sentie tellement mal pour certains à la fin (deux en particulier, c'était tellement tragique mais inéluctable).
Ce tome 1 apporte certaines réponses aux problèmes de départ, mais je sens qu'il y a encore beaucoup de révélations et de retournements de situations qui m'attendent dans la suite.
Donc, j'ai hâte de lire le tome 2 (la 2ème partie pour moi qui lit la version intégrale) : hâte de voir comment vont se débrouiller Aileen et Heptiel face aux machinations de l'Astracan, hâte de voir comment Noony et Alexian vont défendre Rouge-Terre, hâte de voir ce que vont devenir Orius et les Lames Nocturnes, hâte de voir comment vont finir Gide Manérian, l'Astracan et Nwinver (mal j'espère). Je pense que c'est le genre de livre où un personnage principal peut mal finir, alors c'est avec une certaine angoisse que j'entame la suite…
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Aujourd'hui, je viens vous parler d'un roman qu'on m'avait vraiment conseillé, et qui ne m'a pas charmée comme je l'espérais. S'il n'a pas été une déception, il reste un livre qui ne m'a pas non plus totalement enthousiasmée.

Le premier tome de Au-delà de l'Oraison nous plonge dans un univers fantasy chargé de tension, et dans lequel nous allons plus spécialement suivre les trois filles de la famille Manérian. Mylianne, la plus jeune, meurt au début du roman, provoquant de forts remous. Est-elle vraiment morte assassinée par un clan ? Aileen se jure de la venger, et fera tout pour accéder à une profession qui la guidera sur ce chemin. Elle veut changer les choses. Il en va de même pour Noony, l'aînée, qui elle, veut changer d'autres choses : elle n'accepte pas la guerre qui se déclare, et souhaite l'empêcher. Aucune des deux filles n'imagine à quel point tout va changer.

Oui, je sais, c'est difficile de faire un résumé. Mais de toute façon, je peine à chaque fois, donc vous n'êtes pas surpris et avez déjà sûrement sauté les lignes que j'écris à ce sujet. Bref !

On m'avait beaucoup recommandé cette saga de Samantha Bailly, sans parler des romans de cette autrice, en général. Quand la GrosseOp est arrivée et que j'ai vu La Langue du Silence dans les romans proposés, je me suis dit que c'était l'occasion. J'étais pas attirée par la couverture, mais parfois, on essaie de suivre les conseils qu'on nous donne. Je suis contente d'avoir suivi la suggestion, mais ça n'a pas franchement collé, de mon côté.

Il m'a fallu un très long moment pour me sentir intéressée (réellement) par l'histoire, et surtout pour me sentir concernée. À 40% de ma lecture (merci la Kindle qui n'affiche que les pourcentages, aha), je me suis demandé si je n'allais pas arrêter : tout était trop lisse, je restais indifférente à ce que je lisais, et ça me dérangeait. On m'a incité à continuer, et il est vrai que vers la moitié du roman, j'ai trouvé deux-trois points d'achoppement qui ont rendu ma lecture plus agréable.

Comme vous l'aurez compris, nous suivons essentiellement Noony et Aileen, deux soeurs aux caractères totalement différents, et élevées de façon différente aussi. Chacune va emprunter sa voie, avec des compagnons différents, toutes les deux dans l'espoir de changer les choses. Je dois vous avouer que je n'ai senti de sympathie réelle pour aucune des deux. Je les apprécie, mais la volonté de vengeance d'Aileen m'a coupé d'elle, et Noony m'apparaissait trop calme. Elles possèdent pourtant toutes deux des volontés de fer, et je pense que c'est un des points qui m'a retenue. Elles évoluent tout au long de l'intrigue, prenant en maturité et comprenant qu'elles rencontreront de nombreux obstacles dans leur quête.

En parlant de l'intrigue, je la trouve bien construite, même si j'ai mis du temps à me mettre dans l'univers. Je trouvais le début un peu fouillis, mais une fois que tout est déployé, on se rend compte que ça ne l'était pas vraiment. J'ai apprécié ce petit côté de complications, même si, malheureusement, l'univers ne m'a pas fascinée. Pour quelle raison ? Je pense qu'il s'agit de la teneur même de la base : l'oraison. Enfin, l'oraison funèbre. C'est pas une thématique qui m'attire forcément, et c'est resté tout au long du bouquin. le petit truc qui devait me happer au début m'a laissée sur la touche.

Après ça, je dois dire que j'ai trouvé la plume de Samantha Bailly assez douce, maîtrisée et intéressante. Elle avait parfois des remarques que j'aurais presque envie de noter, et elle a su insuffler des caractères intéressants à chacun de ses personnages. La romance n'est pas encore le must (encore un truc qui m'a laissée sur la touche : je pouvais pas rêver avec Noony, hélas…), mais on sent que ça pourrait donner quelque chose de chouette dans le tome 2. Et puis, soyons honnêtes : pour monter une intrigue pareille, en suivant plusieurs personnages, il en faut, de la maîtrise, et ça, c'est un bon point.

À propos des valeurs, il est beau de voir que certains personnages se battent pour ce en quoi ils croient, comme Alexian et Noony (d'ailleurs, mention ++ pour Alexian et Lorion, leur duo est celui qui m'a le plus plu, dans cette histoire, même si j'ai mis du temps à apprécier Alexian). Au travers d'Aileen, qui est prête à tout ou presque pour sa vengeance, nous commençons (en fin de roman) à percevoir avec elle que la vengeance n'est pas une fin et qu'elle n'apporte aucune consolation à celui qui l'exécute. L'amour et la foi en un avenir meilleur planent aussi, et se prolongent sûrement dans la suite.

En fin de compte, La Langue du Silence est un roman qui possède des qualités, des personnages bien construits et une intrigue qui se déploie au fil des pages. Malheureusement, ça n'a pas collé avec moi : je n'ai pas senti de réelle sympathie pour les personnages, et j'ai mis du temps à trouver un intérêt dans une histoire qui me laissait indifférente. C'est un univers qui plaira à d'autres, mais pour ma part, c'est pas ma tasse de thé. Je ne pense pas lire la suite, hélas ! Mais je lirai sûrement d'autres romans de Samantha Bailly pour me faire une idée de sa plume. En attendant, c'est un 14/20 pour moi !
Lien : http://leden-des-reves.blogs..
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--- Je m'attendais à… mieux ? ---

Après avoir lu Métamorphoses, spin-off de la saga Oraisons, il y a presque un an, je me suis dit qu'il était grand temps de me plonger dans le premier tome de cette duologie, d'autant plus que je conservais un très bon souvenir de l'univers créé par Samantha Bailly. Toutefois, je déplorais son intrigue décousue, comme s'il manquait des éléments-clefs. Et, en fin de compte, c'était bien le cas. le problème, c'est que j'ai eu la même sensation avec La Langue du silence et cela, je ne me l'explique pas.

Concrètement, l'histoire manque de transitions, le scénario de liens logiques. J'avais parfois l'impression de devoir compléter les zones d'ombres laissées à l'abandon par l'auteure, de nourrir moi-même le récit de quelques détails, ce qui ne m'était encore jamais arrivé. En outre, quelques heureuses coïncidences m'ont fait tiquer à plusieurs reprises.

--- Quand simplicité rime avec efficacité… ---

Là où certains auteurs en font trop, je trouve que Samantha Bailly maîtrise habilement son écriture. Elle énonce les faits, utilise des mots simples et ne s'encombre pas de fioritures pour décrire l'action et les émotions de ses personnages. Résultat : le texte se laisse lire sans difficultés, ce que j'ai particulièrement apprécié !

La manière dont l'histoire est construite contribue également à sa fluidité. Pour commencer, les chapitres sont très courts, l'auteure ne s'étalant pas inutilement sur des pages et des pages, et débutent par de petites explications sur l'univers ou des témoignages, ce qui accentue notre compréhension du livre. de plus, chaque chapitre est entrecoupé d'un interlude auréolé de mystères, et ce sont ces passages que j'ai préférés !

En bref, j'adhère totalement aux choix de l'auteure sur la forme de son récit, qui s'est révélé plein de surprises. Elle a créé une véritable dynamique, qui permet de retenir l'attention du lecteur sans faiblir.

--- …au détriment de la subtilité ! ---

Et oui, cette qualité est à double tranchant, car l'auteure est parfois tombée dans la facilité. Je vous donne un exemple : à un moment donné, l'histoire décrit un meurtre en trois lignes, nos héros découvrent l'identité du responsable en un paragraphe et retrouvent ce dernier deux pages plus loin. Un peu rapide, non ?

Alors qu'il y avait matière à développer, Samantha Bailly se contente de survoler les événements, leur enlevant ainsi toute importance. J'étais terriblement frustrée d'assister à ces maladresses, moi qui désirais m'imprégner encore plus de cet univers original où la mort est devenue un commerce pour certains et une source de pouvoir pour d'autres !

Il en va de même pour les personnages, assez pauvres en relief. Leurs décisions semblent souvent précipitées, leurs motivations nébuleuses, leurs sentiments excessifs. Je ne prétends pas être restée indifférente à leur sort, mais… ils n'étaient pas totalement convaincants. Je pense notamment à Murmure dont le potentiel n'a pas été entièrement exploité, selon moi. Ç'aurait pu être un personnage vraiment essentiel si son rôle ne s'était pas limité aux multiples sauvetages d'Aileen.

--- De la fantasy jeunesse déguisée ? ---

Certains lecteurs classent en effet Oraisons au rayon jeunesse et je dois dire que je comprends leur point de vue ; l'action est toujours au rendez-vous et l'intrigue, ainsi que les personnages, ne sont pas assez creusés. Seul l'univers me paraît suffisamment fouillé, suffisamment abouti. Néanmoins, le livre n'est pas vendu comme tel. Rien ne pouvait donc me mettre la puce à l'oreille, à part peut-être la mention Prix des lycéens aux Imaginales 2011, au dos du livre.

Quoi qu'il en soit, La langue du silence souffre de quelques défauts qui, pour moi, sont propres à l'écriture d'un premier roman. Entre les lignes cependant, on entrevoit beaucoup de talent, talent confirmé dans Métamorphoses. Il ne me reste donc plus qu'à lire le tome 2 pour me faire une idée globale d'Oraisons.
Lien : https://lesfantasydamanda.wo..
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***Review écrite lors de ma première lecture, il y a 3 ans, mais qui finalement tient toujours.***

Voici un ouvrage qui m'a très agréablement surprise — et qui, par ailleurs, se relit très bien (j'y ai en tous cas pris grand plaisir). Il est vrai qu'à première vue, on pourrait plutôt le considérer comme de la littérature de jeunesse, mais une fois qu'on commence, on se rend bien compte que l'univers dégage tout de même une certaine noirceur. Les choses sont loin d'être aussi innocentes qu'elles en ont l'air. Ce qui m'a fascinée tout d'abord est le principe de l'Oraison (les oraisonniers sont chargés d'envoyer l'âme des morts sur l'étoile qui leur correspond, afin qu'ils puissent se réincarner et avoir une vie meilleure), avec ce côté mercantile "la mort finalement est un business comme un autre". On a ici une guerre de religion sous-jacente somme toute assez classique (la conversion des "païens" est après tout un motif de guerre comme un autre...), mais au fil du roman, on voit bien que cette même religion contient de nombreuses parts d'ombres. J'ai aussi beaucoup apprécié l'aspect "fusil de Tchekov" des personnages: quand un personnage apparaît, il a un rôle à jouer, même mineur, il n'est pas là gratuitement. Evidemment, dans la vie réelle, ce n'est jamais comme ça, mais dans le cadre d'un roman, c'est une chose que j'aime bien, car cela permet de tisser ensuite plus efficacement la trame narrative. Quant à l'univers, on perçoit que l'auteur l'a bien peaufiné: on "sent" qu'il y a un "vrai" monde, de vraies civilisations, derrière, même si on n'en voit sans doute que 10 ou 20% au cours de l'histoire.

Je pourrais reprocher à cet ouvrage le côté parfois effréné de l'intrigue et le développement qui semble trop rapide de certains des personnages. Par moments, j'ai dû revenir 2-3 pages en arrière car je me disais "je n'ai pas tout suivi... ça va un peu trop vite". Ceci dit, cela n'est pas vraiment gênant en ce qui concerne la lecture dans son ensemble.. En bref: j'ai bien aimé ce roman, il est d'un abord léger et agréable, tout en mettant en scène des personnages et des situations qui vont mener à un certain nombre de questionnements.
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Après avoir entendu dire tellement de bien des romans de Samantha Bailly, je me suis dit qu'il fallait bien que je m'y mette ! C'est ainsi que je me suis lancée dans la lecture du premier tome d'Au-delà de l'Oraison, intitulé La Langue du silence et publié chez Bragelonne. Et je n'ai pas été déçue. Je dois reconnaître que j'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire au début, les différents éléments prenant du temps avant de se mettre en place et les personnages avant de se creuser. Mais une fois tous les pièces posées, impossible de décrocher.

Voilà des années que le royaume d'Heldérion a envahi celui de Thyrane, imposant ainsi sa culture et surtout sa religion, l'Astracisme. Celle-ci, dirigée par un guide suprême à la fois spirituel et politique, l'Astracan, repose sur la croyance qu'après la mort, l'âme du défunt peut être menée à une vie meilleure grâce à une cérémonie appelée oraison, maîtrisée par les membres de la Corporation des marchands d'étoiles. Et oui, il est bien question de marchands, puisque la mort en Heldérion est devenue un commerce. En effet, lors de l'oraison s'échappe une substance mystérieuse, la résuadine, dont le gouvernement semble très friand pour des raisons inconnues…

Samantha Bailly nous conte les aventures de la famille Manérian dont le père, Gide, est le maître de la Corporation des marchands d'étoiles. Lorsque la plus jeune de ses filles, Mylianne, est assassinée alors qu'elle a tenté de s'enfuir de pension, la vie de ses deux soeurs s'en trouvera bouleversée et le cours de leur vie va changer de manière radicale, leur apportant des révélations aussi bien sur le monde et leur famille que sur elles-mêmes…

Oscillant entre tragédies et espoirs, rencontres et trahisons, Samantha Bailly nous peint un monde divisé en trois dont les frontières sont synonymes de ségrégation, notamment dans le sens où la négation de l'Astracisme est qualifiée d'hérésie. J'aurais néanmoins apprécié d'en savoir un peu plus sur ce monde, qui est néanmoins très bien forgé, je n'ai rencontré aucune incohérence dans la manière dont les faits sont présentés et s'imbriquent les uns dans les autres. Peut-être le tome 2 apportera-t-il davantage d'éclairage sur les quelques zones d'ombre qui m'intriguent ?

Je dirais enfin que, pour un premier roman, la plume de Samantha Bailly est assez remarquable. Elle parvient à nous entraîner dans son monde, notamment en donnant un passage d'ouvrage fictif (d'histoire, de religion,…) au début de chaque chapitre, et en entrecoupant ces derniers d'interludes très brefs qui nous font entr'apercevoir ce qui se passe ailleurs… La Langue du silence a été pour moi une lecture très agréable et très prenante, et je dois dire que j'ai hâte de me lancer dans la suite, car la fin laisse beaucoup de questions en suspens ! de même, la préquelle intitulée Métamorphoses me donne également envie car elle dévoile le passé d'un personnage très mystérieux sur qui j'aurais justement voulu en savoir plus…
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Aileen empoigna son épée, sentant son visage s'enflammer. Elle avait la rage de vaincre. Elle n'était plus la brave soeur aînée, sage et respectée, toujours prête à dispenser des conseils aux autres. Cette fille-là avait été blessée à mort en même temps que Mylianne, puis achevée par la curiosité malsaine des autres. Aileen ne voulait plus être raisonnable et morale. Car on lui avait menti. Dans cette pension, on lui mentait depuis toujours.
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VLOG - Écriture, sociologie et politique | Samantha Bailly & Anne-Fleur Multon
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