Bunkerville

Club N°56 : BD non sélectionnée
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Graphisme intéressant, côté scénario ça m'a un peu perdu.

Laurent
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Graphisme intéressant mais je me suis noyée dans le scénario.

Xel
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Histoire de quête romantique dans un univers fantastique.

Déjà vu : dommage parce que le dessin est accrocheur.

JH
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Un cauchemar ne fait toujours un bon scénario...

Déjà vu...

BL
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Dessin très réussi mais le scénario m'a perdu assez rapidement...

Clément
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Bunkerville édité chez Ankama est une bande dessinée française narrant une histoire d'amour dans un monde Steampunk et éthéré, le portail se trouvant au fond des abysses. A la manière d'Alice au pays des Merveilles, le personnage va découvrir une société alternative où la folie règne. Pour être honnête, c'était assez mauvais pour ne pas dire complètement navrant : l'histoire, convenue, incohérente n'est même pas un peu compensée par le trait du dessinateur. Ce n'est pas hideux mais ça illustre très mal ce qui est représenté. J'aime beaucoup les productions d'Ankama et je ne comprends pas le choix d'avoir édité cette bande dessinée qui ne brille ni par son histoire ni par son dessin.

Laurel, jeune golden boy, décide de rejoindre dans la mort Eléonore, l'amour de sa vie. Il est contacté par la police qui vient de retrouver le téléphone de sa compagne. Un livreur l'a vu disparaitre dans les eaux de l'océan sans rien pouvoir faire pour l'aider. Anéanti par cette nouvelle, il décide de mettre fin à ses jours et s'enfonce dans l'océan qui lui a pris Eléonore. Mais au lieu de mourir noyé, le voilà qui rouvre les yeux et se retrouve dans un monde parallèle et inconnu, sur une étrange île mécanique flottante sur laquelle a été construite une cité digne de l'imagination de Jules Verne. Bunkerville a été construite au XIXème siècle par un industriel qui voulait offrir une vie normale à son fils, déficient mental. Il a donc créé un monde clos peuplé d'habitants à l'image de son fils, tous déficients mentaux.
Pour cet album qui nous plonge dans un univers onirique et mécanique, Vincent Bazalno propose de magnifiques dessins en aquarelle au style éthéré. Il apporte un soin tout particulier aux couleurs et aux teintes afin de coller parfaitement aux ambiances assez sombres du récit.
Cet album au scénario très succinct est avant tout contemplatif. Il est nécessaire de prendre son temps pour apprécier l'univers de cette cité steampunk crasseuse et figée dans le XIXème siècle.

Si vous connaissez quelques titres de Balzano, celui-ci s'inscrit dans la même lignée. L'auteur développe son style graphique brumeux à l'aquarelle, cette fois-ci dans un univers steampunk qui fonctionne très bien. Son graphisme permet de mettre en avant l'onirisme du récit, l'étrangeté, l'ambiance particulière. Quelques doubles pages complètes viennent appuyer la beauté de ces dessins. Côté scénario, attention, il risque de déstabiliser les plus terre à terre. Nous plongeons tel Alice au pays des merveilles, dans un autre monde parallèle, dans un pays totalitaire où la terreur règne. Les thématiques du deuil, de la psychanalyse, mais aussi de la folie, sont abordées ici. Un album déroutant, empli de poésie !

Un univers sombre où la limite entre la réalité et l'imaginaire est trouble.

On se retrouve enfermé avec le personnage principal dans cette ville où la folie règne, on y est sans repères. L'histoire est vraiment prenante mais elle aurait mérité d'être plus étoffée, le développement des personnage est très rapide, trop pour que l'on puisse s'y plonger entièrement. J'en ressort un poil frustrée et sur ma faim, même si j'ai passé un agréable moment. La ville et ses habitants ont un fort potentiel et on voudrait vraiment mieux les connaître !!

Les dessins et les couleurs sont superbes, des planches à couper le souffle dans une ambiance très steampunk. le graphisme est un énorme atout de cette BD.