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Guillaume Le Pennec (Traducteur)
EAN : 9782352944331
432 pages
Bragelonne (22/10/2010)
3.6/5   20 notes
Résumé :
Trilogie préquelle à la saga des Ravens mais lisible indépendamment de la saga.

Ils peuvent vivre des millénaires.

Ils vont pourtant s’entre-tuer.

Les elfes ont fui vers Calaius pour échapper à leurs ennemis démoniaques. Un acte de bravoure désespéré les a sauvés, au prix de cent mille vies perdues. Takaar, l’elfe qui menait ce combat, a disparu depuis.

Or son peuple a de nouveau besoin de lui, en proie à u... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
En ce moment, j'ai du mal à lire, c'est vrai.
Mais mes nombreux séjours en salles d'attente de médecins compensent. J'ai donc fini ce T1 ce matin. Et j'ai bien aimé.

C'est assez loin des elfes qu'on imagine selon Tolkien ou d'autres auteurs. D'ailleurs en lisant les Ravens (du même auteur) je n'avais pas réalisé que ses elfes étaient aussi, euh, humains ? arf ! Forcément, celui que l'on croise dans les Ravens, c'est un des elfes les plus sympas de cette série-là (qui se passe avant).
C'est un peu sidérant dans le premier tiers du tome, d'assister aux débuts de cette guerre, tout ça pour l'ambition de deux elfes. Déjà fort bien placés dans la hiérarchie qui plus est. Mais qui prônent la séparation des races et la supériorité d'une seule, et qui ne supportent plus que tout le monde soit à égalité depuis 1000 ans, euh, où donc ai-je déjà vu cela ?

Et en plus ils sont stupides. du coup c'est vrai que ça retourne un peu les idées, mais c'est pas désagréable.
A part ça, c'est violent. Très violent. Très glauque et très noir. Je me suis dit que c'était pas le genre de lecture dont j'avais besoin en ce moment. Mais mais mais, je suis accrochée, gravement.

Bien qu'il ne faille pas s'attacher aux personnages, hein. C'est mauvais pour le coeur. Mais Barclay est un "Martin bis", et je le savais, donc j'ai rien à dire, mdr !

Cette histoire nous conte l'histoire des cow-boys et des indiens. Ou encore la guerre du Vietnam vue du côté des vietnamiens, où le napalm est magique, mais finalement l'histoire est la même, et où les humains, appelés au départ par les elfes en tant que mercenaires, deviennent colonisateurs et conquérants (d'où l'imbécillité des elfes cités plus haut).

Et une telle histoire ne peux pas être "jolie", ni agréable. Non. C'est normal qu'elle soit aussi dure, aussi insupportable à lire, parce que la stupidité de l'homme est insupportable.
Ce n'est pas de la fantasy, ce bouquin. Juste de la réalité à peine déguisée. Impeccablement écrite, désespérante.

Les "vietnamiens" gagneront-ils cette guerre ? J'ai déjà commencé le tome 2. Affaire à suivre. ... ...
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Il est difficile de donner un avis sur un tel livre ! Je dois avouer que je suis assez mitigée … le début est difficile à comprendre, le milieu est très entrainant et captivant, mais la fin est trop lente à mon goût. Je vais quand même essayer d'expliquer tout ça le plus clairement possible.

L'action commence tout de suite, seulement nous n'avons pas encore tous les éléments en main pour bien comprendre ce qui se passe. En effet, l'auteur nous éclaire seulement une centaine de pages plus loin, lorsqu'il explique dans un flashback – qui d'ailleurs est écrit d'une façon très émouvante – ce qui s'est passé dix ans auparavant. C'est de cet événement que tout part. Mais on se rend très vite compte que ça va beaucoup plus loin. Au début, il semble que ce soient les elfes entre eux qui se déchirent, mais on s'aperçoit bien assez tôt que les hommes ne sont pas étrangers à la tragédie qui est en train de se passer. J'ai même été surprise par la tournure des événements !

Pour résumer, c'est comme si en France deux camps se combattaient pour savoir si le concept d'égalité a vraiment sa place dans notre constitution. Et évidemment, ce serait le camp qui est contre l'égalité qui l'emporterait (sinon ce n'est pas drôle !). Imaginez ensuite le chaos qui régnerait, la résistance qui s'organiserait et l'oppression qui sévirait. C'est exactement ce qu'il se passe dans le livre.

Je dois dire que l'intrigue est intéressante. Cependant j'ai un peu été déçue car l'auteur privilégie surtout les descriptions de combats sanglants – plus que nécessaire et avec des détails macabres dont on se serait bien passés ! – au détriment de l'intrigue en elle-même. J'ai trouvé que cette dernière aurait peut-être pu être un tout petit peu plus creusée et approfondie.
La violence est donc omniprésente puisqu'on parle d'une guerre entre les différentes races elfiques. C'est un aspect que je n'attendais par forcément dans un livre de Fantasy. C'est, pour moi, trop proche de la réalité, de ce que sont vraiment les hommes : des bêtes civilisées et apprivoisées pour vivre ensemble. Comme je lis principalement pour m'évader loin du réel, ça m'a un peu gêné, mais quand on regarde l'intrigue du roman cette violence est « nécessaire ».

Ce qui est dommage c'est qu'il n'y a pas vraiment de personnage attachant. Ils sont tous très héroïques ou alors détestables, selon les camps. Mais aucun n'a le petit quelque chose en plus qui fait que l'on s'attache tout de suite à lui. Peut-être que ce n'est pas le cas quand on a déjà lu les autres oeuvre de James Barclay, car d'après ce que j'ai compris, cette trilogie en devenir suit la jeunesse d'un des personnages, Auum, que l'on retrouve dans les Chroniques. C'est pourquoi je pense qu'il est mieux – même si ce n'est pas nécessaire – de lire cette trilogie seulement après avoir lu les Chroniques de Ravens. D'autant plus que certains termes elfiques sont utilisés sans véritable explication, on doit donc se faire une idée de leur signification au fil des pages.

Malgré une atmosphère générale assez lourde – une guerre et ce qu'elle implique ce n'est jamais marrant – il y a tout de même certains passages qui font sourire, des situations comiques et d'autres qui sont émouvantes.

En conclusion, c'est un roman que je recommande aux personnes qui ont déjà lu les ouvrages précédents de James Barclay et qui veulent en apprendre un peu plus sur la jeunesse d'Auum. Tout le monde peut bien entendu le lire en comprenant ce qui se passe, mais cela risque d'être moins clair par moment. Si l'occasion m'est donnée, je lirai la suite, mais je ne me précipiterai pas non plus pour me la procurer …
Lien : http://antredeslivres.hautet..
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J'ai découvert cette série grâce à une autre du même auteur, Les Chroniques et les Légendes des Ravens. J'ai adoré ces livres donc j'ai regardé les autres livres de James Barclay et j'ai découvert Les Elfes qui se déroulaient avant Ravens. J'ai tout de suite décidée de les lire et j'avoue que j'ai été un peu déçue au premier abord. Je trouve que le début est long à se mettre en place mais après c'est compréhensible, il faut poser l'histoire pour bien comprendre (même si j'ai lu les commentaires sur ce livre et je rejoins l'avis disant que si on commençait par lire Les Elfes on serait un peu perdu, il y a beaucoup d'informations mais finalement ce n'est peut-être pas assez si on n'a pas lu les Ravens avant). Je ne pense pas qu'avec les Ravens c'était aussi long à se mettre en place, ce n'est pas le souvenir que j'en ai en tout cas. Ensuite on arrive en pleine guerre et on ne sait pas dans quel camp se placer, quel camp a "raison". Après cela peut être délibéré de la part de l'auteur pour un effet de suspense, ne pas le savoir jusqu'à la fin. Ensuite, je n'arrive pas à m'identifier aux personnages. On parle de plusieurs personnages qui reviennent souvent mais on ne les connait pas vraiment finalement, que ce soit mentalement ou physiquement.

Ce début de commentaire était écrit à chaud, pendant que je lisais le livre et que j'en étais encore au début voire à la moitié. J'ai finit le livre (c'est pourquoi je fais un commentaire) et j'ai vraiment adoré la fin, finalement c'est bel et bien au niveau des Ravens. On finit par s'attacher aux personnages par leurs actions et on découvre vers la fin qui a "raison" et qui a "tord", et on a également les raisons d'agir de chaque camp même si elles ne sont pas toujours les meilleurs. Il y a beaucoup de scènes de combat et c'est notamment ce qui m'avait plus dans les Ravens, c'est tellement bien décrit que j'avais les scènes de combat qui se déroulaient dans ma tête. Les décors aussi sont en général bien décrits et possible à s'imaginer. Et le tome 1 finit sur une phrase qui nous donne envie de savoir la suite des aventures que j'ai commencé directement après le tome 1. J'aime beaucoup les traces d'humours disséminées dans le livre et le mélange de tournures de phrases plutôt poétiques/ imagées (comme "Sildaan sentit la première lame de culpabilité s'enfoncer dans son âme") comparées aux phrases "familières" des hommes (du type "Cela ne vous inquiète peut-être pas mais, comme on dit dans votre langue, moi ça me fait chier dans mon froc").
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C'est la guerre civile chez les elfes, les lignées sont en révolte contre la loi établie par Takaar, le millénaire de paix qu'elle a permis est menacé et le complot semble préparé de longue date. Qui sont ceux qui incitent les lignées à se combattre et ont fait appel aux mercenaires humains et à leur magie impie ? Ils semblent chercher le pouvoir, mais au final ne risquent-ils pas de voir les mercenaires humains à la vie courte et leurs mages tirer leur épingle du jeu ?
La seule défense des elfes reste la forêt impénétrable et les TaiGethen, guerriers sacrés farouches mais peu nombreux.
Takaar serait-il le seul capable de rétablir l'ordre, il est disparu depuis dix ans, mais Auum, un jeune guerrier part à sa recherche …


Nous sommes immédiatement immergés dans un monde dont nous ignorons tout, alors que les personnages (et souvent leur mort) se multiplient, que les dieux s'accumulent et que des allusions sont faites à des faits antérieurs, il faut 100 ou 200 pages avant de commencer à trouver ses marques et s'immerger dans le récit. La structure de cette société tarde à se définir, comme les tenants et aboutissants de l'intrigue, bon, on peut considérer que c'est du suspens mais il n'est pas bien amené et cela ne rend pas la lecture accrocheuse d'entrée.
Les combats, les carnages et les flots d'hémoglobine s'accumulent au fil des pages, cependant les personnages restent assez superficiels, et à la fin de ce premier tome il ne reste plus grand monde vivant pour les tomes suivants …


Un livre à l'écriture fluide, une intrigue simple, uniquement compliquée par la manière de délivrer les informations, des personnages sans grande profondeur, mais de l'action à un rythme effréné. Si vous ne craignez pas d'être submergé par un flot de sang c'est certainement un livre pour vous …
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Voilà un roman que j'ai lu il y a presque un an et qui ne m'avait pas fait grande impression. J'en avais lu de très bons avis un peu partout et le fait que ce roman était censé nous montrer les elfes sous un angle complètement différent m'avait incité à le lire. Résultat : bof ! C'est sûr que l'univers créé par James Baclay n'a rien de la vision idyllique que l'on se fait des elfes : altiers, stoïques et plutôt pacifistes. Ici, ce n'est que fureur et sang, les diverses races d'Elfes se déchirent, prennent parti et s'entretuent à qui-mieux-mieux. L'hémoglobine coule à flot et les batailles font rage. Un tome 100% action et combats au grand détriment de l'intrigue. Certes le fil conducteur est intéressant, mais pas assez exploité à mon goût et l'auteur passe trop de temps à détailler les divers carnages (et viols). Je ne suis pas spécialement frileuse quand ça sert bien l'intrigue mais là j'ai eu le sentiment de ne lire que ça pour ça, sans subtilité aucune. Alors même s'il est « plaisant » de voir pour une fois des Elfes belliqueux, c'est un peu vain si le reste ne suit pas. J'ai presque eu l'impression de lire un roman « pour mecs », auquel je n'ai pas été du tout réceptive. Personnellement, j'arrête les frais avec James Barclay.
Lien : http://avideslectures.wordpr..
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critiques presse (1)
Elbakin.net
10 décembre 2012
Même si l’on passe un bon moment, ce roman, en-dessous des Ravens qui n’avaient déjà pas forcément fait l’unanimité, fait partie des ouvrages vite lus et, c’est dommage, vite oubliés.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Les Al-Arynaar ont toujours été là pour ramener l'ordre, ainsi que le Gardaryn pour protester et exiger des comptes du gouvernement et du clergé. Là, ce n'est plus le cas et ils commencent à comprendre que les choses changent pour de bon. C'est un tel coup à l'esprit elfique que je suis surprise que tant d'entre eux ne l'aient pas ressenti plus nettement. Mais voilà comment sont les elfes. Ils ferment les yeux, pour la plupart, et prient pour que le cauchemar ne soit plus là au matin.
(Sildaan à Garan)
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Le regard de Serrin trahissait son inquiétude. Les premières voiles avaient été repérées quinze ans auparavant. Des hommes. Ils promettaient l'amitié, mais empestait la traîtrise et la tromperie.
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— Pathétique, dit Auum en le toisant. Fin du sursis.

Auum écarta l’épée d’Haleth à l’aide d’une lame et lui transperça le cœur de l’autre. Puis il retira son arme et se tourna vers les mages. Tous les quatre étaient encore en vie.

Auum s’avança d’un pas vif et planta sa lame de droite dans la poitrine d’un mage hurlant. Du sang s’écoulait à gros bouillons de la profonde entaille au visage qui lui avait tranché la lèvre inférieure jusqu’au menton, crevé un œil et coupé le nez, lequel pendait à présent sur sa joue. Lui percer le cœur était une miséricorde qu’il ne méritait pas. Son sang souillait la pierre du temple d’Yniss.

À sa gauche, l’individu au nez brisé s’était relevé et courait vers les portes. Sans un regard vers ses camarades blessés. Rien de surprenant. Auum lâcha l’arme dans sa main gauche, tira un croissant à lancer jaqrui de sa bourse, replia le bras et lança le projectile dans un même mouvement fluide.

La lame cruelle fendit l’air dans un murmure pour aller se planter dans la nuque du mage. Auum fit volte-face. Serrin se hissait hors du bassin, en faisant signe qu’il allait bien. Auum ramassa son arme. L’humain à qui il avait assené le coup circulaire était à peine conscient. Auum s’assura que la prochaine fois qu’il ouvrirait les yeux, ce serait en présence de Shorth. Le dernier survivant contemplait son bras, trop choqué par la douleur pour avoir peur.
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Une torche jaillit vers son visage. Katyett leva vivement la jambe gauche pour bloquer le bois enflammé imbibé de pois. Elle maintint son pied en l’air, contre le poignet de l’ula, sa cuisse à la verticale. Puis elle tourbillonna sur elle-même avec ses deux lames sur une trajectoire parallèle en travers du ventre de l’elfe.

Katyett plia le genou gauche et frappa. Son pied atteignit un autre émeutier au niveau de la tempe et le projeta sur le côté. Elle reprit sa progression. Des mains et des doigts fouettèrent l’air dans sa direction. Derrière eux, un visage déformé par la fureur. Sa mâchoire claqua à quelques centimètres de son visage. Katyett voltigea hors de portée des doigts, esquiva les dents. L’iad rugit en fonçant sur elle. Katyett la poignarda instantanément. Sa victime poussa un cri perçant.

Katyett marqua un temps d’arrêt. Elle avait fait le vide autour d’elle. En comptant ceux que Grafyrre et Merrat avaient trouvés, quinze TaiGethen faisaient face aux plusieurs milliers d’elfes rassemblés sur la piazza. Des dizaines de corps gisaient au sol. Les flammes du temple d’Yniss projetaient un éclat sinistre sur les visages des elfes et la pierre ensanglantée.
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Retour sur la corniche. À contempler le fleuve. À souhaiter être poussé. Peut-être pourrait-il dresser un singe pour ce faire. Il rit. Dresser un singe. C’était peu probable. Ils n’étaient bons qu’à voler sa nourriture. Ou à lui servir eux-mêmes de repas.

— C’est le cycle de la vie. Allez, allez, tourne, tourne. Rien ne peut l’arrêter.

Si, c’est possible. Toi, en tout cas, tu le peux.

Takaar balaya l’idée de la main.

— C’est stupide. Une mort ne saurait briser un cycle. Une mort le renforce. Une mort, c’est un cadavre de plus à récupérer. Un de plus à partager. Un de plus pour enrichir la forêt.

Tu décris ça comme quelque chose de si positif. Pourquoi ne pas t’y résoudre ?

— Pfff. J’ai un tel travail à accomplir. Tant de choses à réparer. Chaque jour un peu plus. Chaque jour un pas supplémentaire vers l’équilibre. Si j’abandonnais, je trahirais tous ceux qui marchent sur mes traces.

Tu es un spécialiste de l’échec, donc je ne vais pas te contredire sur ce point.
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