Le chant des ronces

Le Chant des Ronces est avant tout un magnifique objet-livre. Couverture hardback avec de sublimes dorures, reliefs et dessins accueillent le lecteur. Mais l'intérieur n'est pas en reste. Grâce au talent de Sara Kippin, chaque page est illustrée en rapport avec le récit en cours, le dessin progressant en même temps que le conte, jusqu'à l'illustration finale, qui résume merveilleusement bien l'histoire. Attention de ne pas se faire spoiler en observant les dessins avant l'heure !

Le livre contient six contes, aux accents différents selon la contrée d'origine du monde imaginé par Leigh Bardugo dont il est censé provenir. Les contes ravkans semblent ainsi tirés du livre de contes russes que je possédais étant petite. le conte kerch a des inflexions germaniques, alors que le conte Fjerdan semble nordique… Ces histoires, sombres et inquiétantes, ressemblent aux contes originaux des frères Grimm ou d'Andersen. C'est très noir, glauque parfois, violent. Ce ne sont clairement pas des contes pour enfant (tout comme l'étaient les contes d'autrefois). La magie exige toujours un prix très élevé, sanglant le plus souvent.

Et pourtant, si chaque histoire est différente, elles ont tout de même un socle commun. Elles célèbrent la tolérance, l'acceptation de la différence et la liberté. Elles nous montrent que les apparences sont trompeuses et que les monstres ne sont pas toujours ceux qu'on croit.

La plume de Leigh Bardugo est toujours aussi belle et fluide. Il faut aussi saluer son talent pour le genre de la nouvelle. L'autrice parvient à développer personnages et univers en à peine cinquante pages, de façon très convaincante. Elle remplit aussi parfaitement les exigences des contes, tant le récit parait écrit pour la transmission orale.

Même si les contes s'inscrivent dans le Grishaverse (l'univers imaginé par l'autrice auxquels appartiennent ses séries Six of Crows, Grisha et King of Scars), ceux qui n'ont jamais lu aucun de ces romans pourront tout de même y trouver leur compte. En fait, ce sont les légendes de ce monde, sans rapport direct avec les romans, ce qui fait que tous les amateurs d'histoires dérangeantes pourront apprécier.

En résumé, je suis une nouvelle fois soufflée par le talent de la Queen Leigh et son imaginaire si riche.
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Ce recueil de contes prend place dans l'univers slave de « Grisha » que je n'ai pas encore lu et dont ledit recueil m'a servi de mise en bouche. Il est certain après ma lecture que j'irai m'y perdre avec grand plaisir.

Leigh Bardugo a une écriture taillée pour le conte, très bien rythmée. Elle nous emporte, nous berce et nous glace par ses révélations finales. Et nous, pauvres fous, on en redemande.

Les récits qu'elle tisse autour de nous ont un goût de déjà vu qui nous endort pour mieux nous réveiller. C'est comme si les frères Grimm eux-mêmes nous livraient leurs histoires brutes, bien avant que Disney vienne les aseptiser et les travestir de sentiments édulcorés.
L'autrice rend aux contes leurs lettres de noblesse, leur but originel : prévenir du danger qui rôde et de la cruauté de notre monde. Tout n'est pas ce qui semble être et nos assomptions sont bien souvent fausses. Elle nous alerte contre les préjugés, les happy endings trop faciles et autre beaux princes charmants.

Je me suis laissée prendre par la main. Je me suis égarée sur des chemins tout tracés. J'ai jeté la pierre à des innocents sans soupçonner un seul instant les véritables monstres. Je me suis sentie comme une enfant qui redécouvre un vieux doudou qu'elle tenait pour acquise. Sachez que cela fait beaucoup de bien et je ne peux que vous encouragez à vous glisser sous la couette avec un bon chocolat chaud et de vous laisser transporter.
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Un coup de coeur monumental. Chaque conte est incroyable et les dessins qui les accompagnent également.
Les histoires rappellent celles de notre enfance sans tomber dans les clichés Disney.
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Voici les 6 contes du livre triés par ordre de préférences :

1 : 𝓦𝓱𝓮𝓷 𝔀𝓪𝓽𝓮𝓻 𝓼𝓪𝓷𝓰 𝓯𝓲𝓻𝓮
2 : 𝓣𝓱𝓮 𝔀𝓲𝓽𝓬𝓱 𝓸𝓯 𝓓𝓾𝓿𝓪
3 : 𝓣𝓱𝓮 𝓽𝓸𝓸 𝓬𝓵𝓮𝓿𝓮𝓻 𝓯𝓸𝔁
4 : 𝓐𝔂𝓪𝓶𝓪 𝓪𝓷𝓭 𝓽𝓱𝓮 𝓣𝓱𝓸𝓻𝓷 𝔀𝓸𝓸𝓭
5 : 𝓛𝓲𝓽𝓽𝓵𝓮 𝓴𝓷𝓲𝓯𝓮
6 : 𝓣𝓱𝓮 𝓼𝓸𝓵𝓭𝓲𝓮𝓻 𝓟𝓻𝓲𝓷𝓬𝓮

Premièrement, j'ai eu un énorme coup de ♡ pour la couverture, les éditions Orion en propose toujours des magnifiques ! Les illustrations à l'intérieur du livre sont elles aussi incroyables et le détail que j'ai adoré, c'est que les dessins sur le bord des pages se développent au fil du conte jusqu'à envelopper la page !
Les histoires en elles-mêmes sont elles aussi géniales, j'ai enchaîné les 6 en un peu plus d'une journée. J'ai particulièrement aimé le fait que l'on retrouve l'univers du grishaverse, tout en le découvrant un peu plus. Par contre, les récits sont très binaires avec les bons, les méchants, le bien et le mal pour exprimer une morale. Mais comme c'est le mode de fonctionnement des contes, ça ne m'a vraiment pas dérangée.
Enfin, j'ai surtout aimé les références aux mythes et histoires que nous connaissons tous, notamment au Minotaure, à la petite-sirène ainsi qu'à casse-noisette qui m'ont fait voyager et ramenée en enfance.
Bref, si vous cherchez une lecture divertissante et pas prise de tête, ce livre est fait pour vous !
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Je dois d'abord vous donner mon sentiment à propos de ces histoires. En réalité, j'ai été relativement déçue. Pour tout dire, je m'attendais à des histoires du niveau de SoC, mais je les trouve beaucoup moins bien. Elles possèdent certes de nombreux atouts (que je décrirais plus tard) mais malheureusement, j'ai eu beaucoup de mal à m'accrocher à ces histoires. Pour tout dire, je n'étais pas vraiment dedans, je regardais les actions se dérouler sans vraiment vibrer pour les personnages, ce qui est probablement dû au fait qu'ils soient un peu moins travaillés, du fait de la taille des récits. Bref, passons aux points positifs, qui sont quand même nombreux. Tout d'abord, ces histoires reflètent parfaitement l'atmosphère et l'univers propre à l'auteure. On ressent parfaitement le GrishaVerse s'introduire et s'infiltrer dans les moindres recoins, les plus petits détails. On imagine bien les autres personnages dont j'ai déjà parlé précédemment écouter ces histoires avant de dormir (Stop, une image vient d'apparaitre : Kaz, dans son lit, avec un doudou dans les bras écoutant avec envie une de ces histoires blotti contre son frère à la lueur d'une chandelle… C'est trop mignon pour moi, ahem, reprenons…) On retrouve pleinement la plume de l'auteure qui peut faire des plus petites histoires de véritables contes de fées animés devant nos yeux. Je dois dire, que le cadre aide un peu, enfin beaucoup. Et c'est peut être un peu superficiel, mais je vous jure que les dessins qui accompagnent ces récits sont absolument magnifiques. Plus, ils permettent vraiment de se figurer l'histoire pleinement. Enfin et c'est ce qu'il faut saluer en dernier probablement, c'est la diversité des histoires. Si on sent bien que certaines histoires sont parfois inspirées de celles déjà connues (La Belle et la Bête, le petit Soldat de Plomb, La petite Sirène ou Hansel et Gretel), d'autres sont vraiment inédites et sortent de l'ordinaire pour le meilleur !
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Ce livre est une préquelle au premier roman de l'auteur, se déroulant dans le même univers, le Grishaverse, mais plutôt comme les contes que l'on raconte aux enfants dans cet univers...

L'autrice reprend intelligemment les éléments de nos contes les plus connus, et les questionne, les interroge, mettant le doigt sur les habituels incontournables que l'on attend de ce genre de récit, et soulignant les étrangetés, les malaises...

Je voulais juste lire quelques pages pour voir de quoi il en retournait, et j'ai terminé le livre dans la foulée, happée par ces monstres qui se révèlent plus humains que des rois, ou des sorcières à l'allure de pâtissières... ne vous fiez pas aux apparences !

Un véritable beau livre, sublimé par des illustrations qui se découvrent au fur et à mesure de nos lectures. C'est l'atout charme de cet objet, qui mérite le coup d'oeil rien que pour ça. Les nouvelles, elles, sont des contes qui pourraient très bien être les nôtres, à ceci près qu'elles intègrent des éléments de l'univers de l'autrice.

Ce livre m'a attiré dans ses filets... Il faut dire qu'il est vraiment beau et les illustrations à l'intérieur qui évoluent au gré des pages tout simplement magnifiques. Je me suis revue sur mon lit d'enfant en train de découvrir les livres de contes que ma mère m'avait acheté.
Comme je fais toujours les choses dans le désordre, je n'avais pas vu en l'achetant que l'on entrait dans le Grishaverse, univers fantastique de la trilogie Grisha ( j'ai fait des recherches ;) ) et cela ne m'a en rien gêné dans ma lecture.
Il y 6 contes inspirés des contes classiques mais totalement réappropriés par l'auteure. Il y a donc 6 contes totalement inédits et c'est un régal.
Ils ont des côtés beaucoup plus sombres et des morales pas toujours joyeuses qui suscitent les réflexion.
Et si en lisant telle histoire, les méchants sur le papier étaient les gentils? Et si les gentils n'étaient en fait qu'illusoirement gentils? Et si les hommes commençaient à se poser les bonnes questions?
J'ai beaucoup aimé lire ces contes et ce fut très rapide. Cependant j'avoue avoir eu du mal avec celui du prince soldat.
Une vraie merveille ce livre qui vient compléter les jolis livres de contes illustrés de mon enfance.

Magnifique recueil de contes tous droits sortis du monde de Grishaverse et que je possède pour ma part dans sa langue originale en anglais. Chaque nouvelle est unique, proposant une morale intéressante qui s'inscrit vraiment dans la lignée de nos contes populaires. J'ai une préférence pour "The too-Clever Fox" pour ma part. Je recommande pour tous les fans de Six of crow et de Grisha et même plus ! Avec en plus de superbes illustrations qui place l'ouvrage à la limite du roman illustré et de l'album jeunesse.

Cela faisait un petit moment que le chant des ronces était dans ma bibliothèque. J'avoue avoir totalement craqué sur cette édition reliée avec un très gros travail au niveau de la mise en page, qui rappelle beaucoup les livres anciens de contes. J'ai aussi prévu de commencer Grisha, et donc me plonger dans le folklore de cet univers juste avant me semblait une bonne idée.

J'ai lu les contes les uns à la suite des autres sans les entrecouper avec d'autres lectures. Je me suis très vite prise au jeu, et pour moi, il n'a pas été difficile d'enchaîner les courtes histoires. Les univers sont assez différents, les récits cohérents et bien menés du début à la fin sans laisser le lecteur sur sa faim. Bien qu'il y ait une morale à chaque fois, je n'ai pas trouvé le côté moralisateur quelque fois trop prégnant dans ce genre littéraire. Bien au contre, le tout est fluide, moderne, fait réfléchir en nous exposant seulement les faits. Il y a des bons et des méchants, c'est peut-être seulement ce côté un peu noir ou blanc sans trop de nuances qui appuie beaucoup sur le style conte. Mais franchement, pour moi, cela n'a pas été gênant.

Une chose que j'ai beaucoup apprécié aussi : trouver de quels contes Leigh Bardugo s'était inspirée pour ses histoires. Si certains sont tout de suite flagrants comme Quand l'eau chantait le feu avec La petite sirène, d'autres sont plus subtiles et mélangent même plusieurs « héros » bien connus. C'était amusant, d'une part de trouver des éléments que l'on connait, mais aussi intéressant car il était ainsi plus facile de voir les choix artistiques de l'auteur. Par exemple, le prince soldat fait clairement référence à Casse-Noisette, mais j'ai aussi trouvé qu'il y avait une part de Pinocchio dissimulé et avec des rôles inversés entre la marionnette et son créateur. Intelligent et donnant ainsi plus de relief qu'une simple réécriture.

Je ne saurais trop dire lequel est mon préféré. Quand l'eau chantait le feu et La sorcière de Duva sûrement. L'un parce qu'il nous narre l'histoire d'un personnage qu'on a aimé détesté, en nous brisant le coeur, l'autre parce qu'il est subtil et plein de faux semblants, avec un côté horrible et glaçant mais pas forcément là où on l'attendait.

Un recueil réussit pour moi. le chant des ronces est parvenu à me charmer et me donne encore plus envie de découvrir le monde dans lequel ces légendes existent.