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J'ai posé un pied dans le Grishaverse avec ce recueil de contes et je trouve que c'est une bonne idée pour moi ! J'ai adoré du début à la fin ces petites histoires, elles ont une atmosphère très particulière, le tout est idéal pour la période automnale et hivernale. Je suis désormais super curieuse de découvrir Grisha ainsi que Six of Crows.

Amaya et le bois aux épines est à mon sens un conte qui me fait penser au Petit Chaperon rouge, à la Belle et la Bête et Peau d'Âne. Il y a plusieurs petites choses déposées çà et là par Leigh Bardugo qui m'y a fait penser, c'était une entrée en matière formidable ! J'ai apprécié l'ambiance sombre, le fait de parler de beauté physique et de celle du coeur, les épreuves que mène Amaya pour sauver sa famille et son pays. C'était un conte passionnant, j'ai beaucoup aimé les sujets traités et son final, il était parfait ! de plus, je me suis facilement attaché à Amaya.

Le renard trop rusé, il a frôlé le coup de coeur. le final était inattendu et renversant, touchant aussi. Il parle beaucoup de nature, il y a des animaux avec des comportements humains qui m'ont fait penser au Roman de Renart. J'ai adoré l'angoisse, la violence et l'aspect terrifiant que le conte nous transmet. Ce renard est captivant à souhait, rusé et perspicace, fin observateur, j'ai aimé sa manière d'être et de penser.

La sorcière de Duva est aussi glaçant qu'épouvantable. J'ai adoré les jeux d'illusions et de faux-semblants que l'autrice emploie pour nous embrouiller. Ces disparitions de petites filles que l'on ne retrouve jamais, la méfiance, ce remariage oppressant... Leigh Bardugo sait instaurer des ambiances très obscures et sombres, et celui-ci illustre parfaitement ce sentiment d'angoisse et d'anxiété. Je me suis pas mal attachée à l'héroïne et cette sorcière m'a beaucoup fait penser à Hansel et Gretel ou au Bonhomme de pain d'épices.

Petite lame, il est très court et c'est celui sur lequel j'ai le moins accroché en terme d'intrigue, mais sur lequel, j'ai beaucoup de curiosité. J'ai bien aimé le final, c'est même ce que j'ai le plus aimé de tout le conte ; sans oublier qu'on aborde les Grisha et que je suis hyper curieuse d'en apprendre davantage à leur sujet.

Le prince soldat est un coup de coeur, parce que c'est une réécriture totale et fascinante, avec cette teinte particulière au Grishaverse, de Casse-Noisette. Si vous me connaissez, vous savez à quel point j'aime ce conte et ces adaptations. Je suis plus qu'enchantée d'avoir lu cette version plus effrayante, plus sombre et grinçante. Les personnages étaient intéressants, l'intrigue suivait fidèlement l'histoire d'origine tout en apportant son lot d'originalité. C'était une très belle lecture !

Quand l'eau chantait le feu est super chouette, lui aussi a frôlé le coup de coeur. L'univers de la Petite sirène avec cette ambiance sombre était top ! Ce conte est long et très intéressant, j'aime la partie aquatique, ce qui est lié aux chants, aux sirènes et à leurs coutumes, le monde des humains... c'était un conte rythmé, palpitant avec des révélations bien dosées et un final absolument grandiose, mettre ce conte en dernier a été une excellente idée.

J'en profite pour mettre plusieurs choses dans ce dernier paragraphe, histoire d'expliquer en quoi ce recueil m'a enthousiasmée. J'ai aimé les références aux contes et aux fables, j'ai apprécié de le voir mélangé avec un monde très nordique. On a ainsi un recueil qui fonctionne aussi bien pour l'automne que pour l'hiver, avec des atmosphères très sensibles, angoissantes et terrifiantes, avec des sujets matures et parfois violents. Leigh Bardugo a une plume vraiment parfaite pour les descriptions, pour créer des ambiances. C'est soigné et précis, les mots sont choisis avec beaucoup de justesse. Enfin, l'objet-livre est magnifique. La couverture est rigide, avec du bleu et de l'or pour attirer notre attention. Les illustrations pleines pages sont superbes avec ses couleurs restreintes, et les illustrations qui bordent les pages relèvent du génie. J'adore ce concept d'ajouter un élément page après page, cela permet d'avancer dans le récit, de faire coïncider avec le texte.

En conclusion, si le Grishaverse vous intrigue et que comme moi, vous ne savez pas vers quoi vous tourner, un petit recueil de contes est salutaire ! Chacun de ces récits sont particuliers, on frisonne, on sent le vent de la magie, on voit l'univers foisonnant, on lit la plume passionnante de Leigh Bardugo. C'est un recueil avec des histoires très différentes qui nous plonge dans un monde très nordique, très fantasy. Les personnages sont bien écrits, tout comme les intrigues, j'ai passé un excellent moment de lecture.
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Il s'agit donc de six contes que l'on raconte aux enfants zemenis, ravkans, kerchs et fjerdans. Toutefois, je pense qu'ils sont tout à fait lisibles par quelqu'un ne connaissant pas le « GrishaVerse » (en ce qui me concerne, je n'ai lu que Six of Crows). Il y a des références à l'univers : des formes spécifiques de magie, quelques lieux… mais rien qui ne soit, à mon sens, appropriable par n'importe quel·le lecteur·rice.
J'ai beaucoup aimé ces histoires dans lesquelles on retrouve l'ombre du Minotaure, d'Hansel et Gretel, des contes japonais remplis de renards rusés, de Casse-Noisette ou de la petite sirène… Il y a sans doute d'autres clins d'oeil que je n'ai pas repérés (comme, par exemple, la polyphagie de Tarrare dont l'autrice parle dans le petit mot qui clôt le livre et dont je n'avais jamais entendu parler avant).
Dans ces contes, les méchants ne sont pas toujours ceux que l'on croit et les héroïnes et héros apprennent à leurs dépens que leur confiance a parfois été bien mal accordée. Ne pas se fier aux apparences pourrait être le maître-mot de cet ouvrage. Certaines intrigues ont un petit côté dérangeant de temps à autre que j'avoue avoir beaucoup apprécié. Cependant, je dois admettre que le sous-titre et la petite quatrième de couverture me laissaient espérer des récits bien plus sombres qu'ils ne le sont en réalité. Je m'attendais à des mésaventures plus cruelles et à des fins bien plus amères en réalité. Ces espérances légèrement trahies n'ont cependant pas gâché mon plaisir (soulagement) car je me suis laissée très facilement embarquer par ces légendes et l'écriture envoûtante de Leigh Bardugo.
Néanmoins, il y a tout de même quelque chose de très dur, de cruel et d'amer dans ce constat qui se dessine peu à peu selon lequel les personnes qui devraient vouloir le plus grand bien à nos protagonistes se révèlent souvent décevantes. Amitiés trahies, familles lâches ou cupides… c'est souvent loin de leur terre natale que les personnages principaux pourront trouver le bonheur.
Le Chant des ronces parle des rêves, des désirs, des espoirs, des défauts, des violences qui agitent le coeur des humains. Les thématiques abordées sont extrêmement modernes et totalement fascinantes. Leigh Bardugo s'est magnifiquement approprié la forme du conte pour raconter ses histoires, jusqu'à ces morales malignes et percutantes, souvent justes et terribles.

Il faut maintenant que je vous parle d'un élément essentiel dans le charme de cet ouvrage : les illustrations. J'ai été particulièrement séduite par les illustrations de Sara Kipin, toutes en nuances de rouges et de bleus. Celles-ci dévorent lentement les pages du recueil, traçant peu à peu un encadrement à l'histoire jusqu'à une superbe image finale qui prolonge parfois le récit. J'ai adoré prendre le temps d'en admirer les détails, de suivre leur progression, de chercher des yeux l'ajout en tournant une page…

Une magnifique couverture avec dorures, des illustrations à tomber, des histoires captivantes, le Chant des ronces est indubitablement un livre absolument sublime !
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Je appris l’existence de cet ouvrage il y a peu de temps. J’avais entendu parler des séries de l'auteur Six of the crow et Grisha mais pas de ce recueil de contes. J’ai donc découvert l’auteur avec Le chant des ronces et je dois dire que je ne suis pas déçue. 

J’ai d’abord pensé qu’il s’agissait de contes créés de toute pièce par l’auteur, mais pas du tout. Il s’inspire des contes de notre enfance : La petite sirène, La belle et bête, Hansel et Gretel… Mais je vous rassure, l'auteur ne nous propose pas de copies, il revisite ces contes de manière à en créer des versions uniques. Il y a également d’autres influences que je ne saurai pas citer par manque de connaissance.

Pour la petite histoire l’auteur n’a pas souhaité écrire des préquels à ses séries Grisha et Six of Crows. Il a préféré imaginer, un fond légendaire à ses univers, des contes que les enfants fjerdans, grishas et autres auraient appris au coin du feu. 

J’ai mes préférences bien sûr. Le renard trop rusé fait partie de mes contes préférés. Ce petit renard si laid que sa mère a voulu dévorer à la naissance fait preuve d’une intelligence remarquable afin de survivre. La fin m’a surprise, je ne m’y attendais pas. J’ai également aimé Quand l'eau chantait le feu, c’est une revisite de La petite sirène mais en bien plus sombre. C’est aussi pour cette raison que j’ai aimé Ayama et le bois aux épines, car j’y ai retrouvé certains détails des contes de Cendrillon et de La belle et la bête. Par contre le compte que j’ai le moins aimé est Le prince soldat qui est une revisite de Casse-Noisette. J’aurai du mal à vous expliquer pourquoi, il faut dire que l’histoire Casse-Noisette ne m’a jamais intéressée donc une revisite… 

Quoi qu’il en soit dans chacun des contes créés par l’auteur, on retrouve cette ambiance si particulière à la fois sombre, dangereuse et mystérieuse avec des personnages réalistes, bien loin de ceux de Disney. Puis Leigh Bardugo ne déroge pas à la règle et nous offre des morales pleines de sagesses. 

C’est aussi un très bel livre-objet relié avec une magnifique couverture en relief qui comporte des dorures. Mais ce n’est pas tout à l'intérieur, le texte est agrémenté de belles illustrations qui se complète progressivement au fil des pages. J’ai adoré le concept, c’est original. Les détails que l’on apprend au cours du récit se matérialisent sous nos yeux jusqu’à ce qu’une illustration sur deux pages nous soit présentée comme synthèse. 

En bref, c’est un coup de cœur, rien d’étonnant, car j’adore les contes, mais l’ambiance sombre qui se dégage de ceux-ci les sublime. L’univers de l’auteur m’a charmé, ça m'a donné envie de lire ses séries, plus spécialement Grisha. J’espère en avoir l’occasion en tout cas en ce qui concerne ce livre, je vous le recommande vivement. 
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Du fait de ma fâcheuse manie d'entrer dans les univers littéraires par des portes dérobées, j'ai fait la rencontre du Grishaverse de Leigh Bardugo à partir de son recueil de contes "Le chant des ronces". A travers ces six contes traditionnels, l'autrice nous présente son univers débordant de magie mais aussi cruel et sanglant, où la cupidité des hommes les poussent à commettre des horreurs et où les monstres et les bêtes ne sont pas ceux que l'on croit... J'ai beaucoup aimé le style narratif de Leigh Bardugo, sa façon de nous entraîner sans fioritures dans son monde fantastique, aux côtés de personnages tourmentés et courageux, ou bien vils et arrogants. Je me voyais bien narrer ces contes à des enfants imaginaires au coin d'un feu ronflant, les emmener à la rencontre d'Ayama, de Koja (mes deux préférés !), d'Ulla et des autres. Bien que ne connaissant pas la saga d'origine, je ne me suis pas sentie perdue, les contes en étant totalement indépendants, bien qu'intimement liés à la mythologie du Grishaverse. Ils peuvent représenter une bonne manière de faire la connaissance de cet univers avant de commencer la saga originelle, ou bien on peut aussi en rester là, rester avec la magie de ces seuls récits.
Par ailleurs, je rajoute un méga point bonus car c'est un livre absolument magnifique, depuis la couverture jusqu'à la quatrième, tout en délicatesse, servi par les illustrations magnifiques de Sara Kipin, qui tissent une trame au fur et à mesure de chaque conte, pour se conclure en une impressionnante double page finale pour chacun, concentrant toute l'intensité du récit à travers ses traits fins et esthétiques, et ses couleurs pastel. Un coup de coeur !
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Je me souviens de ce sentiment mêlé de fascination et de terreur lorsque ma mère me lisait "Les Fées" de Charles Perrault, un sentiment qui s'est égaré en grandissant et dont j'avais oublié tous les effets. Il aura fallu attendre que je découvre "Le Chant des Ronces" pour ressentir toutes ces choses à nouveau. J'ai été littéralement happé par chacun de ces contes - merveilleux, effrayants, saisissants, touchants -, qui n'invoquent pas nécessairement l'enfant que j'étais, mais s'adapte à l'adulte que je suis. Leigh Bardugo réussi le pari de demeurer dans la tradition du conte tout en admettant une écriture plus moderne, accessible. C'est le premier livre que je lis de cet auteur, et c'est une bien belle surprise !

Il ne serait cependant pas juste d'omettre l'intervention de Sara Kipin dont les illustrations m'ont transportées encore bien au-delà de tout ce que je pouvais imaginer.

Bref, un coup de coeur immense.
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Toujours dans l'optique de me plonger le plus possible dans le Grishaverse avant la parution de King of Scars, tout nouveau roman prenant place dans l'univers de Leigh Bardugo, je me suis intéressée au recueil de contes richement illustrés paru il y a quelques temps déjà et qui attendait patiemment sur une étagère pour être lu. Et le moins que l'on puisse dire encore une fois c'est que l'autrice a un réel talent pour nous plonger dans un univers onirique à mi-chemin entre merveilleux et horrifique.



Il est compliqué de faire un résumé de cet ouvrage sans en spoiler le contenu, aussi sachez qu'il se compose de plusieurs nouvelles et contes répartis entre les différents pays et croyances qui peuplent l'univers du Grishaverse. Ainsi donc l'on retrouve dans cet ouvrage des contes grishas bien sûr mais aussi des contes Ravkans, Ferdjan… Autant d'histoires dont les morales rappellent les contes originaux mais aussi les messages que ceux-ci essayent de faire passer.



Les amateurs de contes reconnaîtront sans mal les influences de Leigh Bardugo dans cet ouvrage car parmi les histoires proposées par l'autrice certaines ne sont pas sans en rappeler d'autres que nous connaissons bien : Hansel et Gretel, la petite sirène ou Casse-Noisette entre autres inspirations. Cependant l'autrice les a revus et corrigés à la sauce Grishaverse pour nous offrir des histoires qui oscillent en permanence entre fascination et angoisse, émerveillement et effroi.



Parmi les sujets récurrents présents dans l'oeuvre de Leigh Bardugo et plus particulièrement dans cet ouvrage, celui des apparences est à mon sens le plus présent de tous. L'autrice à travers différentes voix et histoires nous rappelle que les apparences sont parfois trompeuses, que les méchants peuvent se cacher derrières les visages les plus doux et les plus beaux et que le mal se glisse parfois là où l'on ne l'attend pas. de quoi nous offrir quelques retournements de situation inattendus et glaçants par moment. Et même lorsque que l'on croit avoir compris le message, l'autrice nous prouve qu'il faut en permanence chercher plus loin, questionner encore et toujours.



Autre sujet récurrent bien sûr, comme dans de nombreux contes, celui de l'amour. L'amour sous toutes ses formes : des parents pour leurs enfants, des enfants pour leurs parents, amical, fraternel et bien sûr romantique. Mais un amour qui n'est pas toujours positif, pas toujours beau, pas toujours guérisseur, au contraire. Leigh Bardugo, comme les versions les plus sombres des contes traditionnels, nous met en garde contre les sacrifices que l'on fait parfois par amour au risque d'y perdre bien plus que ce que l'on offre, voire de s'en trouver changé à jamais.



Enfin parlons de l'objet livre en lui-même qui est un ouvrage d'une qualité rare. Grace à des illustrations uniquement dans des teintes de bleu et de rouge qui au fil des pages habillent petit à petit le tour du texte comme autant d'éléments que le lecteur découvre durant sa lecture, on plonge toujours un peu plus profondément dans l'histoire. Jusqu'à la double page d'illustration finale, sorte d'épilogue illustré qui clôt à merveille chaque conte.



Petite précision cependant concernant cet ouvrage qui à l'image des Contes de Beedle le barde dans l'univers d'Harry Potter est un livre de complément dans le Grishaverse. Il me semble que bien que cela ne représente pas forcément d'intérêt particulier, le livre peut être lu par tous, y compris ceux qui ne connaissent pas encore l'univers développé par Leigh Bardugo. Peut-être même cet ouvrage leur donnera-t-il envie de poursuivre plus avant leur incursion dans cet univers riche et passionnant. Quant à ceux qui le connaissent déjà ils peuvent savourer ce recueil d'une traite ou histoire par histoire quand le manque du Grishaverse se fait trop présent.



Un livre à la fois remarquable en tant qu'objet mais également pour son contenu qui nous fera tantôt sourire tantôt frissonner et nous donne encore d'avantage l'impression de faire partie et de mieux comprendre l'univers dépeint et créé par Leigh Bardugo. Un recueil de contes pour les amoureux du genre et les fans de l'autrice.
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Je ne connais pas du tout l'univers de Leigh Bardugo, je n'ai pas encore lu ses romans, mais ce recueil de contes, « Le Chant des Ronces » m'a attirée, que ce soit parce que les histoires seraient sanglantes et sombres, et parce que la couverture est vraiment belle, difficile d'y résister ! Sans parler des illustrations de Sara Kipin qui parsèment les pages, très jolies aussi !

Les contes sont effectivement sombres, mais je n'ai pas trouvé que c'était si horrifique que ça, surtout quand on connaît nos contes de fées dans leur version d'origine. C'était tout de même plaisant à lire, j'ai beaucoup aimé l'inspiration russe et les différents personnages.

Je pense que c'était une bonne manière de découvrir l'univers de l'auteure, ses romans m'intriguent d'autant plus : je suis curieuse de voir comment elle dépeint une intrigue plus longue.
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J'ai reçu cette merveille pour mon anniversaire par ma soeur (@mathilde.an08 ) et je l'ai commencé dès que j'ai terminé celui en cours.

L'objet livre est un pur Bijou. La couverture est en tissus, les dessins font vivre les contes et les rendent vivants. Cependant, j'ai compris que le recueil se rattachait à des livres de la même auteure, déjà existants mais que je n'avais jamais lus. L'univers n'est donc pas planté puisque le livre s'adresse à des lecteurs qui le connaissent déjà.

Les contes m'ont fait penser au livre des contes de Beedle le barde qui accompagne la Saga Harry Potter. Ils démarrent d'une manière très enfantine pour finalement être très noirs. Ils mettent en scène des animaux qui parlent, des jouets qui prennent vie et des sirènes... Pour finalement parler de sang qui coule, d'inceste et souvent, terminer de manière très fataliste. J'ai apprécié ces morales légèrement pessimistes, qui nous changent des Disney. Ça ressemble en tout, énormément aux contes originaux de Perrault et des autres, parfois très cruels.

Je ne l'utiliserai pas en classe car il est parfois vraiment très cru pour des élèves qui peuvent être impressionnables.
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Dans "Le chant des ronces", Leigh Bardugo s'inspire des contes classiques et les intègre à son univers fantasy avec brio. Les décors sont les mêmes que dans ses séries "Grisha" et "Six of Crows".

Dès le départ j'ai aimé ce livre. L'objet livre en lui-même est magnifique : la couverture, les dessins progressifs et envoutants de Sara Kipin... J'ai été subjuguée.
En ce qui concerne les contes, ils sont inspirés de ce que l'on connaît mais très subtilement. L'auteur a réussi à trouver sa propre marque de fabrication et fait fi des comportements manichéens, de l'amour superficiel et des stéréotypes. Ses contes portent des messages forts et je les ai dévorés.
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Sept contes pour les grands. Une reprise des contes traditionnels sans édulcorant. Mystère, amour, haine, trahison sont les ingrédients principaux de ces récits. Une lecture accompagnée de très belles illustrations qui évoluent au fil de l'histoire. Un univers qu'on a plaisir à retrouver conte après conte.
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