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Le Mouron rouge tome 2 sur 10
EAN : 9781515212355
292 pages
CreateSpace Independent Publishing Platform (24/07/2015)
4.19/5   8 notes
Résumé :
Présentation de l'éditeur
Prologue I – Lâche ! lâche, lâche !... Ces mots retentirent, clairs, stridents, passionnés, dans un crescendo d’ardente indignation. Le jeune homme, tremblant de rage, s’était dressé d’un bond. Penché au-dessus de la table de jeu, il essaya encore de crier l’insulte à l’homme qui lui faisait face afin que tout le monde l’entendît. Mais les sons refusaient de sortir de sa gorge contractée et, tout en ramassant d’une main frémissante l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
C'est bien rare, alors puisque c'est le cas je ne m'en prive pas, le deuxième tome de la série du Mouron rouge est encore meilleur que le premier. Après le pensum que je viens de finir de lire, j'avais besoin d'une lecture légère, rafraichissante. Ma liseuse électronique semblant être en sursis, je me suis lancée dans le deuxième tome des aventures du Mouron rouge. Je savais à quoi m'attendre et c'est ce dont j'avais besoin.
Et j'ai eu ce à quoi je m'attendais. Enfin presque. Une histoire de cape et d'épée, saupoudrée d'un bel amour pur et contrarié, tout cela dans le Paris sanglant et révolutionnaire de la Terreur.
Le livre est court, plus court d'après mes souvenirs que le premier tome, et la lecture ne prend que quelques heures, qui passent sans que l'on s'en aperçoive. Dès les premières pages on sait qui va aimer qui, on sait quels tourments ces nobles personnages vont endurer, mais ce n'est pas grave, car le plaisir n'est pas dans le suspens, il est dans l'observation de comment l'inéluctable va arriver.
Une petite déception tout de même, sur la façon dont sont traitées les femmes : dans les deux premiers tomes, c'est par une femme que le malheur arrive. Une femme qui ne réfléchit pas trop aux conséquences de ses actes (une faible femme, quoi), une femme qui se dédouane de toute réflexion parce qu'on lui propose un marché insensé ou parce qu'on lui fait prêter un serment. Non, l'auteur a beau être elle-même une femme, elle n'est pas féministe pour deux sous, bien au contraire, et c'est à mon avis très dommage. J'espère que les prochains tomes, que je ne manquerai pas de lire, je le sais déjà, sortiront de ce schéma bien peu féministe et proposeront des intrigues fonctionnant sur d'autres ressorts.
Mais une fois ce bémol (non négligeable je l'admets) exposé, je dois avouer que j'ai eu de très belles surprises. le Mouron rouge se fait attendre, mais lorsqu'il paraît, son plan est d'une audace et d'une originalité folle. Grand observateur de l'âme humaine, il en joue avec brio, mais de façon tout à fait réaliste, jouant des mouvements de foule et de leur volatilité pour créer le chaos dont il a besoin pour mener à bien ses projets de fuite. Ce n'est pas très glorieux pour la populace, certes, surtout la populace française puisque c'est bien sûr d'elle qu'il s'agit, mais c'est d'un réalisme plutôt bien vu et assez d'actualité même.
Un livre pour ceux qui aiment le genre. Les romans faciles à lire mais bien tournés, et les romans avec un petit goût suranné qui donne tout son piquant à la lecture. Un bon moment de détente, avec une lecture facile à lire mais qui ne cède pas à la facilité. Un petit plaisir que je ne peux que recommander, mais il faut déjà avoir lu le premier tome pour en profiter réellement.
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J'attaque avec ce deuxième tome la série des aventures du Mouron rouge, justicier anglais mais francophone qui s'est donné pour mission de sauver autant de personnes que possible de la guillotine durant la période de la terreur en France. Je dis deuxième tome car j'ai lu le premier il y a environ trois ans, et j'ai un plutôt bon souvenir de l'histoire donc inutile de relire le premier. Donc le Mouron rouge sauve des personnes accusées à tort ou à raison de conspirer contre la république, et disons le tout de suite il ne s'agit pas (pour l'instant en tout cas) de personnes issues du bas peuple mais de la haute bourgeoisie ou de l'aristocratie. La baronne Orczy a donc tendance à prendre parti pour cette partie du peuple, ce qui peut déranger quelque peu, mais après tout toutes ces têtes qui sont tombées ne méritaient pas forcément la mort et les actions du Mouron rouge sont donc très louables en définitive. Cette nouvelle aventure part sur des chapeaux de roues avec un prologue que j'ai trouvé très prenant et alléchant. L'histoire se développe ensuite plutôt bien, la baronne Orczy a l'art de nous plonger en plein milieu de cette terrible période de la terreur ou personne n'était à l'abri de la haine de la foule et de se voir décapiter d'un jour à l'autre sans réelle raison. La tension est présente de bout en bout, et l'atmosphère est réussie. Cependant le Mouron rouge n'a ici qu'un rôle certes capital mais secondaire, l'histoire se concentrant surtout sur les rapports entre Paul Delatour, jeune gentilhomme doué de nombreuses vertus mais ayant malencontreusement tuer un homme lors d'un duel, et Juliette Marny, jeune aristocrate ayant juré malgré elle à son père de venger la mort de son frère, l'homme tué au cours du duel avec Paul Delatour. L'histoire bien qu'intéressante à suivre aurait selon moi pu être encore plus prenante, mais malheureusement la romance s'en mêle ce qui a je pense un peu nui au rythme, même si ça a apporté certains retournements de situation non dénués d'intérêt. Une aventure donc plutôt immersive et divertissante, mais j'espère que le Mouron rouge se fera plus présent dans les suivantes et aura peut-être un peu moins de romance aussi. J'ai dans mon édition neuf romans du Mouron rouge que je lirai comme à mon habitude en faisant une pause d'un livre entre chaque.
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On retrouve l'aventureux Mouron rouge, caché sous l'identité de lord Blackeney, un fortuné dont la réputation de manque de perspicacité harangue les salons anglais, seuls sa fortune et son chic accoutrement font parler de lui. On voit même dans le premier tome comment sa femme le trouvait niais, n'ayant convoité en lui que sa fortune mais quand elle découdre ses activités chevaleresques, ses allures suicidaires, ayant l'audace de se jeter à corps perdu aux multiples dangers rien que pour venir en aide aux aristocrates dont la révolution veut se débarrasser, son avis va changer à l'égard de son mari. Pour ce deuxième tome, comme le titre l'indique un serment est git dans l'air entre la famille des Marny et la famille des Délatour, un serment où l'une des famille doit occasionner la chute de l'autre....
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Autant l'avouer les stéréotypes ne sont pas absents de cette oeuvre, tout comme du tome précédent. Néanmoins, le style est agréable et fluide, et les péripéties riches et plaisantes.
On passe un très bon moment.
A lire pour les adeptes du genre. ;)
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A la veille de la Révolution le jeune vicomte de Marny a provoqué en duel Paul Delatour et en est mort. le soir même son vieux père impotent a fait jurer à sa fille Juliette, 14 ans, de venger la mort de son frère.
5 ans ont passé, la Terreur bat son plein. Juliette Marny n'a pas oublié son serment, Paul Delatour est devenu un député modéré de la Convention, apprécié du peuple dont il a à coeur de soulager les misères. Juliette va se retrouver écartelée entre son devoir familial et ses sentiments amoureux.

C'est le tribunal révolutionnaire qui condamne sur dénonciation anonyme qui est dans le collimateur ici. Il faudra encore l'intervention de l'intrépide Anglais, as du déguisement, pour arracher à la Révolution ses victimes innocentes.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
– Lâche ! lâche, lâche !...
Ces mots retentirent, clairs, stridents, passionnés, dans un crescendo d’ardente indignation.
Le jeune homme, tremblant de rage, s’était dressé d’un bond. Penché au-dessus de la table de jeu, il essaya encore de crier l’insulte à l’homme qui lui faisait face afin que tout le monde l’entendît. Mais les sons refusaient de sortir de sa gorge contractée et, tout en ramassant d’une main frémissante les cartes éparpillées, comme s’il voulait les jeter à la figure de son interlocuteur, il parvint seulement à répéter d’une voix étranglée :
– Lâche !...
Autour d’eux, les parties de pharaon et de lansquenet s’étaient interrompues. Des mouvements divers se produisirent parmi les spectateurs de la scène. Les plus âgés essayèrent de s’interposer, mais les jeunes se contentèrent de rire. Ils savaient qu’à une querelle de ce genre, une seule conclusion était possible et attendaient ce qui allait suivre. Conciliation, arbitrage étaient hors de question. Delatour aurait dû savoir qu’il ne fallait point parler irrespectueusement d’Adèle de Montlhéry devant le jeune vicomte de Marny, dont l’engouement pour cette trop célèbre beauté défrayait depuis des mois les conversations de la cour et de la ville.
Adèle avait, sans contredit, beaucoup de charme ; elle n’avait pas moins d’habileté et d’artifice. Les Marny étaient riches, le petit vicomte très jeune, et le bel oiseau de proie était occupé pour l’instant à plumer ce pigeonneau frais émoulu du colombier ancestral.
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Juillet, août, septembre avaient changé de nom ; on les appelait à présent : messidor, thermidor, fructidor. Mais, sous ces nouvelles appellations, ils continuaient à faire don à la terre des mêmes fleurs et des mêmes fruits. Messidor couvrait toujours les haies d’églantines sauvages, thermidor revêtait les champs dénudés d’un manteau étincelant de coquelicots écarlates, fructidor rougissait les hampes de l’oseille sauvage et mettait la première teinte vermeille sur les joues pâles des pêches mûrissantes.
(p. 41, Chapitre 5, “Une journée dans les bois”).
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Qu’à travers cette épreuve, elle eût pu connaître la joie et la douceur d’être aimée, c’était plus qu’elle ne méritait, et le souvenir des baisers brûlants que Delatour avait posés sur sa main était une compensation ineffable pour tout ce qu’elle aurait à souffrir.
(p. 120, Chapitre 18, “A la prison du Luxembourg”).
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Au Tribunal, la journée avait été particulièrement remplie. Trente-cinq prévenus tirés des différentes prisons de Paris avaient été jugés en l’espace de sept heures – une moyenne de cinq par heure. Douze minutes pour envoyer une créature humaine pleine de vie et de santé résoudre la grande énigme de l’au-delà !
(p. 154, Chapitre 23, “Au Palais de Justice”).
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