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3,9

sur 1408 notes
le thème principal :

Le thème principal et le plus évident est le fait de grandir… ou non.
Peter veut rester un enfant pour toujours, et éviter les responsabilités de l'âge adulte, il s'enferme en quelque sorte dans le monde de l'enfance.

Par là, Peter Pan est aussi un livre sur la mort, et sur la peur de la mort, raison de la volonté de Peter de ne pas grandir. La mort est très présente dans l'oeuvre, sous différentes formes : elle est symbolisée par le crocodile-horloge, elle est la terreur du Capitaine Crochet (qui la fait pourtant subir à bon nombre de personnages) et de Peter (en cela, ils se ressemblent), mais elle est aussi thématisée indirectement par certains motifs récurrents de l'oeuvre, notamment par l'oubli.

Certains commentateurs y voient aussi le thème de l'éveil de la sexualité chez Wendy, et les sentiments freudiens de Peter envers une figure maternelle, et ses sentiments conflictuels pour Wendy et la fée Clochette (Tinkerbell). Elles représentent chacune une femme idéalisée différente. On peut en fait déterminer au moins quatre archétypes inaccessibles à partir des personnages féminins : Wendy, Clochette, les Sirènes, et Lily.

source wikipédia

Lien : http://mazel-livres.blogspot..
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J'ignorais qu'avant la version romanesque de Peter Pan, publiée en 1911, James Matthew Barrie en avait d'abord écrit une version théâtrale...


Je viens de la découvrir avec grand plaisir en podcast sur France Culture...


Le mystère de Peter Pan reste entier, ainsi que le disait son auteur : "De Peter, vous penserez bien ce que vous voulez… Peut-être était-il un garçon qui mourut jeune et c'est ainsi que l'auteur imagine ses aventures ultérieures. Ou peut-être était-il un garçon qui ne naquit jamais, un garçon dont se languirent certaines personnes, mais qui, jamais, ne vint — il se peut que ces personnes-là entendent plus clairement Peter à la fenêtre que les enfants eux-mêmes".


Lien vers le podcast sur France Culture :
https://www.franceculture.fr/emissions/fictions-theatre-et-cie/peter-pan-ou-le-garcon-qui-ne-grandissait-pas-0
Lien : https://www.facebook.com/pir..
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Ce fut une véritable déception pour moi. Cela faisait longtemps que j'avais envie de découvrir ce classique mais je m'attendais à ce que l'on découvre plus en profondeur l'univers du film et non le contraire. Tout est survolé et l'on n'a même pas le temps de visualiser les choses. Les sirènes apparaissent à peine, on voit très peu les Indiens et Lili La Tigresse n'a qu'une seule réplique dans tout le livre et il en va de même pour les pirates. J'ai franchement trouvé que les rencontres avec les pirates étaient trop rapides et que tout était trop facile. Dans mes souvenirs, le film est beaucoup plus complet. En revanche, je ne regrette pas de l'avoir lu car je suis toujours contente de découvrir de nouveaux classiques. D'ailleurs, je n'avais pas réalisé que le livre était si vieux mais il a été écrit en 1911, ce qui fait qu'il n'est pas facile à lire en VO, même si c'est un livre pour enfants. La plume de l'auteur n'est pas très fluide au niveau de la lecture pour une personne de notre époque dont l'anglais n'est pas la langue maternelle.

J'ai eu beaucoup de mal avec ce livre et je l'ai trouvé interminable alors qu'il ne fait que 200 pages et que c'est un format poche. Impossible de lire plus de 10-15 pages sans m'endormir, ce qui ne m'arrive jamais. le style est très descriptif, il y a peu de dialogues, et c'est peut-être ce qui m'a assommée. Impossible de s'attacher à Peter Pan qui est le personnage le plus agaçant et le plus égoïste que je n'ai jamais vu. J'ai été très surprise par ce personnage que je n'avais jamais vu comme ça, en tout cas, dans mon souvenir du dessin animé, il n'agissait pas du tout de la sorte. J'ai eu l'impression qu'il s'agissait du parfait exemple de ce qu'il ne fallait pas faire pour les enfants qui allaient lire ce livre. Même si j'adore l'idée du livre où l'on refuse de quitter l'enfance et d'entrer dans l'âge adulte, je m'attendais à ce que le sujet soit mieux traité.

Chaque chapitre s'arrête sur un petit événement, ce qui fait que j'ai eu davantage l'impression de lire des extraits plutôt qu'un roman et je n'ai été transportée à aucun moment par l'histoire. Et ce qui est le plus étrange, c'est que les chapitres qui m'ont le moins plus sont ceux qui se déroulent au Pays Imaginaire. On m'avait prévenue que l'histoire se terminait mal mais je n'ai pas trouvé que c'était une fin si terrible que ça. C'est vrai que ça ne se termine pas comme dans le film mais ce n'était pas pour autant le drame. Je n'ai pas beaucoup apprécié les prises de parole de l'auteur non plus. Je n'ai jamais été fan des interventions directes des écrivains, surtout lorsqu'elles sont trop nombreuses. L'auteur s'adresse ici directement aux enfants à plusieurs reprises pour faire des commentaires sur l'histoire et j'aurais préféré qu'il accorde plutôt davantage de soin aux liaisons entre les chapitres.

Un livre plein d'imagination mais qui m'a beaucoup déçue. Je suis habituée à lire des classiques pour adultes mais je suis peu habituée à la littérature pour enfants d'un autre siècle. On sent vraiment un décalage et ça ne m'a pas aidée à entrer dans l'univers. Je préférais la vision de Disney que j'avais mais il aurait été dommage de garder une vision erronée, il vaut mieux toujours connaître la vraie histoire et se créer son propre avis. En tout cas, je suis ravie d'avoir une aussi jolie édition dans ma bibliothèque.
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J'ai adoré ce livre : je ne l'avais jamais lu, je connaissais bien entendu l'histoire, mais je n'avais pas vu le disney non plus.
C'est vrai que les enfants sont cruels; mais là, le personnage de Peter apparait si cruel, si arrogant, et en même temps si plein de vie, c'est déroutant.
C'est en tout cas un très joli conte, toujours teinté à mon goût d'une certaine mélancolie.
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Je me suis enfin penchée sur le roman de l'écrivain écossais ! Je l'avais acheté en Ecosse (cohérence oblige) en me disant que, s'agissant d'un livre destiné aux enfants, la lecture ne devrait pas en être trop ardue. Oups, erreur. J'ai été étonnée du niveau de langage du roman. Je mets cela sur le compte de l'âge du récit, mais il m'a posé beaucoup plus de difficultés qu'un roman contemporain. du coup, je l'ai lu bien plus lentement que prévu, mais j'en suis finalement venue à bout ! (Et je suis assez fière d'avoir pris le temps d'ouvrir à nouveau un roman en anglais.)

A présent, partons pour Neverland. Et comment dire… si vous avez en tête une mignonne histoire enfantine, je vais peut-être briser quelques illusions.

Avant de passer au coeur de l'histoire, quand les enfants s'envolent par la fenêtre, je me permets de faire un aparté sur un personnage qui m'a sidérée par son comportement. Mr Darling. le père. Une scène m'a fait tomber des nues – à tel point que je craignais d'avoir mal compris le texte anglais – car il agit alors comme un enfant pourri gâté qui fait une crise. Voilà un adulte qui n'a pas conservé le meilleur côté de son âme d'enfant ! C'est une scène tout à fait puérile – qui permettra d'ailleurs la rencontre et la fuite des enfants avec Peter Pan – dont le ridicule m'a laissée absolument bouche bée. Voilà, fin de l'aparté, mais je voulais signaler ce personnage d'adulte d'une immaturité rarement rencontrée.

Parlons maintenant de Peter Pan. Vous imaginez un enfant malicieux qui incarne l'innocence et la beauté de l'enfance ? Erreur. Peter est un véritable tyran qui se révèle franchement inquiétant au fil du roman. Parlerons-nous de ses pertes de mémoire quasiment instantanées qui lui font oublier Wendy et ses frères maintes et maintes fois juste le temps du vol jusqu'au Pays Imaginaire ? de la façon dont il impose sa loi aux autres enfants perdus, de leur interdire de savoir quelque chose qu'il ignore (par exemple, être capable de distinguer les jumeaux alors lui n'y parvient pas), de proscrire tout bavardage sur les parents ? de son imitation angoissante d'un Captain Hook fraîchement dévoré ? de son arrogance ? Quel monstre de vanité ! Imbu de lui-même jusqu'à l'exaspération (la mienne, je veux dire), il ne cesse de se jeter des fleurs – combien de fois il nous apprendra qu'il est le garçon le plus génial du monde ? – et de s'attribuer les mérites des autres. Tout ce qu'il fait n'a qu'un but : le mettre en valeur et tant pis s'il doit mettre d'autres enfants en danger. Dépourvu de la moindre empathie, Peter n'a qu'un seul centre d'intérêt : lui-même. Une conversation avec Wendy, des années après leurs aventures communes, le montre particulièrement bien : il a purement et simplement oublié celles et ceux qui en étaient les autres protagonistes, à savoir Captain Hook et Tinker Bell.
Mais surtout, Peter Pan a des pulsions qui sont loin d'être celles que l'on aimerait trouver chez un enfant. Un extrait (qui se situe lors du voyage aller vers Neverland) vous éclairera peut-être :
« His courage was almost appalling. ‘Do you want an adventure now', he said casually to John, ‘or would you like to have your tea first?'
Wendy said ‘tea first' quickly, and Michael pressed her hand in gratitude, but the braver John hesitated.
‘What kind of adventure?' he asked cautiously.
‘There's a pirate asleep in the pampas just beneath us', Peter told him. ‘If you like, we'll go down and kill him.' »
Tranquillou. le garçon assassine des pirates. Des vrais, pas des Playmobils. En effet, malgré quelques scènes au comique détonnant digne d'un dessin animé (par exemple, quand l'auteur explique que les enfants perdus, les pirates, les Indiens, les bêtes sauvages et le crocodile, se poursuivent sans fin car ils tournent dans le même sens, faisant inlassablement le tour de l'île), c'est un lieu de tous les dangers où la mort rôde. Tandis que les indiens scalpent tout ce qui bouge – jusqu'au sauvetage de Tiger Lily –, des enfants tuent et se font parfois tuer et les pirates se feront correctement massacrer à la fin de l'histoire.
Concernant les enfants, il y a aussi un passage un peu flou : « The boys on the island vary, of course, in numbers, according as they get killed and so on ; and when the seem to be growing up, which is against the rules, Peter thins them out; but at this time there were six of them, counting the Twins as two. » Qu'est-ce que cela signifie? Est-ce qu'il les tue, purement et simplement ? Est-ce qu'il les pousse à quitter la bande des enfants perdus (pour rejoindre les pirates ou autres) ou à abandonner l'île pour vivre leur vie d'adulte parmi leurs semblables ? Certaines traductions françaises semblent avoir adopté le choix de l'assassinat, mais pour avoir cherché un peu, il semble que la formulation anglaise prête davantage au débat et à l'indécision.
Voilà, un petit aperçu de qui est Peter Pan. Un garçon insupportable et cruel, coincé dans son corps d'enfants et dans sa haine des adultes. Haine née d'avoir été abandonné et remplacé par un autre enfant dans le coeur de sa propre mère. Cette mère qu'il cherchera sans cesse en Tinker Bell, en Wendy, en la fille de Wendy, etc., sans jamais voir, sans jamais comprendre, sans jamais imaginer que l'amour qu'elles tentent de lui offrir n'est pas celui d'une mère. C'est donc un antihéros très sombre et torturé.

Wendy, quant à elle, m'a posé problème à cause de son rôle. Elle n'est pas fillette, elle est une maman. C'est d'ailleurs pour cela que Peter Pan l'a invitée à rejoindre Neverland : pour être la maman des enfants perdus. En quoi ça consiste ? Raconter des histoires certes, mais surtout repasser, recoudre, faire le ménage (elle détestera le navire des pirates – il était apparemment inimaginable qu'une fille soit attirée par l'aventure pirate – car il est décidément bien trop sale), faire à manger (faire semblant de faire à manger plutôt) et surveiller l'heure du coucher. Ah, et appeler Peter « father ». Jouer au papa et à la maman, c'est une chose que tout le monde ou presque aura fait, mais là, c'était trop. C'était presque dérangeant. Cela sonnait vraiment « conditionnement à ton futur rôle de femme au foyer et de mère » (ce que Wendy deviendra quelques années après son retour dans le monde réel). Certes, l'oeuvre a plus d'un siècle, il faut recontextualiser, tout ça tout ça, mais ça fait quand même grincer des dents. (Petite anecdote : le titre du roman était à l'origine Peter and Wendy, mais celle-ci a fini par disparaître des couvertures bien que l'histoire suive bien davantage son parcours que celui de Peter Pan.)

Ce fut donc un étrange moment de lecture. Déstabilisant car je ne m'attendais pas à ressentir si peu d'attachement vis-à-vis des personnages, mais j'ai adoré découvrir ce conte bien plus glauque et malsain et déprimant que l'image que j'en avais auparavant.
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Comme beaucoup d'autres j'imagine, j'ai découvert l'histoire de Peter Pan par le film d'animation de Disney. Et un jour, j'ai décidé de découvrir l'histoire originale. Je dois avouer que j'ai été assez surprise de voir que l'adaptation était relativement fidèle (Disney a simplement adouci Peter, légèrement Clochette également, et a diminué le côté "mère au foyer qui adore les tâches ménagères" de Wendy).

C'est un joli petit roman qui fait voyager notre esprit dans le monde de l'imagination. Un livre à la fois drôle (j'ai adoré les traits d'humour du narrateur) et touchant (surtout sur la fin) qui évoque le temps qui passe, l'enfance, le passage à l'âge adulte, la mort, le rôle de la mère et bien d'autres thèmes encore en nous faisant ressentir une douce nostalgie. Un beau roman qui fait passer un bon petit moment de lecture.
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Quelles aventures incroyables nous offre J.M. Barrie !

"Tous les enfants, excepté un, grandissent"; par cette phrase qui débute le récit, nous comprenons que nous allons faire la connaissance d'un petit garçon pas comme les autres: Peter Pan, voué à une enfance éternelle - car il refuse de grandir - avec ce qu'elle contient de joie, de naïveté, de jeux, mais aussi de déconvenues vite oubliées. C'est en entrant dans la chambre des enfants Darling que tout commence; en compagnie de Clochette, une fée impertinente, Peter recherche son ombre. Réveillant Wendy par inadvertance, il finit par l'emmener en compagnie de ses frères John et Michael au Pays Imaginaire, où il vont vivre aux côtés des Enfants Perdus des évènements stupéfiants à la découverte des farouches sirènes, des fiers Indiens et des sombres Pirates menés par James - Jas - Crochet, qui voue une haine inestimable à Peter et veut sa mort. Ce qui va les mener à des batailles effrayantes et sanglantes.

Il est des histoires faites pour durer un temps dans les esprits et terminer oubliées, et il y a celles vouées à devenir des légendes. "Peter Pan" est de cette seconde catégorie. Qui ne connaît pas l'histoire de ce petit garçon refusant de grandir ?!
Dès les premières lignes, l'on ressent toute la fantaisie que l'auteur apporte à ses mots. Avec humour et naïveté, il nous présente ce conte touchant qui met l'imagination à l'honneur. Peu importe notre âge, c'est la tendresse enfantine enfouie au fond de notre âme qui s'éveille en la présence de ce Peter Pan si charismatique. Petit garçon à la recherche d'une mère pour lui raconter des histoires, il émane de lui autant de courage, de bonheur, d'enchantement, d'euphorie même, que de nostalgie intense. Cette histoire est profonde, cet enfant est fantasque et se donne des airs, il oublie nombre de choses très vite, mais jamais, son besoin maternel - qu'il a transformé en dégoût pour ne pas en faire une faiblesse - ne le quitte, jamais il n'oublie qu'il s'est senti trahi par sa mère. Ce manque de confiance ressemblant à un sentiment d'insécurité l'isole des autres, on le sent seul même lorsqu'il est entouré.
Cet enfant s'est forgé tout seul en compagnie de fées aux caractères plutôt instables, il a par conséquent beaucoup de défauts: il ne sait pas vraiment faire la différence entre le bien et le mal, prend forcément tout pour un jeu - on pourrait presque dire qu'il vit en faisant semblant de vivre -, ne ressent pas le danger et a tendance à être égocentrique (bon, d'accord, ce n'est pas seulement une tendance: il l'est en permanence): "Ce que je suis habile !", aime-t-il se vanter, même lorsque les prouesses et les idées ne viennent pas de lui. Mais malgré cela, il est impossible de ne pas l'aimer, impensable de ne pas lui pardonner chacun de ses travers, on est envoûté. Comment James Matthew Barrie a réussi à nous aimanter à un tel point à son héros ?, je ne le sais pas, mais il l'a fait, et habilement.

Depuis toujours cette histoire me plaît, j'ai vu beaucoup de ses adaptations et ai souvent été séduite; le roman, que je n'avais encore jamais lu (et je le regrette, j'aurai adoré connaître mon ressenti d'enfant afin de pouvoir le comparer à celui d'aujourd'hui), ne déroge pas à la règle: je suis enchantée de l'avoir enfin lu. Il nous fait percevoir tout un tas d'émotions, de manières aussi amoureuses, amicales, que maternelles, c'est un émerveillement.
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Un conte universel à la fois merveilleux et très dur. Loin de la vision édulcorée du dessin animé de Disney, James Barrie nous montre l'enfance dans toute sa beauté et toute sa laideur.

Peter est un personnage joyeusement détestable, prétentieux, égoïste, cruel... et tellement triste, tellement seul sans le savoir de ne jamais grandir. Lui qui se croit libre, il stagne, aveugle au monde qui change, prisonnier de son propre temps !

Clochette, Wendy, Tiger Lily... Elles sont toutes plus ou moins horripilantes à leur façon, harpies ou petites femmes parfaites. Avec le recul, c'est une oeuvre assez misogyne, mais il faut la replacer dans son contexte historique.

Malgré ce dernier bémol, c'est un récit d'une force incommensurable à lire absolument.
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Cela faisait plusieurs années que je cherchais ce grand classique dans une version complète, sans jamais le trouver. Tombant dessus à la bibliothèque, je m'en saisis !
Bizarrement, l'ayant lu il y a quelques semaines, je me rends compte que… il me laissera pas un souvenir si marquant que cela.

Il s'agit d'une suite de petites aventures au Pays imaginaires, avec Peter, Wendy et ses frères, les Garçons perdus, Capitaine Crochet et ses pirates… Sans trop de fil directeur, il ne m'en reste que des impressions un peu confuses. Surtout, Peter n'est pas le même garçon que ce que les adaptations ont voulu nous faire croire : c'est un être un peu incompréhensible, égoïste au point d'en être cruel inconsciemment… C'est aussi un peu dérangeant qu'une petite fille comme Wendy se prenne pour la mère de ses petits frères.

L'histoire originelle fait beaucoup moins rêver que ce que l'on en connaît ! Mais elle a un côté très psychologique, sur la nécessité de grandir, tout en pouvant ou non garder une âme d'enfant…
J'ai beaucoup aimé la narration : à la manière d'une histoire du soir, l'auteur parle aux lecteurs, c'est très rafraîchissant.
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Le livre débute dans la maison des Darling. On fait la connaissance des parents et de leurs trois enfants : Wendy, John et le petit Michael. Toutes les nuits, comme beaucoup d'enfants, ils rêvent du pays de l'Imaginaire, chacun se l'imagine à sa manière. Certains y voient des pirates, d'autres des fées, d'autres des indiens… Mais tous connaissent Peter Pan. Leurs parents trouvent ça très amusant qu'ils parlent de Peter comme s'il était réel. Mais peu à peu, Mme Darling commence à s'inquiéter. Et si ce Peter et ce pays de l'Imaginaire était réel ? Ses enfants partiraient-ils un jour, sans prévenir ?

Un soir, alors que les parents s'apprêtent à sortir chez des amis, Nana la nourrice des enfants, qui n'est autre qu'un chien, ne cesse d'aboyer. Mr Darling, pensant qu'elle est juste capricieuse la chaîne à sa niche. Mais Nana était lucide du danger qu'encourait les enfants… Et en effet, une fois les parents sortis, un petit être du nom de Peter Pan rentre dans la chambre des enfants. Comme ceux-ci se réveillent, ils le voient et sont bien sûr émerveillés. Il leur apprend à voler, d'abord dans leur chambre, puis en dehors de la maison, pour les emmener au pays de l'Imaginaire. C'est là qu'ils vont vivre un tas d'aventures, rencontrer des pirates dont le fameux Capitaine Crochet, des Peaux-Rouges, le célèbre crocodile qui fait tic-tac, mais aussi les Enfants Perdus.

Comme je vous le disais dans mon introduction, j'ai adoré ce conte! J'ai vraiment aimé me retrouvé au Pays de l'Imaginaire avec Peter et tous les autres. Et d'ailleurs, j'ai été heureuse de voir que Peter Pan était un peu plus malicieux que dans le dessin animé de Disney. Il ressemble plus à celui de Once Upon A Time dans le sens où il fait tout pour arriver à ses fins. Certes, il est très orgueilleux, mais ce n'est pas dérangeant dans le livre, car l'auteur coupe justement les passages où il se vante de ses exploits.

J'ai eu un peu plus de mal avec Wendy. Au début du conte, elle restait une petite fille gentille et appréciable, quoiqu'un peu niaise. Mais ensuite, malgré son jeune âge, elle se prenait un peu trop pour ce qu'elle n'était pas, c'est à dire une maman. Certes, c'est ce que les enfants perdus voulaient. Mais elle y croit trop. Elle est trop autoritaire et se croit un peu tout permis. Elle est légèrement agaçante… Et surtout, elle ne comprend pas que Peter recherchait une maman aussi et non pas une jeune fille de laquelle il tomberait amoureux.
Mais il y a quelque chose que j'ai adoré, c'est les conflits perpétuels entre Wendy et Clochette! Cette fée, bien que petite, sait se défendre, et n'abandonne jamais.

[...]
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