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3,9

sur 1408 notes
Quelle joie fut la mienne, lorsque à noël je trouvais ce livre parmi mes cadeaux ! Mon chéri m'avait tellement entendue dire que je souhaitais le lire, qu'il s'est résolu à me l'offrir.

C'est un classique de la littérature jeunesse qu'il faut avoir lu au moins une fois dans sa vie. Peter Pan est le héros de nos jeux d'enfants par excellence, il est comme tous les enfants "innocent, gai et sans coeur". Ce qui me rappelle une citation de Nietzsche : "Insouciant, railleur, violent — ainsi nous veut la sagesse. Elle est femme, elle n'aimera jamais qu'un guerrier." Et Wendy comme tant d'autres succombe au charme de Peter...

Et Crochet ! Que dire de lui, à quoi ressemblerait le monde sans le Capitaine Crochet ! Cette allégorie de l'adulte, de ses doutes, du temps qui passe... Crochet est tellement humain, bien loin de l'idée que je me faisais de lui.

Il y aurait tant de choses à dire sur ce livre, c'est un tel coup de coeur que j'ai eu toutes les peines du monde à le terminer. J'ai fragmenté mes lectures pour rester le plus longtemps possible auprès d'eux. A lire d'urgence, si ça n'est déjà fait !
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Hé bien, Barrie a réussi à me faire monter les larmes aux yeux. Sans être des larmes de joie ou de tristesse, juste pour la beauté du tout, et c'est bien la première fois que ça m'arrive (mon dieu, je suis humaine).

Par contre, ça m'a fait clairement culpabiliser de pas être une enfant parfaite. Dans ce bouquin, les enfants sont ingrats et les parents des anges (mis à part le papa, mais bon, c'est un homme). La mère est un socle en qui ont peut avoir toute confiance en toute circonstance. Plus encore, la chienne terre-neuve très collet monté, Nana, est parfaite.

Les enfants sont ingrats mais Peter est tellement attachant. Tête-à-claques, certes, mais attachant. Je comprends pourquoi Wendy et Clo en sont amoureuses. Je serais presque tentée moi aussi.

C'était magique et j'avais aussi l'impression d'avoir déjà voyagé au pays imaginaire, comme l'auteur veut nous le faire croire, et d'y retourner une fois encore, ainsi que d'admirer les manières de Jacques Crochet, presque toujours irréprochables, une fois encore.

Je suis une inconditionnelle de Disney, alors forcément, ma lecture se mélangeait avec les scènes du dessin-animé et aussi avec celles du film, Hook. On y retrouve d'ailleurs quelques éléments strictement semblables au livre. Ce qui m'a un peu surprise, c'est qu'ils n'hésitent pas à s'entre-tuer pour de vrai. Peaux-rouges, pirates, enfants perdus, tous perdent du sang (du vrai cette fois, bien rouge et qu'on peut voir contrairement à chez Walt). Et tout au long de l'histoire, dans ma tête, moi et moi-même chantions "rêve ta vie en couleuuuuurs, c'est le secret du bonheuuuuur". C'était fantastique. Mes trajets en train sont passés beaucoup plus vite que d'habitude.
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Ah éternel Peter Pan ! Que ne m'as-tu faite rêver étant enfant et que continues-tu encore à me faire rêver aujourd'hui encore !
Je me suis toujours imaginée en Wendy...elle était mon idéale étant enfant car elle était une jeune fille responsable puisqu'elle était à la fois un petit bout de femme qui contribuait à l'éducation de ses deux jeunes frères mais était d'un autre côté encore une enfant qui, à l'image de son idole, Peter Pan, avait peur de grandir et de la vie d'adulte qui l'attendait inévitablement un jour ou l'autre.

Peter Pan, quand à lui, est un jeune garçon qui se refuse à grandir et vit dans le Pays Imaginaire où, avec sa bande, "Les enfants perdus", il a décidé de faire la guerre aux pirates, représentés ici par des adultes. C'est vrai que dans le roman de James Barrie, le lecteur découvre un Peter Pan assez despotique, autoritaire et très capricieux, contrairement au Peter Pan que l'on découvre notamment dans la gentille adaptation de Walt Disney, mais il n'en reste pas moins attachent pour autant !

La version originale de Barrie aura eu le mérité non négligeable d'inspirer de nombreux films et dessins animés. Il aura aussi fait rêvé de nombreux petits et grands et fait verser beaucoup d'encre...et ce n'est pas fini ! A lire et à relire et ce, à tout âge !
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Au pays de l'imaginaire, rien n'est grave, pas même la mort.
Ce conte pour enfants que tout le monde connaît, ne serait-ce que de nom, se révèle plus complexe que les différentes versions édulcorées passées sur grand écran.
Le Peter Pan original n'est pas aussi insouciant et aventurier que l'on pourrait le penser. Plus qu'un garçon courageux, c'est un personnage inconscient du danger, provoquant lui-même les situations qu'il doit affronter, quitte à mettre en danger les gens qui l'accompagnent. Il se caractérise par sa méchanceté, son égoïsme et sa haine profonde des adultes.

La mort est omniprésente dans ce livre. Peter n'hésite pas à tuer les enfants perdus dès que ceux-ci grandissent et quittent l'enfance. Clochette, la fée amoureuse de Peter, est prête à tuer Wendy par jalousie. Les pirates et les enfants se livrent des combats sanglants. On est loin du conte gentillet qu'on a généralement en tête lorsqu'on évoque le nom de Peter Pan !

Ce conte avait d'abord pour titre "Peter et Wendy". Et, si Peter est un garçon égocentrique et cruel, Wendy, la jeune fille qui l'accompagne au Pays du Jamais, est son exact opposé. Elle prend un plaisir incompréhensible à s'occuper d'une maison qui n'est pas la sienne et à éduquer des enfants qui ont à peu de chose près son âge.
Pour le simple plaisir de voir Peter une fois par an, elle va accepter de jouer les mères exemplaires et ne sera que douceur et savoir-vivre.
De son côté, Peter ne tiendra pas ses promesses, oubliant les rendez-vous qu'ils se sont fixés et se montrant même infidèle. Et pour cause, le seul amour qu'il veut, c'est celui d'une mère. La sienne l'a rapidement remplacé par un autre bébé après son départ et a même fait placer des barreaux aux fenêtres, bloquant l'accès à sa chambre. Depuis, Peter Pan s'interdit de grandir, interdit aux enfants perdus de parler de leur mère et s'amuse à respirer le plus fort possible car un adage de l'île raconte qu'à chaque respiration, un adulte meurt.
Régulièrement, il oublie son histoire, son entourage et on s'aperçoit qu'il ne sait rien sur lui-même. Un conte complexe vous disais-je.

Peter Pan fait partie de notre inconscient collectif mais, malgré toute sa portée psychologique et philosophique, j'ai eu du mal à entrer dans le récit de ses aventures, peut-être parce qu'elles sont trop éloignées de la vision que j'en avais enfant. Je ne me suis pas attachée aux personnages (et celui de Wendy m'a paru bien niais).
J'ai trouvé que les événements se succédaient trop rapidement pour qu'on ait vraiment le temps de s'imprégner d'une ambiance. Et surtout, la douce fantaisie est ici magie noire et le Peter Pan fantasque de l'écran est en fait bien cruel sur le papier.
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Après avoir lu le déroutant « Peter Pan dans les Jardins de Kensington », je me lance dans la lecture du roman culte adapté par Walt Disney.

Je dirais tout d'abord que je n'ai pas beaucoup de souvenir de l'adaptation en dessin animé. En lisant ce bouquin, j'ai eu quelques flashs mais, en majorité, j'ai pu y apposer mon propre imaginaire.

Dans l'ensemble, ce ne fut par pour moi une lecture passionnante. J'ai presque préféré le « prequel » dont il est fait quelque fois allusion dans ce roman.

J'aurais surement préféré un peu plus d'aventure, à l'image de ce que les nombreuses adaptations ont pu apporter. Elle n'en reste pas moins une lecture plaisante.
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Un classique de mon enfance, j'adorais l'idée de ces enfants sur une île magique ! le rêve de rester enfant toute sa vie, avec le recul je me demande même si ce n'est pas ce que j'espère encore maintenant.
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Comme beaucoup de monde, j'ai découvert Peter Pan au travers de l'adaptation de Disney dans lequel notre héros est, certes un peu espiègle, un poil arrogant, et quelque peu susceptible, mais quand même globalement sympathique.
Mais ça, c'était la magie Disney. Parce que en vrai, c'est pas du tout, mais alors pas du tout ça !!
Peter est arrogant et susceptible, mais il n'est pas espiègle (ou alors lui et moi, on n'a pas la même définition de l'espièglerie).
Peter déteste les adultes et ne s'en cache pas. D'ailleurs, au pays imaginaire, ce n'est pas tant que les enfants perdus ne peuvent pas grandir, mais qu'ils n'en ont pas le droit. Car si Peter n'hésite pas à zigouiller allégrement pirates et indiens, il n'a pas plus de compassion pour ses propres amis qu'il élimine sans scrupule s'ils donnent l'impression d'avoir recommencé à grandir. Or Peter est le seul pour qui le temps est arrêté.
Peter est également un horrible m'as-tu-vu, clairement atteint du symptôme du pompier pyromane : il n'hésite pas à provoquer des situations dans lesquelles il va apparaître comme le héros, et ce même s'il met au passage des personnes en danger.
C'est un vrai dictateur qui impose des règles complètement absurdes mais qu'aucun des enfants perdus n'oserait enfreindre, sachant avec quelle violence Peter réagirait.
Il n'y a qu'avec Wendy qu'il se montre courtois et même chevaleresque.
Contrairement au Disney, l'histoire se déroule sur une assez longue période et les parents Darling ont pleinement conscience de la disparition de leurs enfants. Et de temps en temps, on est témoin de leur angoisse, de leur détresse et de leur attente insupportable.
La raison pour laquelle Peter déteste les adultes est expliqué, mais, comme à chaque fois qu'il ouvre la bouche, on ne sait pas distinguer fantasme et réalité. Difficile alors de dire si la scène qu'il raconte a bien eu lieu ou s'il l'a tout simplement inventée pour justifier son comportement.
Peter ne vit que l'instant présent. Il ne se projette pas vraiment dans l'avenir puisqu'il ne va pas évoluer, mais il semble aussi oublier tout ce qui est dans le passé, comme s'il ne voulait s'embarrasser d'aucuns souvenirs susceptibles de provoquer des sentiments tel que le remord ou les regrets.
Côté pirates, on a une description de James « Jas » Crochet à la fois très différente et très proche du Disney. Très différente car on est très loin du dandy endimanché que nous présente le dessin animé. Là on nous parle d'un pirate au teint noiraud, qui fut le second de Barbe Noire et réputé le seul homme faisant peur à Long John Silver. Il est dit qu'il tue avec une certaine élégance (mais en éventrant quand même ses ennemis d'un coup de crochet). D'un autre côté, on retrouve le personnage de Disney dès que le crocodile, Tic Tac Croc, est dans les parages. Là le capitaine devient hystérique, un vrai lâche qui demande à ses hommes de la cacher à la vue du crocodile obsédé par le capitaine.
La fin du conte montre bien à quel point Peter est le prisonnier volontaire d'une boucle temporelle car, quand il constate que Wendy grandit, il va prendre une décision à la fois étonnante et pourtant prévisible.
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Ayant vu le dessin animé quelques dix ans avant la lecture, le film cinq ou six ans, je croyais connaître Peter Pan.

En vérité il n'en est pas grand chose. Car si on retrouve des morceaux de la trame dans l'histoire, il n'y a dans le fond que peu de point commun entre les deux au niveau de l'ambiance.

Car Peter Pan c'est derrière le brillant de paillette des fées quelque choses d'assez sombre: Peter Pan est d'un égoïsme criant, celui d'un enfant qui ne comprend pas le mal qui fait et en quoi son attitude est cruelle.

Un livre pour enfants? Je me le demande encore. Personnellement il ne m'a pas fait rêver, mais plutôt réfléchir. Mais en soit je pense qu'il est intéressant de le lire rien que pour constater l'effet édulcorant de Disney.
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On est loin de la naïveté du dessin animé de Walt Disney...
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Tout d'abord un grand bravo aux éditions Tourbillon et à cette collection « Histoires universelles » de nombreux titres sont intéressants. Et ce sont des magnifiques objets livres.
Mon choix c'est arrêté sur Peter Pan de James Matthew Barrie un classique de la littérature jeunesse.

C'était une super découverte et à mon grand étonnement le célèbre dessin animé de Walt Disney est fidèle à cette oeuvre. C'est l'histoire de Peter Pan, un enfant qui refuse de grandir vivant au pays imaginaire et qui va emmener les trois enfants de la famille Darling dont Wendy -qui va être la maman des enfants abandonnés- au pays imaginaire.
Ils vont vivre de nombreuses aventures ensemble, mais la réalité manque aux enfants.

Quelle plume, j'ai tout simplement adoré la plume de l'auteur qui interpelle le lecteur en nous indiquant la direction qu'il souhaite prendre.
Il y a cette impression que l'auteur est présent, face à nous et nous conte son histoire.

Le grand plus de roman sont les illustrations de Benjamin Carré qui sont de véritables tableaux où les couleurs et la luminosité sont très bien dosés !
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