Les fleurs du mal

Lire les "Fleurs du mal" est en soi une expérience extraordinaire qu'il faut répéter à plusieurs moments de sa vie. À chaque fois, ce sont des poèmes différents qui retiennent l'attention... Charles Baudelaire était un véritable génie poétique et cette oeuvre est absolument magnifique.

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Tous les textes que Charles Baudelaire a écrit sont des merveilles qui nous dépasse toujours. Comme le titre : " les fleurs (c'est beau ,tendre,fragiles ) du mal (contraire de la beauté )
qui nous chavire on nous donnant plein d'émotions, quelquefois dures à exprimer nous même par des mots.
Cela nous enivre tellement, que j'ai du mal à émettre une critique sur un tel Poète ,
car toutes ses oeuvres sont des chefs d'oeuvres .

Cette oeuvre est un recueil poétique du XIXème siècle.
L'auteur, Charles Baudelaire est né à Paris en 1821 et y meurt en 1867, à 46 ans.
Il a structuré le recueil en six sections très différentes :
« Spleen et idéal », « Tableaux parisiens », « le vin »,
« Les fleurs du mal », « Révolte » et « La mort ».

On lui a reproché , et interdit six poèmes qui sont obscènes, mais écrit avec un tel réalisme qui nous dépasse quelque peu .

Ces « passages ou expressions obscènes et immorales »
resteront interdits de publication en France jusqu'à ce que
la Cour de cassation rende, le 31 mai 1949 , un arrêt annulant
la condamnation de 1857.
Quand vous lirez ce livre vous les retrouverez .
Pour sa défense Baudelaire a simplement dit : « le livre doit être jugé dans son ensemble et alors il en ressort une terrible moralité »

Baudelaire n'a pas écrit de longs poèmes ; il les préfère courts.
Il pense, comme un certain nombre d'auteurs de son époque
(Edgar Poe par exemple) que la poésie doit aller à l'essentiel des choses.
la trame de ses écrits reflètent : un idéal inaccessible ,la tentative d'évasion vers le monde, l'abandon de l'être, la révolte contre Dieu et la religion et enfin le repos trouvé dans la mort.

Il manie la plume avec une précision incroyable ,parlant par figures, par répétition des consonnes , assonance (répétition de voyelle ), il emploie l'ironie en virtuose musical, par des comparaisons d'être concret avec des êtres abstraits, par sens contradictoires , etc .....
Il a une rime riche , et il sait tout sur la poésie et comme je disais c'est un virtuose de l'écriture .Il a eu une une grande influence sur Rimbaud, Verlaine.

A mon humble ressenti ,quand j'ouvre le recueil , j'éprouve un respect,
c'est toute la splendeur que nécessite la poésie , que je découvre .
Je n'irai pas plus loin ,vous avez compris , je m'incline sur cette personne qui reste quand même populaire
et je vous engage à feuilleter ces pages magnifique de notre Immortel Charles Baudelaire§

Les fleurs du mal de Charles BAUDELAIRE
(Le livre de Poche – Ed 1972)

4e de couverture : « Moi, mon âme est fêlée », disait Baudelaire, le coeur serré d'angoisse. le mal, la laideur et la bêtise l'oppressaient. Il lutta par le rêve et l'ironie. Fermant ses volets, il appareille vers un monde enivrant où les parfums, les couleurs et les sons se répondent. Il construit, au-delà des mers, de féeriques palais peuplés de femmes voluptueuses et de chats mystérieux. Il descend en enfer pour y chercher des fleurs. du mal, il extrait la beauté et de l'incessant malheur les minutes heureuses.
Condamné en 1857 pour outrage à la morale publique, le poète répondit qu'il n'avait pu écrire autrement « un livre destiné à représenter l'agitation de l'esprit dans le mal ». Au-delà du bien et du mal, il y a le beau : Baudelaire nous l'a donné en des vers inoubliables.

Mon avis : Que dire de plus sur ces magnifiques vers que la présentation qui en est faite sur la 4e de couverture. Des vers sublimes à picorer de temps en temps, en voici un  extrait :

Le portrait (extrait)

La maladie et la mort font des cendres
De tout le feu qui pour nous flamboya
De ses grands yeux si fervents et si tendres
De cette bouche où mon coeur se noya

De ces baisers puissants comme un dictame
De ces transports plus vifs que des rayons
Que reste-t-il ? C'est affreux, ô mon âme !
Rien qu'un dessin fort pâle, aux trois crayons….

À lire en consommant un verre de vin des chiffonniers, de l'assassin, du solitaire ou des amants, au choix selon votre humeur.

Instagram @la_cath_a_strophes

Le livre phare de la poésie française, à la croisée du classicisme et de la modernité, où se mêlent sensualité et mysticisme, vertige de la vie et hantise de la mort! La fameuse double postulation baudelairienne (héritée du théosophe suédois Swedenborg) s'y trouve magistralement illustrée. Une oeuvre que l'on ne se lasse pas de lire et de relire avec la même émotion.

Baudelaire ne veut qu'on tente son coeur lourd et boudeur (il exhorte à ce que les plaisirs ne le tentent).....plaisirs qui, par ricochet entraînent toujours en contrepartie ce lot de Spleen qui lui permet de demander à l'Avalanche de le précipiter dans la chute... Baudelaire, c'est toi, c'est moi, c'est nous... Les fleurs du mal ne se résument pas, elles se vivent.

Plusieurs poèmes de Baudelaire ont été condamnés en 1857.
Certains journalistes de l'époque ont eu des mots très durs envers le poète :

Article sur "Les Fleurs du mal”, Le Figaro, 5 juillet 1857

« C'est la plupart du temps, la répétition monotone et préméditée des mêmes mots, des mêmes pensées. L'odieux y coudoie l'ignoble, le repoussant s'y allie à l'infect. Jamais on ne vit mordre et même mâcher autant de seins dans si peu de pages ; jamais on n'assista à une semblable revue de démons, de foetus, de diables, de chloroses, de chats et de vermine. Ce livre est un hôpital ouvert à toutes les démences de l'esprit, à toutes les putridités du coeur ; encore si c'était pour les guérir, mais elles sont incurables.
Un vers de M. Baudelaire résume admirablement sa manière ; pourquoi n'en a-t-il pas fait l'épigraphe des « Fleurs du Mal » ?
« Je suis un cimetière abhorré de la lune. »
Et au milieu de tout cela, quatre pièces, le «Reniement de saint Pierre », puis « Lesbos », et deux qui ont pour titre « Les Femmes damnées », quatre chefs d'oeuvre de passion, d'art et de poésie ; mais on peut le dire, — il le faut, on le doit : — si l'on comprend qu'à vingt ans l'imagination d'un poète puisse se laisser entraîner à traiter de semblables sujets, rien ne peut justifier un homme de plus de trente d'avoir donné la publicité du livre à de semblables monstruosités. »
Gustave Bourdin

Lien : http://www.httpsilartetaitco..

Que dire ? Magnifique. Bouleversant. Sublime. Transcendant. Je vais m'arrêter là. Je ne ressens pas le besoin de dire pourquoi Baudelaire est un génie, d'autres le feraient et l'ont fait bien mieux que moi. Lorsque que j'ai humé pour la première fois le parfum de ces Fleurs Maladives, je ne pensais pas qu'elles pourraient à ce point m'apporter du nouveau, au fond de l'inconnu. Je pense que ce recueil me suivra toute ma vie. Jamais un ouvrage n'avait trouvé une si grande résonance en moi, et m'a donné envie de me mettre à l'écriture comme celui-ci l'a fait. Merci à Baudelaire de m'avoir permis de "m'envoler bien loin de ces miasmes morbides" pour me " purifier dans l'air supérieur" dans les pourtant noirs méandres de l'esprit du poète.

Obscur jusqu'au dernier souffle, le poète meurt anonymement en 1867 près de sa mère, sous le règne littéraire de Victor Hugo, exilé sur son rocher anglo-normand, tel un nouveau Napoléon.
Pendant seize ans, j'ai habité à quelques pas du cimetière de Montparnasse, où gisent les restes de Baudelaire, serrés entre ceux du beau-père honni, le général Aupick, et de sa mère. Là j'y ai vu toutes les langues du monde se recueillir.
Pourquoi ces Fleurs du Mal supportent-elles toutes les traductions, toutes les époques, tous les âges, et semblent toujours, à la énième relecture, aussi vierges qu'un territoire inexploré? Pourquoi intéressent-elles à ce point ceux qui n'aiment pas la poésie ou qui n'aiment pas lire? Serait-ce plus qu'un recueil: une sorte de Bible des profondeurs douloureuses de l'âme où chacun trouverait son compte ou son mécompte?Je n'ai pas la réponse.
Ce livre sublime, bien trop puissant pour être supportable, Barbey d'Aurevilly en a résumé la dangereuse attraction dans son fameux article sur les Fleurs du Mal, le concluant ainsi: "Après les Fleurs du mal, il n'y a plus que deux partis à prendre pour le poëte qui les fit
éclore: ou se brûler la cervelle ou se faire chrétien!"

J'ai voulu prendre mon temps pour découvrir ce recueil.
Je connaissais de nom, ce poète, ce magicien des mots que l'on nomme Charles Baudelaire.
Je me souviens également qu'à l'école on devait étudier, apprendre et en faire des dissertations sur cet auteur et malheureusement je n'en garde pas de très bons souvenirs ; mais nous sommes amenés à grandir, à évoluer et surtout à prendre en maturité. Justement c'est cette maturité qui m'a donnée envie d'ouvrir ce livre aujourd'hui et d'en être bluffée au plus haut point.

Oui, Charles Baudelaire m'a littéralement transportée avec ses mots, son vocabulaire, son phrasé. C'est vraiment un magicien de l'écriture.
Tout le livre est excellent. Il y a eu des passages intenses ou moins mais on se doit de les noter quelque part, tellement que ça touche, si fort que l'on se dit : Oh mince ! Il est vraiment fort.


C'est un recueil qui parle d'amour, de passion, de tristesse.......la vie tout simplement. Et c'est ça qui donne envie d'en découvrir plus.
Un recueil qui parle pour nous.
Alors, on prend son petit crayon de papier et on note pour les ressortir un jour et pourquoi pas jouer le malin plus tard avec nos amis.^^

Prendre son temps, lire sur son canapé et le reprendre un autre jour pour continuer dans son lit... Relire des passages et sourire, parce que ce magicien a réussi à me faire découvrir et à aimer la poésie.

Les fleurs du mal est un recueil qui faut absolument lire au moins une fois dans sa vie. Pour moi, c'est fait

Je suis contente d'avoir ouvert ce livre

Tout est à étudier, ou à lire: les poèmes, la composition du livre, le procès autour du livre, la vie de Baudelaire. On peut étudier les poèmes de 7 à 77 ans (en sélectionnant tout de même!). Baudelaire a construit une modernité surprenante, profonde, obsure et délirante. C'est un chef d'oeuvre, à ne pas lire en une fois, mais chaque jour, par petites gouttes répétées, pour savourer et comprendre.