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Tonino Benacquista (Antécédent bibliographique)
EAN : 9782754801539
160 pages
Futuropolis (06/09/2007)
3.31/5   16 notes
Résumé :

En choisissant d'adapter trois nouvelles de Tonino Benacquista tirées de son recueil Tout à l'ego, Gabrielle Piquet, une toute jeune dessinatrice, signe un premier livre tout en finesse et en légèreté. Trois nouvelles qui sont autant de portraits, ceux de personnes en apparence tranquilles et sans histoire, qui cachent pourtant un secret ou leurs vraies intentions...Si Alain Le Guirrec, prétexte un geste humaniste pour mieux séduire une jeune femme, pour... >Voir plus
Que lire après Trois fois un : La Volière ; La Pétition ; Q.I.Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Curieuse un peu de tout et étant donné que le sujet avait dérivé sur le roman graphique lors de mon dernier club-lecture, j'ai décidée de m'y intéresser d'un peu plus près. Pourquoi ai-je choisi celui-ci en particulier ? Aucune idée, peut-être parce que c'est le premier qui me venait sous la main à la médiathèque...Bref, toujours est-il que le hasard fait parfois bien les choses car j'ai beaucoup apprécié la lecture et le regard (qui est parfois plus important dans ce genre de lecture) de ce livre.
Entre la bande-dessinée et le roman (ou pour être exacte ici, le recueil de nouvelles), le roman graphique est vraiment un genre à part.

"Trois fois UN", le livre en question est composé de trois courtes histoires. Dans la première intitulée "La volière", le lecteur fait la connaissance de Jean qui se rend au chevet de son oncle mourant. Il va ainsi recueillir les dernières volontés de ce dernier, à savoir celle d'être enterrer à côté d'une volière. Les pensées d'un mourant étant sacrées, Jean va alors tout faire pour dénicher le dit endroit auquel son oncle faisait référence...Mais les mots, tout comme les apparences sont parfois trompeuses...

Dans la seconde nouvelle, "La pétition", la plus longue de l'ouvrage, Alain le Guirrec est un simple journaliste pour une petite radio qui n'a d'ailleurs pas exactement de nom et que tout le monde appelle "99.1". Ce jour-là, cependant, Alain que sa chance va peut-être enfin tourner : il a l'occasion d'interviewer une grande star - et donc, par la même occasion, mettre un grand coup d'accélérateur à sa carrière - et retrouver son amour perdu pour enfin avoir une vie familiale heureuse et épanouie. Vous vous dîtes que des jours comme celui-là, on ne les rencontre que dans les contes de fées ? Et vous n'avez peut-être pas tord...Eh oui, il y a des jours comme ça...

Enfin la troisième et dernière nouvelle "Q.I" est celle qui m'a le plus déçue (ce qui explique la note globale que j'attribue à cet ouvrage) est l'histoire d'un garçon de neuf ans, surdoué mais dans laquelle il ne se passe quasiment rien ! Ou du moins, n'y ai-je pas trouvé le message que l'auteure voulait faire passer.

Pour conclure, je dirais que j'ai passé un bon moment grâce à cette lecture. Les dessins sont très épurés mais bien travaillés avec un graphisme en noir en blanc (j'adore !). A découvrir !

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"Trois fois un" contient trois nouvelles, trois tranches de vie tour à tour amère, drôle, émouvante ou ironique.

Dans la 1ère nouvelle, nous faisons la rencontre de Jean. le jeune homme quitte Budapest pour se rendre en France, au chevet de son oncle mourant. Juste avant de lâcher son dernier soupir, ce dernier confie à son neveu le désir d'être enterré près de la volière. Quelle est donc cette volière ? Jean interroge l'entourage de son oncle, ricochant d'une personne à l'autre et remontant peu à peu le fil du temps...
J'ai trouvé le récit plaisant bien qu'un peu trop fade à mon goût. L'ensemble manque de sensibilité. En ce qui concerne les dessins, j'ai plus été séduite par les décors que par les personnages eux-mêmes, pas assez travaillés.

Dans la 2nde nouvelle, nous suivons le quotidien d'Alain, un journaliste travaillant pour une petite radio anonyme et cherchant désespérément la renommée. le problème est qu'il semble toujours jouer de malchance. Tout ce qu'il entreprend finit par se retourner contre lui. Ironie du sort ? Destin ? Alain réussira-t-il à obtenir le scoop de sa vie ?
Si le 1er récit manquait d'émotion, le deuxième manquait d'humour et de clarté. L'histoire de ce personnage malchanceux, aspirant à la réussite professionnelle, aurait pu nous faire rire. Malheureusement, il n'a fait que m'agacer. de plus, l'histoire était bien trop embrouillée.

Vient enfin la 3ème et dernière nouvelle, mais surtout la plus réussie ! L'auteur nous plonge dans les pensées d'un enfant surdoué. Ce dernier porte un regard d'adulte sur le monde qui l'entoure mais garde tout de même cette innocence propre à l'enfant. Dommage que ce récit, émouvant, soit si court.

Pour conclure, je dirais qu'il manque un fil conducteur entre les trois récits. Je m'attendais à ce que l'auteur les relie d'une manière ou d'une autre. Dans l'ensemble, j'ai été assez déçue, excepté par la troisième histoire.
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J'aime énormément les dessins de cette auteure. Ils sont très fins, très expressifs, légers, et libérés du carcan de la vignette. Les images vivent, comment des nuages sur les pages, j'adore.
Pour autant, les nouvelles qui ont été retranscrites sont de niveau inégal, non à cause de leur découpage, ou encore de leur mise en page, mais de l'histoire elle-même.
La volière est la nouvelle que je préfère : le personnage principal découvre une facette cachée de son oncle, alors qu'il vient de mourir. Il y a beaucoup de tendresse, et j'aime beaucoup la fin de l'histoire.
La nouvelle de la pétition, la plus longue, m'a laissée sur ma faim, sans doute parce que le personnage m'a touché, et que j'aurais eu envie qu'il aille plus loin. le héros nous fait virevolter d'un endroit à un autre,sans atteindre son but...Un peu frustrant, mais la tranche de vie a été décrite de manière talentueuse.
La dernière, Q.I., est presque trop courte. Elle a un côté onirique assez plaisant, mais dérange presque, en dévoilant la solitude immense du personnage principal.
Au final, trois nouvelles qui donnent vie à des personnages ordinaires, mais qui ont chacun leur particularité, leur secret, leur chemin à parcourir.
A découvrir.
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Cette adaptation en BD de nouvelles de Tonino Benacquista est la première oeuvre de Gabrielle Piquet. On y trouve déjà son goût pour les décors urbains, qui ouvrent chaque nouvelle en plan large, d'un trait de plume noir très soucieux du détail, qui rappelle les architectures fourmillantes d'un Sempé. Puis apparaissent des silhouettes, floues d'abord, puis plus définies, avant que le plan se fixe sur le personnage central de l'histoire. Dans la première, un jeune homme rentre de Budapest pour se rendre au chevet de son oncle mourant, dont la dernière volonté sera d'être enterré à côté de la volière. À charge pour le neveu de mener l'enquête afin de découvrir la nature de cette mystérieuse volière, et du même coup, de mettre à jour une belle histoire d'amour. La seconde histoire, à la manière d'un film d'action, raconte la journée rocambolesque d'un jeune journaliste persuadé que sa vie est sur le point de changer. Sauver un prisonnier politique, retrouver la femme de ses rêves et interviewer une star de cinéma internationale : il refuse de choisir et n'aura rien des trois. La dernière nouvelle, plus courte, esquisse en quelques pages l'histoire d'un petit garçon surdoué qui s'imagine être Dieu, pour échapper à la solitude que lui impose sa condition.
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Une très bonne BD, qui m'a transporté alors que je pensais juste la regarder rapidement avant de me remettre au travail. Et finalement je l'ai lue jusqu'au bout sans m'arrêter. Il faut dire que c'est vraiment prenant.

L'auteure a bien adapté les nouvelles (que je ne connais pas), puisque la lecture s'est faite tellement naturellement et que je n'ai compris qu'à la fin, quand c'était marqué, qu'elle avait adapté les scénarios. Je n'ai absolument rien remarqué. C'est superbement bien fait.

Les histoires sont toutes trois très intéressantes, même si j'avoue avoir une nette préférence pour la première, qui nous fait suivre une enquête intrigante et bien mise en scène, finissant sur un dénouement très bien fait. La deuxième est drôle et triste en même temps, mais je l'ai aussi bien aimée, même si je trouvais qu'il y avait de l'acharnement. La troisième est plus courte mais aussi très intéressante. Elle fait réfléchir.

L'ensemble est complété par ce dessin qui met en scène d'une très bonne façon. Des paysages bien foutu, on se sent plongé dans les villes présentées. En fin de compte, je suis sorti enchanté de ma petite lecture, simple mais efficace. Je vous le conseille, c'est une BD bien sympathique.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
"Il m'avait toujours parlé comme à un adulte, et il n'y a pas de désir de gosse plus fort que celui-là."
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Surdoué, j'admets le terme. On n'en a pas d'autre. Les copains ? Que dire... Ils voient en moi un espèce de rempart ultime à la mauvaise note. C'est vrai qu'on m'achète facilement.
Je ne demanderai qu'à les aimer, si seulement ils comprenaient que je suis toujours un gosse, même si je n'en suis plus un.
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Je suis journaliste pour une petite radio parisienne qui n'a même pas de nom. [...] Imaginez-moi, Alain Le Guirrec, passant mon temps à faire causer des semi-vedettes aussi vides que leur agenda.
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"Abrita bien des couples" en trois lettres... Papa aimerait bien placer "parapluies" ou "livret de famille", mais ça ne rentre pas. J'ai envie de lui dire "Noé", mais je ne voudrais pas le gêner. C'est quand même mon père et je n'ai que neuf ans.
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Etienne Ferré, c'était le client banal.
On arrive avec une envie folle de faire la fête et on repart avec la honte aux yeux.
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Video de Gabrielle Piquet (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Gabrielle Piquet
Édimbourg, début du XXe siècle. Charles Hamilton a tout pour être heureux : un confort financier qui le met à l'abri du besoin, des nuits bien remplies et des journées oisives. Et pourtant… En s'inspirant de l'histoire (réelle) de Charles Hamilton et de son « ermite ornemental », Gabrielle Piquet traque des maux bien modernes – recherche d'un bien-être perpétuel, positivisme à tout crin – et nous interroge sur cette dictature du bonheur qui voudrait éradiquer de nos vies toute forme d'aspérité, comme si la vie ne pouvait être que réjouissance et béatitude.
Retrouvez sur notre webmagazine Balises les articles "Dans la bulle de Gabrielle Piquet" et "Gabrielle Piquet en 5 BD" : https://balises.bpi.fr/dans-la-bulle-de-gabrielle-piquet/ https://balises.bpi.fr/gabrielle-piquet-en-5-bd/
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