Voici comment Mgr Ratzinger explique l'origine des mages et de l'étoile de Bethléeem : "La curiosité populaire les a imaginés dans différents rôles de représentation, comme l'évocation des trois âges de la vie : la jeunesse, l'âge mûr et la vieillesse. Ces mages seraient des savants perses, établis à Babylone, l'actuel Irak, à la fois philosophes et astronomes".il précise ensuite qu'ils furent conduit par une conjonction planétaire en -6-7 avant J.-C, etc.".
Disons plutôt que laissant visiblement court à la liberté intellectuelle, monseigneur Ratzinger ignore qu'il s'agit en réalité d'un mythe qui fut notamment développé à la fin du XIIIe siècle. Quant à la conjonction planétaire, l'an -6 -7 elle bien trop tôt car d'autres textes rapprochent la naissance Jésus de l'an -4 par référence à Hérode.
Bref un livre dogmatique, pleins d'erreurs, d'approximations et d'omissions volontaires des faits historiques d'un exégète qui puise à toutes les sources sans connaître son sujet. Il aurait mieux fallut qu'il le fasse écrire ou corriger par un archéologue bibliste.
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redécouvrir la vie de Jésus, les sacrements qu'il a instauré pour les comprendre.
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L’expression « vie éternelle » ne signifie pas – comme pense peut-être d’emblée le lecteur moderne – la vie qui vient après la mort, alors que la vie présente est justement passagère et non pas une vie éternelle.
« Vie éternelle » signifie la vie elle-même, la vraie vie, qui peut être vécue aussi dans le temps et qui ensuite ne s’achève pas par la mort physique. C’est ce qui nous intéresse : embrasser d’ores et déjà « la vie », la vraie vie, qui ne peut plus être détruite par rien, ni par personne.
Il semble pourtant que Pilate ait éprouvé une certaine crainte superstitieuse devant cet étrange personnage. Pilate était certes un sceptique. Mais en tant qu'homme de l'Antiquité, il ne pouvait toutefois pas exclure que des dieux, ou, à tout le moins, des êtres semblables à des dieux, puissent apparaître sous l'aspect d'êtres humains. Jean dit que les "Juifs" accusaient Jésus de se faire Fils de Dieu, et il ajoute : "Lorsque Pilate entendit cette parole, il fut encore plus effrayé" (19,8).
Je crois que nous devons tenir compte de cette peur chez Pilate : peut-être y avait-il vraiment quelque chose de divin dans cet homme. En le condamnant, peut-être se mettait-il contre une puissance divine. Sans doute devait-il s'attendre à la colère de telles puissances.
Les mains du Christ qui bénissent sont comme un toit qui nous protège. Mais elles sont en même temps un geste d'ouverture qui déchire le monde afin que le ciel pénètre en lui et puisse y devenir une présence.