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EAN : 9782344033425
80 pages
Glénat (01/09/2020)
2.92/5   56 notes
Résumé :
Paris, 2050. Une pandémie mondiale a conduit à la fermeture des librairies, des écoles et des bibliothèques. Les géants de l’industrie numérique ont digitalisé le savoir. Avec la complicité des dirigeants politiques qui ont compris les enjeux de pouvoirs liés aux nouvelles technologies, ils ont mis fin à la production du papier avant de l’interdire. Les informations nous parviennent sur les écrans ou s’implantent instantanément sur nos rétines et l’école se fait à l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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L'auteur imagine une société où un variant d'un virus décimerait une bonne partie de la population mondiale. Il faudrait un sauveur comme le patron de Facebook (Fatalbook dans la BD) qui prendrait le contrôle du monde de manière démocratique après avoir mis la main sur les données personnelles des gens.

Pour asseoir ce nouveau pouvoir, il faudrait détruire la culture en n'instaurant qu'une langue commune mais surtout en détruisant les livres ainsi que les écoles. Des robots instructeurs assureraient la relève de nos chers professeurs. Certains diront qu'ils coûtent moins chers et qu'ils sont plus efficaces. Mais bon, le résultat serait désastreux pour la culture. Bref, qui contrôle les livres contrôle le monde. Contrôler le savoir, c'est contrôler le pouvoir.

A travers cette peur de la disparition des livres papiers au profit du numérique dont les données sont beaucoup plus contrôlables, les auteurs veulent sans doute pousser à la réflexion en noircissant le trait. Il est vrai que les citoyens deviennent de simples consommateurs d'objets technologiques qui sont esclaves des marchants du numérique. C'est bien une tendance actuelle qui s'observent à travers l'émergence des GAFA(M).

Pour ma part, j'ai toujours préféré les BD en papier au format numérique. Idem pour les CD ou les Blu-ray de film que j'aime bien. Il est clair que la nouvelle génération se passe de tout support physique au profit du numérique pour des questions de coût, d'écologie et de gain de place.

J'ai trouvé que ce plaidoyer était bien réalisé même si certains faits évolutifs ne sont pas très crédibles. Mais bon, nul ne sait de quoi l'avenir serait fait dans 100 ans. Il est vrai que certains régimes comme les soviétiques ont réécrit L Histoire en supprimant tout contenu dangereux ou soi-disant malsain. Plus proche de nous, un dictateur russe a embrigadé tout un peuple pour lui faire croire à une dénazification de l'Ukraine pour justifier une guerre sanglante et destructrice ce qui est proprement scandaleux.

Evidemment, cette BD peut être le cauchemar de bibliothécaire et de libraire dont les métiers vont disparaître. Mais bon, l'espoir renaît avec ne certaine résistance pour la conservation du dernier livre sur la planète. On aura un passage très intéressant sur les différentes cultures qui ont fait émerger l'écriture puis le livre comme mémoire de l'humanité. Il a joué un rôle très important dans les différentes civilisations qui se sont succédées.

J'ai trouvé certains points intéressant comme le fait de matraquer d'information anxiogènes à longueur de temps les gens qui cesse d'être humain comme en se précipitant sur le papier-toilette dans les grandes surfaces. Il s'agit de triompher de l'ignorance mais également du fanatisme. Une autre idée est que personne ne naît méchant ou malheureux. La racine du mal, c'est bien l'absence d'amour. Je suis totalement en phase.

Une lecture d'anticipation qui pourra s'avérer utile pour voir la place qu'occupe les livres sur un site comme Babélio par exemple. On peut tous contribuer à résister afin de sauvegarder la culture et ceci pour une société éclairée.
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Paris 2040.
Lire ou posséder un livre est un crime ! Les forces de l'ordre interviennent dès qu'un drone en repère un… Et les flics cognent, même des prisonniers attachés. (Remarquez, c'est plus facile, alors pourquoi se gêner ?)

Washington 2032.
Le fondateur de Fatalbook, monsieur Z, est devenu président des USA dans un contexte de pandémie mondiale. Pour parvenir à ce poste, il a bénéficié de la collecte universelle des données personnelles des électeurs. Les GAFAM sont entrés à la Maison Blanche consacrant la victoire absolue des géants du numérique. Une lutte mortelle est engagée contre un virus qui mute plus vite que son ombre. Les dirigeants du monde et les leaders du Net s'entendent sur un projet : le port d'un masque connecté qui permet à la fois d'être protégé d'un virus mortel et d'être en contact avec les informations numérisées.

Les livres papier doivent disparaître ! D'aucuns seront numérisés, d'autres devront carrément disparaître définitivement. Ce sont des éléments de subversion !

Critique :

Voilà un livre angoissant où l'auteur, François Durpaire, joue sur les peurs actuelles, un virus mutagène très meurtrier et le pouvoir de plus en plus prégnant des GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft).
Il nous décrit une société où les livres ont disparu ainsi que l'écriture à la main, adieu les stylos, les écoles, les bibliothèques, les librairies, les imprimeries… Et où tout est diffusé via un masque numérique. Mais ne voilà-t-il pas que subitement des enfants se mettent à disparaître ! Les autorités ne font même pas mine de les rechercher.
Dans l'ouvrage, l'auteur retrace l'histoire de l'écriture et cette tendance de la part de certains dirigeants, quelle que soit l'époque, quelle que soit la religion, de vouloir faire disparaître les ouvrages qui peuvent gêner l'établissement d'une nouvelle doctrine. C'est la partie que je trouve la plus intéressante, même si personnellement, je n'ai rien appris de nouveau. Je ne doute pas que certaines personnes trouveront ces informations très intéressantes.
La fin du récit ne m'a pas convaincu du tout pour des raisons que je ne puis évoquer sans « divulgâcher ».
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Je pensais trouver une BD dystopique pour adultes mais en fait c'est clairement destiné à des enfants : la trame est simple et manichéenne, beaucoup de planches pour expliquer l'Histoire du Livre et son importance, avec des références culturelles indispensables, un super Happy End. Une BD qui entraîne des interrogations et nous avance à avoir des conversations philosophiques avec nos enfants. Je ne sais pas pour les autres librairies mais chez moi, il cible clairement mal son public. Ou alors, c'est le but : le faire acheter par des adultes qui ne l'auraient pas acheter s'il avait été au rayon des enfants.... Et pouvoir échanger avec ces derniers une fois qu'il est à la maison...
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Des débuts prometteurs mais une fin décevante.

Dans une société future - qui ressemble déjà beaucoup à la nôtre - certains livres sont interdits car jugés par les autorités à contre-courant de l'idéologie nouvelle. Une pandémie a servi de motif au gouvernement pour imposer un système de surveillance accrue et les citoyens vivent dans la crainte de désobéir. Tout le monde est concerné, chaque pan de la vie est contrôlé et approuvé par les autorités.

J'ai apprécié peut-être les dix premières pages, qui sont une dystopie très plaisante à lire en raison des similitudes avec la situation que nous avons connu (connaissons, reconnaîtrons bientôt ?) avec le virus du Covid. Surveillance des déplacements, couvre-feu, rendez-vous presque quotidien devant les informations de 20 heures obligatoire ; ces premières pages étaient le reflet de la mise en place d'un système anxiogène et oppressif.

Puis nous découvrons l'Histoire du livre, des premières traces d'écriture à nos jours ainsi qu'une chronologie des évolutions technologiques ayant permis sa diffusion. Sont présentées aussi les grandes censures qu'ont connues les livres. le livre est un objet politique et de manipulation, car il nourrit l'esprit et permet l'émancipation des hommes.

Enfin, dans une troisième partie, les enfants lecteurs bâtissent un monde nouveau à leur convenance, écrivant leur propre Constitution, pacifique et ludique.

Je n'ai vraiment pas réussi à apprécier l'histoire dans son ensemble. Autant, j'ai été très emballée à la lecture des premières pages, autant, je me suis forcée à terminer ce livre qui pour moi part dans tous les sens. C'est comme s'il y avait trop d'histoires en seulement 72 pages, laissant ainsi un goût de trop peu voir d'inachevé à cette bande dessinée. J'ai eu le sentiment que l'auteur souhaitait aborder tout un tas de sujets qui lui étaient chers, mais l'ensemble pour le lecteur est cacophonique. Nous avons donc des éléments sur la pandémie, sur le totalitarisme, sur les nouvelles technologies, sur l'éducation, sur le vivre-ensemble, sur la paix, sur le livre, sur les minorités mondiales… Malgré les sujets importants, je regrette la vision que je trouve naïve et téléphonée de la fin. Finalement, aucune vision nouvelle du futur n'est proposée.
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Le dernier livre est un vibrant hommage à la liberté et aux livres. Une histoire très forte et touchante qui ne peut laisser une personne indifférent. Un oneshot puissant et dévastateur, qui fait réfléchir et multiplie les émotions, que l'on ressent très fortement.
Cet album sait attirer d'abord par sa couverture, et ensuite par son résumé. Son seul souci c'est que la beauté du graphisme de la couverture, nous ne la retrouvons pas à
vraiment à l'intérieur. Un graphisme standard pour une bande dessinée, mais qui reste agréable.
Attention, les premières pages font tellement écho à notre situation actuelle, que cela peut être très pénible et difficile à lire.
Un récit d'anticipation, post-apocalyptique qui peut être brutal, choquant.
Soumis à une pandémie mondiale, le monde va mal, les gens portent des masques, pire que nous, plus du style anti-nucléaire, plus choquant. Respirer l'air libre, ils ne connaissent
plus. Mais malheureusement la technologie va aussi les aseptiser, endormir les cerveaux, elle est très mal utilisée, et en totale remplacement.
Comme bien d'autres moments dans L Histoire, les livres qui sont une source de richesse et de savoir, sont décriés, certains sont considérés comme subversifs, brûlés sans autre forme de procès.
Une police y veille. Plus on avance, pire la situation nous apparaît.
D'ailleurs, c'est la même chose pour les relations humaines, elles perdent ce qui en fait la beauté, la force.
Mais c'est là que l'espoir apparaît, notamment à travers les livres, en même temps, nous replongeons dans l'histoire du livre, dans tout ce que cela peut apporter. Nous avons comme des retrouvailles avec certains points. Là aussi, c'est un flot émotionnel qui nous traverse. Toute personne aimant lire, apprendre, ne pourra qu'être impacté.
La fin est aussi belle que triste, sans concession, mais porteuse d'espoir.
C'est donc une très belle découverte. Un coup de coeur.

Attention, j'y ai été beaucoup plus sensible que la moyenne des personnes.
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critiques presse (2)
BDGest
10 mai 2022
Le récit n’est pas dénué de mérites ; il s’y trouve quelques idées originales, par exemple le remplacement des lettres par des idéogrammes contemporains, et certaines scènes sont très efficaces.
Lire la critique sur le site : BDGest
LigneClaire
10 janvier 2022
Le mélange des genres, fiction, SF, est bien argumenté, enveloppé jusqu’à des retournements dramatiques et une vérité pour une fin adroite, intelligente.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Il y a des phrases qui sont faites pour nous, qui nous appellent, qui nous parlent, qui nous interpellent : c'est ça, les livres !
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Un auteur chinois, Xu Bing, m’a donné l’idée d’imposer un langage compris immédiatement de tous. À base d’emojis, il ne nécessite aucun apprentissage et donc aucun recours à l’école. Finies les différentes langues et les incompréhensions culturelles ! Abolissez les cultures et vous abolirez les sources de conflits, mauvais pour le commerce. Un même langage pour tous, voilà le vrai progrès !
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Il existe un dernier livre que nous avons caché car nous nous attendions à être un jour découvert. C’est l’histoire mondiale du bonheur que nous avons choisi de sauver. Il raconte comment les humains, depuis toujours, ont cherché à être libre et heureux. Personne ne naît méchant ou malheureux. La racine du mal, c’est l’absence d’amour.
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Les livres papier doivent disparaître. Certains ouvrages seront numérisés et référencés par les moteurs de recherche. D’autres, jugés subversifs, devront être oubliés.
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Un texte très court - la déclaration des droits de l’homme et du citoyen - va changer la vie de millions d’hommes en demandant la liberté et l’égalité pour tous. Mais il a fallu aussi la déclaration des droits de la femme écrite par Olympe de Gouges. Et en 1924, une déclaration spécialement pour vous, les enfants !
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