Je ne connaissais pas du tout
Alice Moireau. Ce n'est donc pas pour l'image de la jeune femme que j'ai choisi ce livre de recettes. C'est son côté familial qui m'a plu. L'idée de partager des plats de l'enfance ou ceux qui ont une valeur sentimentale pour l'auteur change clairement de ce que l'on peut voir habituellement. Et ce côté émotionnel est une valeur ajoutée.
Parlons d'abord du label Yliga. Je ne connaissais pas du tout et j'avoue avoir été surprise qu'un livre de recette n'est pas de vernis et ce côté brillant habituel. Ici, même si les éditeurs ne peuvent pas être 100% dans une démarche écologique, nous avons un ouvrage qui se veut le plus propre possible. Et même si cela n'était pas forcément voulu vis-à-vis de «
Au pays d'Alice », je trouve que cela donne un côté encore plus intimiste à ce livre.
Divisé en plusieurs parties, les recettes se succèdent, autant sucrées que salées, de la simple entrée, au plat un peu plus élaboré, nous découvrons un univers hétéroclite et bohème, où les légumes du jardin et les recettes du soleil nous ouvrent les papilles. Des recettes pour la plupart simples, et à la portée de tous. Très courtes aussi en général. Franchement, c'est parfait, surtout pour l'été. Elles sont en plus colorées et invitent au voyage.
Il a été facile d'en tester quelques-unes assez rapidement, et avec un budget abordable. Je suis curieuse d'essayer les recettes traditionnelles, pour voir ce qu'elles donnent comparées aux miennes. J'aime tester et cela ne me fait pas peur.
La seule chose que je regrette un peu, c'est qu'on reste tout de même dans un style de cuisine plutôt végétarienne et très peu gourmande, du moins pour moi. Ce n'est bien entendu que ma préférence.
Le livre en lui-même est vraiment très réussi. J'aime sa douceur, sa clarté, sa simplicité, et les photos d'Alice que l'on voit de temps à autre, permettent de se sentir plus proche de l'auteur.