Dans la carrière d'un acteur, certains films aimantent ceux qui les suivent et ceux qui les précèdent, à la façon de planètes dont la force gravitationnelle aménagerait autour d'elles des familles de satellites.
Il y a dans l'ADN cruisien une caractéristique prodigieusement malléable, ductile, une façon de pouvoir se déformer sans se rompre, d'embrasser tous les paradoxes de sa personnalité au point de donner l'impression de faire cohabiter dans un même corps tous ses personnages.
On sait combien Hollywood peut être cruel avec ses étoiles expirantes, du moment que leur rayonnement cesse de lui rapporter.