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EAN : 9782368905340
134 pages
Le Passeur (11/05/2017)
4.25/5   6 notes
Résumé :
Aucune conquête humaine ne s’est réalisée sans audace. La connaissance de l’univers comme la découverte de terres lointaines ou encore l’avènement de la République et la conception des nouvelles technologies. Des femmes et des hommes n’ont cessé de braver les normes et les préjugés dans un dessein d’exploration et de création. L’audace est vitale, en ces temps où nos sociétés se crispent autour du stérile principe de précaution, elle constitue un recours pour vaincr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
L'audace nous rendra libres, le titre m'a interpellée lors de la masse critique, la quatrième de couverture m'a convaincue et j'ai cliqué, une chance inouïe, le tirage en ma faveur, et s'en suis une excellente lecture.

Un petit manifeste sur une remise en question des choix que nous faisons, sur les craintes qui nous hantent de tenter de changer le cours de notre existence. Je dirais être ou ne pas être telle est la question, celle d'être audacieux, oser bousculer son équilibre, son « confort social » oser prendre des risques ou même un seul risque celui de faire le premier pas vers……. L'audace de vaincre cette crainte, l'audace d'aller vers le chemin tant rêvé, l'audace de tout plaquer pour quitter cette société et toutes ses ficelles, ses remparts, ses fausses illusions, être homosapien , se mettre en marche, en mouvement pour redevenir cet homme nomade et ne plus subir ces excès à gogo d'une vie qui ne correspond pas ou plus à un bon nombre d'humains.
Le mouvement semble être en marche par l'accroissement considérable de jogger, de marcheurs, de baroudeurs en tout genre, des gens qui reviennent vers l'essentiel.

L'auteure, nous a déjà livré dans un premier livre que je n'ai pas eu le plaisir de lire, son histoire quand elle a tout plaqué pour aller vers la vie qui lui semblait la plus en harmonie avec son besoin.

Dans ce second volet, nous dirons qu'elle expose plus le sujet : le pourquoi du comment, le pas qui fait que … le pas qu'il faut oser faire, puis le second et la marche vers un ailleurs peut alors se mettre en place.

J'adhère totalement au développement qu'elle expose comme cette société qui nous gave, moi-même je me sens parfois en overdose d'informations, de pub, de mensonges, de promesses, de ceci de cela, des boîtes mails qui dégorgent de tout et n'importe quoi, tout est si simple qu'on abuse de tout pour rien, surconsommation, surinformation, c'est notre vie, notre liberté de penser qui s'émiette, un besoin de retourner vers l'essentiel tout simplement. le bonheur d'être déconnecté de cette civilisation à toute vitesse, cette agression permanente qui nous assaille, cette violence à tous les étages de la société. Il arrive un moment, il faut dire STOP ! ce besoin de ne plus subir mais vivre pour soi, sans être en permanence manipulé, réprimandé, « fliqué » , ou même resté bien sage dans les clous, les normes…
Et j'en reviens comme souvent à dire : garder la pleine conscience de son existence, la pleine maîtrise de son destin, le prendre en main sans même devoir comme l'auteure s'évader vers des terres lointaines, mais au moins rester maître de ses choix !

Pour cela, oui, il faut avoir le courage d'affronter la triste réalité, toutes les années gâchées à patauger dans une mare qui n'est plus la nôtre, besoin d'eau pure, besoin de remonter la rivière à contre courant pour vite s'échapper loin de ce tourbillon qui finira par nous engloutir et noyer un jour ou l'autre.

Je suis une grande admiratrice des grands marcheurs (j'ai déjà remarqué que les poètes étaient des grands marcheurs maintenant je comprend mieux en ayant lu ce livre, et également la géopoétique Kenneth white voir en bas le lien ) , ceux qui me suivent sur le forum savent combien je peux lire des livres sur les pèlerinages, les voyages, etc…moi je n'ai pas trouvé le courage d'être audacieuse mais ce n'est pas l'envie qui me manque, mais tout le livre ici présent, fait écho à 100 %, et je me dis, qu'elle fait bien de répandre ce sujet, qu'elle fait bien de braquer la lumière sur ces petits pantins que nous sommes, allez réveillez vous nous chante – t- elle.

Pour certains ça sera un petit pas, comme un retour vers une vie plus simple, plus saine, plus zen, le minimalisme par exemple, d'autres partiront faire une grande randonnée quelques jours ils auront touché du bout des doigts leur rêve. D'autres s'octroieront un long voyage, le rêve durera plus longtemps et d'autres, partiront à tout jamais sur leur « île » quittant tout ce qui les retenait à quai. Ceux là je leur tire mon chapeau très bas.

C'est l'inconnu qui effraye, sans doute, la peur de perdre un certain confort, une assurance d'une vie bien cadrée.

Elle explique plus ou moins cela, mais en beaucoup mieux que moi, lisez ce petit livre je suis certaine que beaucoup se diront « Ah si j'avais su !! » avec les SI on refait le monde, mais les si ne font pas tout et surtout rien… levez – vous et marchez vers votre destinée, ne la laissez pas vous échapper.

Un grand merci à l'auteure de m'avoir permise de lire ce qui est une évidence pour moi, un grand merci à Babelio pour cette masse critique et à l'éditeur le passeur pour cet envoi.

Ce fut une très belle et enrichissante, voire éblouissante lecture. Merci du fond du coeur.

Géopoétique de Kenneth White : http://www.kennethwhite.org/geopoetique/
définition pour ceux qui ne cliqueront pas : La géopoétique est une théorie-pratique transdisciplinaire applicable à tous les domaines de la vie et de la recherche, qui a pour but de rétablir et d'enrichir le rapport Homme-Terre depuis longtemps rompu, avec les conséquences que l'on sait sur les plans écologique, psychologique et intellectuel, développant ainsi de nouvelles perspectives existentielles dans un monde refondé.
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L'audace nous rendra libres

En cent pages initiées par un prologue et closes par un épilogue d'une dizaine de pages chacun, Linda Bartoletto nous explique comment réussir nos vies. Elle nous invite à faire le premier pas en cassant notre équilibre et à nous mettre en route (en marche donc).

Prosélyte de sa propre personne Linda B. a d'abord été élève pilote de chasse, puis n'ayant pas les qualités physiques requises, capitaine de gendarmerie à 27 ans et puis encore fuyant la pensée unique militaire, haut fonctionnaire à Bercy (Là où la pensée est ouverte, à l'évidence...).

Ce parcours qu'elle considère elle-même comme une banale "réussite sociale" ne lui convenant toujours pas, dépressive après la mort de son père, elle décide pour s'extraire du conformisme (sic) de quitter son mari et de se rendre "par intuition" (sic) au Kamtchatka au milieu des nomades tchouktches puis dans la foulée… elle entame une marche de dix jours au Tibet pour rencontrer des nonnes tibétaines.

Entre la rupture conjugale et le départ vers l'orient se glisse un épisode de rencontres étranges avec les « artistes de Montmartre », épisode pendant lequel elle prépare son audacieux voyage.

Linda Bartoletto qui s'offusque qu'un premier éditeur ait osé refuser de la publier, enfile laborieusement des perles et accumule devises et proverbes revisités sans parler des citations : Camus, Hugo, Laborit, Nietzsche, Rilke (édition livre de poche…), dont elle extrait de courts paragraphes qu'elle s'empresse de paraphraser au service d'un discours exalté, exempt cependant de tout mysticisme (ce dont on peut la remercier).

En fait d'audace on perçoit bien plus nettement dans son propos l'instabilité chronique du personnage et la fuite en avant qu'elle génère. Car si Linda ne décolle pas en tant que pilote de chasse, elle n'arrive à se fixer dans aucun schéma social ou amoureux. Parce qu'au-delà du Kamtchatka et du Tibet il y a toujours un « plus à l'est » qui fait finalement revenir le marcheur sur ses pas. A moins que la terre soit plate.

Il s'agit d'un livre « masse critique » (merci à l'éditeur) et je m'étonne d'avoir coché cette case car c'était un matin et j'étais tout à fait lucide. En revanche et dans ce contexte la critique d'un tel ouvrage m'embarrasse puisque je ne suis solidaire d'aucun concept, d'aucune phrase, fût-elle la plus banale. Et cela surtout à cause de cette tendance qu'à l'auteur à vouloir culpabiliser plutôt sèchement un lecteur qui ne serait pas d'accord avec elle : « Comment pensez-vous que j'aie pu enfin toucher à ma liberté ? Assise sur mon canapé devant la télé ? Devant facebook à regarder la vie des autres ? Devant Gala ou Voici » Reste à traiter le lecteur de crétin pour conclure, qui doit avaler cette syntaxe indigeste sans broncher.

Cet exercice narcissique et prétentieux ne peut être que le reflet d'un grand désarroi et l'on ne peut souhaiter à Linda Bartoletto qu'une bonne et tranquille respiration, une cure de bienveillance envers les autres, pour trouver cette voie de la liberté qu'elle piétine en courant.

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"L'audace nous rendra libres" quelle promesse ! quel espoir secret ! et quel... anachronisme dans mon esprit quand j'ai lu ce titre. J'ai eu du mal à comprendre pourquoi la cohabitation des deux mots "audace" et "libres" me perturbait à ce point. Mais très vite Linda Bortoletto dissipe mon malaise et pose la problématique : l'audace est loin d'être un principe valeureux de nos jours ou en tout cas dans notre société "moderne". Linda Bortoletto, l'auteure donc, décrit dans ce livre le moteur qui l'a poussée à vaincre la paralysie dans laquelle nous plonge très vite (dès l'enfance) notre société dans le but de nous asservir à la consommation. Elle nous livre le principe du petit pas, non pas dans sa théorie mais dans sa mise en pratique et nous passionne tout au long des pages du livre par la description des effets de ce premier petit pas puis des suivants qui se sont finalement traduits par une marche, une marche permanente, au sens propre (l'auteure a marché jusqu'au Kamchatka) comme au sens figuré ("réunissons corps et esprit !). Sa motivation nous gagne, le partage est réussi. Amoureuse de la marche moi-même mais n'ayant ni le temps ni une motivation aussi vitale que l'auteure, je comprends et adhère à tous les effets de la marche décrits par Linda Bortoletto. Et, du reste, j'ai trouvé le temps de marcher chaque dimanche depuis que j'ai lu et terminé ce livre. Mais le plus remarquable dans ce livre est la description de l'audace et le rétablissement surtout de sa valeur. A l'aide des parallèles avec l'enfance (le premier pas audacieux de l'enfant) et avec l'espèce humaine (le déploiement audacieux de l'Homme dans le monde), Linda Bortoletto actionne une baguette magique qui provoque le déclic et réveille. Oui soyons audacieux ! Et n'ayons pas (plus...) honte de l'être. L'enfant audacieux est envié par ses parents, parce qu'il les remplit d'espoir et leur donne confiance dans l'avenir. Soyons cet enfant et rendons hommage à notre nature essentiellement et viscéralement audacieuse ! Merci Linda Bortoletto pour ce vivifiant partage et ce très bel hommage à l'Homme !
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Ce qui m'a d'emblée attirée c'est le titre, la liberté n'est-ce pas ce vers quoi nous courons tous sans jamais vraiment réussir à être libre ? Tellement de pressions sociales, familiales, trop de paramètres et de personnes à prendre en compte pour qu'on le soit totalement. L'audace, j'aimerai tant en avoir plus et j'admire ceux qui en ont suffisamment pour ouvrir les portes fermées, attention à ne pas confondre avec être sans -gêne. Bref, il fallait que je vois de quoi il retourne et ma lecture fut instructive.

L'auteur nous invite à nous poser les bonnes questions et faire une synthèse de nos souhaits pour notre vie, nos choix, nos désirs profonds qu'ils nous semblent réalisables ou pas. Est-ce que ce que nous vivons actuellement est en phase avec ce que nous imaginions vivre, est-ce que nous sommes pleinement satisfaits de notre vie ? Combien de fois avons-nous rêver de tout plaquer et de vivre selon nos propres souhaits et combien de fois nous y avons renoncé sous prétexte que c'est trop dur, que c'est trop tard, pas le bons moments…? Ce saut vers l'inconnu, ce retour aux sources et à l'essentiel elle l'a fait il y a des années déjà et nul retour en arrière n'est envisageable pour elle.

On vit dans une société étouffante, on doit être au top dans tout et n'avons plus beaucoup de temps pour nous. Nous sommes matraqués de pubs, d'émissions TV, de prêt à penser qui nous empêche d'être nous. Trop d'informations tue l'information, il en est de même pour la surconsommation, on doit faire comme on nous dit, penser comme on nous demande de penser et on peut vite se sentir mal à l'aise avec ça. je m'égare du livre en lui même, l'auteur nous raconte son expérience, elle ne donne aucun ordre, n'est pas moralisatrice. Elle fait la part belle à la marche et ses bienfaits et je ne peux qu'être d'accord avec ça j'aime de plus en plus marcher cela me libère, me fait du bien et me permet d'être pleinement connectée à la Terre. Je ne peux qu'admirer quelqu'un qui ne s'est pas dire ça serait bien de faire ceci ou cela mais je le fais et l'a fait. Ca se lit facilement et ça donne de l'espoir et du pep's. Une bien belle expérience et de bonnes idées en attendant de sauter le pas.

VERDICT

A tout les audacieux qui s'ignorent, à toute personne consciente que la vie telle qu'on nous la propose n'est plus acceptable. Une lecture positive et tournée vers l'essentiel.
Lien : https://revezlivres.wordpres..
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
La peur engourdit notre intelligence, émousse l'esprit et le cœur, facilite l'acceptation de l'autorité et asservit les masses.
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Videos de Linda Bortoletto (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Linda Bortoletto
http://www.librairiedialogues.fr/ Morgane de la librairie Dialogues nous propose ses coups de c?ur du rayon Voyages : "Les filles bien ne vont pas au Pôle Sud" de Liv Arnesen (Interfolio), "Ailefroide, altitude 3954" de Rochette (Casterman) et "Là où je continuerai d'être" Linda Bortoletto (Le Passeur). Réalisation : Ronan Loup. Questions posées par : Delphine le Borgne.
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