En un temps de politique exaspérée, c'est une agréable diversion de s'occuper de Stendhal : « Lorsque la politique, disait Stendhal, intervient dans une conversation agréable, elle fait l'effet d'un coup de pistolet dans un concert. » — Il professait l'aversion de la flagornerie électorale : « Je ne veux faire la cour à personne, moins encore au peuple qu'au ministre, moins encore au bottier de M. Guizot qu'à M.Guizot. » En pleine lune de miel de la Révolution de Juillet, il écrivait : « Je pense que la Chambre actuelle nous conduit à cet état lamentable de République, horrible partout ailleurs qu'en Amérique. Voilà le véritable choiera morbus. Notre société tend à anéantir tout ce qui s'élève au-dessus du médiocre. »