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EAN : 9782914387057
Editions de L'Escampette (13/06/2001)

Note moyenne : /5 (sur 0 notes)
Résumé :
Je ne suis rien. Rien qu'un peu de stupeur par l'immensité qu'à l'instar de mes semblables je contemple, le soir, quand l'obscure évanescence des choses les étoiles une à une maculent de leurs cendres ce qui n'est en somme qu'un charnier. Rien. que cette respiration. Ce silence ou ce bruit. Ce souffle rauque parfois. Cette asphyxie. J'habite un univers mal habitable qui, bientôt, ne sera plus habité.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Mais les villes ? Les dédales qui nous furent Brocéliandes ? Quadrillages de rues piétonnes que ceignent boulevards urbains et voies périphériques, leurs habitants, lesquels se nourrissent de boues excrémentielles avant de consommer, chez Eric Rohmer ou chez n'importe quel cinéaste américain, des contes prétendus moraux et d'époustouflantes sagas spatio-temporelles, leurs habitants donc, qui brandissent maintes cartes de crédit afin de se procurer au plus vite le matériel informatique en vente dans les drugstores canalisant la commune hébétude, n'arpentent places et avenues qu'à l'occasion de fêtes et de concerts gratuits, de réjouissances sportives ou de raves culturelles, les plus riches s'approvisionnant en denrées de "marque" au cœur des boutiques où meute insatiable les cadres, grands, moyens, petits, choisissent après mûre réflexion gadgets et ersatz dont les lumpenprolétaires les dépouilleront dès que, bardés de paquets, lestés de bidules, ils regagneront au sous-sol les automobiles tous terrains que retour du Maroc ou de Palavas-les-Flots ridicules ils conduisent.
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Je ne suis rien. Rien qu'un peu de stupeur par l'immensité qu'à l'instar de mes semblables je contemple, le soir, quand l'obscure évanescence des choses les étoiles une à une maculent de leurs cendres ce qui n'est en somme qu'un charnier. Rien. que cette respiration. Ce silence ou ce bruit. Ce souffle rauque parfois. Cette asphyxie. J'habite un univers mal habitable qui, bientôt, ne sera plus habité.
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Ce sont des ruelles qui descendent vers la mer. Des impasses. Des palais. Des musées. Des esplanades. Des perspectives. Déambuler n'y indique plus rien. Les capitales croulent sous le mobilier remplaçant les chevaux de bronze que l'on voyait surgir des flots de chaque fontaine. Christo emballe. Buren colonise. Proust se serait régalé : le capital s'apparente maintenant à une catégorie esthétique...
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