AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Claire Breton (Traducteur)
EAN : 9782757805176
403 pages
Points (20/09/2007)
3.71/5   24 notes
Résumé :

Le croque-mort enfonce le clou, Tim Cockey. « Le croque-mort ou l'élégance au service du polar, pour le bonheur du lecteur(...) des dialogues abondants, vifs et drôles. D'une qualité similaire à ceux du grand cinéma américain des années quarante et cinquante » Daniel Martin, La Montagne.« De plus en plus drôle, de plus en plus loufoque...à mourir de rire. », Marie-France Rémond, Le Nouvel Observateur La vie d'un croque-mort n'est décidément pas de tout r... >Voir plus
Que lire après Le croque-mort enfonce le clouVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Pas très futé le Sisco. C'est ce qu'on se dit en faisant sa connaissance.
Un vieux copain de lycée, du temps des Metaphysicals, contacte Hitch. Il a besoin de son aide pour débarrasser de la cuisine de sa maîtresse, le cadavre du mari poignardé. Ahurissant ! A-t-il contacté la police ? Non. Est-ce lui qui l'a tué ? Doublement non !!! Pourquoi a-t-on tiré dans la gamelle du chat ? Mystère ! Où est passé la femme ? Elle lance des balles de golf dans la piscine.

« Comme son mari, elle était pieds nus, mais contrairement à lui, elle était encore dans le circuit O2-CO2. C'était une blonde canaille avec des cheveux de terrier, masse de boucles compactes dotée d'une vie propre, si dense que l'on devait pouvoir y planquer de petits zinzins et les perdre à tout jamais. »

Jake Weisheit est mort. Hitch repart en faisant le constat et en refusant de faire disparaître le corps. Cela ne serait pas sérieux ! La veuve, encore en état de choc et sous calmants, promet d'appeler la police. Cette idée ne venait pas d'elle, c'est Sisco qui était inspiré.

Un corbillard est une voiture qui ne passe pas inaperçue. le lieutenant Kruk s'invite chez Hitch pour le lui dire. Que faisait-il sur les lieux du crime ? de sérieux soupçons menacent le croque-mort et son ami Sisco. Entre défiance, questions, exaspération et impatience, Kruk se laisse séduire par tante Billie qui lui offre thé et petits biscuits, mais soumet Hitch à une pression inquisitrice. On lui interdit d'effectuer l'enterrement de Weisheit et surtout on lui intime l'ordre de ne pas se mêler de l'enquête.

Lors d'un dîner avec son ex-femme Julia, Hitch raconte les dernières nouvelles et arrive à la conclusion que la veuve est une blonde de quarante ans, froide, calculatrice et… éventuellement… meurtrière.
Ce même soir, il reçoit une intimidation musclée : « T'approche pas de Polly Weisheit ». Ce sbire serait-il envoyé par la veuve non éplorée ?

Quand on connaît bien le croque-mort, on sait que ce genre de chantage l'émoustille. de plus, des soucis s'enchevêtrent. Madame Papadakis décède, son fils Spiro se balade tout nu dans le jardin sous la pluie et massacre une vasque avec un banc (une manière de faire son deuil), une vieille connaissance Madame McNamara est dans la même maison de retraite que Madame Papadakis et a des problèmes, Sisco se retrouve derrière les barreaux et beaucoup de personnes lui demandent : qui a bien pu tuer Jake ?

Péniblement mais sûrement, Hitch essaiera de répondre à la question.

Dernier volet des aventures enquêtrices de notre croque-mort de Baltimore et je suis au regret de laisser un avis mitigé. Triste, parce que j'aime le personnage. Il séduit les femmes avec sa galanterie, sa douceur et sa générosité. Il a gardé son humour croustillant, sa dérision et son obstination. Il est toujours beau, grand, félin, disponible… enfin, jamais trop longtemps… Comment alors résister ? Non, si je suis chagrin, c'est que j'ai la nostalgie des premiers livres. J'ai trouvé une faiblesse dans l'intrigue et de nombreuses longueurs. Déjà, dans le tome précédent, je n'avais pas eu satisfaction et j'avais reporté sur ce dernier volume, toute la foi accumulée dans les trois premiers. A part Hitch, sa tante, le chien Alcatraz, les autres personnages qui font la singularité de cette série sont simplement esquissés. de plus, je n'aime pas trop sa dernière petite amie (et ce n'est pas une jalouse qui parle !).
Alors pour conclure, je vous conseille cette série pour son style drôle, son extravagance, ses scènes vaudevillesques, ses personnages azimutés, farfelus, pour la joie et les sourires qu'elle apporte, pour son héros Hitch au grand coeur. Quant aux intrigues policières, elles sont un sous-chapitre des livres.

J'ai lu cette saga en compagnie de la charmante Manu. Ce fut un plaisir et j'espère que nous trouverons un autre personnage au tempérament de feu pour alimenter nos lectures communes. Etant une inconditionnelle du fringant fossoyeur, je sais qu'elle a été ravie par cette dernière lecture et je vous invite à aller lire son avis…
Commenter  J’apprécie          20
Hitchcock Sewel, notre croque-mort sexy de Baltimore, apparaît pour la cinquième fois dans une intrigue toujours aussi fine et riche de rebondissements inattendus, jugez plutôt. Un vieux pote à Hitch, Sisco, est dérangé par sa maîtresse (Polly) au petit matin. Elle appelle son héros à la rescousse après avoir découvert son mari allongé dans la cuisine avec un couteau dans le dos. C'est là que Sisco a l'idée géniale de réquisitionner son copain Hitch pour le débarrasser proprement du corps. Plus crétin tu meurs : Hitch fait passer le message, et le déballage chez les flics ne tarde pas. Et là, re-pas de bol pour Sisco, celui-ci s'étant justement offert quelques jours plus tôt une petite échauffourée publique avec le mari trépassé, les échanges verbaux s'étant achevés crescendo par des menaces de mort. Hitchcock et sa copine Angela vont se bouger ce qu'il faut pour débusquer quelques salopards bien planqués en remuant au passage une vieille histoire familiale bien puante.

Cockey retrouve le meilleur de sa forme dans ce cinquième épisode. Son style poilant percute à tous les coups ou presque, grâce en soit aussi rendue à sa zélée traductrice avec qui il travaille (semble-t-il) la main dans la main. La gravité, pourtant, effleure souvent sous le vernis de décontraction qu'affecte son personnage. Finalement Cockey exploite avec un talent remarquable une belle palette de sentiments et d'ambiances. Vivement la suite !
Commenter  J’apprécie          10
Me voilà arrivée aux termes des enquêtes de Hitchcock Sewell, mon croque-mort favori dont ce tome est le dernier de la série. Je suis triste de savoir que je ne retrouverai plus l'humour désarmant et on ne peut plus noir de ce grand échalas séducteur aux manières surannées et maladroit. Sa façon de foncer tête baissée dans les ennuis pour les beaux yeux des dames ou pour ses amis les plus improbables va vraiment me manquer. Car il faut une bonne dose d'amitié et d'inconscience pour voler au secours d'un pote musicien qui vous appelle à 5h du matin, alors que vous êtes dans des brumes alcoolisées, pour aller constater que le mari de la copine dudit pote est allongé dans la cuisine familiale un couteau planté dans le dos. Et quand l'ami en question demande à Hitchcock de faire disparaître le cadavre, heureusement que notre croque-mort n'est pas à ce point ivre que pour accepter. Mais sa présence sur les lieux ne passera pas inaperçue.
Et comme un malheur n'arrive jamais seul, la mère de son voisin meure dans des circonstances particulières à la maison de retraite de Briarcliff Manor. Et c'est là que Hitch retrouve madame McNamara, qui fait remonter de nombreux souvenirs de jeunesse à la surface. Mais rapidement, la vieille dame se met à dépérir …

Ce dernier volume reprend la recette des autres. Un meurtre, une enquête qui traîne un peu en longueur et un dénouement astucieux. Pas de rebondissements palpitants mais on suit notre croque-mort dans ses déambulations alcoolisées, amoureuses et et ses mauvaises rencontres. Je dois dire que j'aime bien l'ambiance de ces romans, dont les personnages, l'humour et les situations ne manquent pas de sel et d'originalité. Les trames ne sont pas des plus complexes mais souvent brillantes et habiles.
Je suis uniquement un peu déçue que ce tome se termine de manière ouverte, comme si un autre pourrait suivre. J'aurais aimé une vraie fin avec la reformation du couple Hitchcock – Julia par exemple.

Une série que j'ai pris plaisir à découvrir.
Lien : http://www.chaplum.com/le-cr..
Commenter  J’apprécie          30
C'est la première aventure du croque-mort que je lis, et ce n'est sans doute pas la dernière – il faut juste que je parvienne à mettre la main sur les autres volumes.
Hitchcock a des amis fort sympathiques – et, en tant qu'ami, il est tout prêt à les aider, dans les limites de la légalité ! Sisco a d'immenses capacités à se fourrer dans des situations invraisemblables, et il y en aura d'autres dans le roman. Hitch devra encore (et toujours) lui venir en aide, et aussi lui dire quelques vérités par toujours agréable à entendre. Pour l'instant, Hitch, après s'être assuré que le mari, Jake, ne respirait plus du tout (mais sa femme, oui, elle était même en pleine santé), découvre que la police n'a pas été prévenue. Et bien non, quand on a un ami croque-mort, n'est-ce pas ???
Hitch ne se fait pas que des amis dans cette enquête – c'est fou le nombre d'hommes qui ne veulent absolument pas qu'il approche de leur femme ! Pauvres petites femmes, incapables de se protéger elles-mêmes, incapables, aussi, pour certaines, de réfléchir par elles-mêmes. La gent féminine ne sort pas forcément grandie de cette intrigue, la gent masculine non plus, je vous rassure tout de suite.
La fidélité et l'ambition sont les deux moteurs de cette intrigue. Fidélité à un homme, à une entreprise, à des valeurs, à des souvenirs. Ambition de s'élever dans la société, de s'enrichir, de se venger également. Quant au courage, il n'est pas très fréquent. Ne perdons pas les acquits. Ayons le beurre et l'argent du beurre.
Le croque-mort enfonce les clous est un roman agréable à lire, lui qui montre une réalité (la manière dont les personnes âgées sont traitées, par exemple) qui ne l'est pas toujours.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
Commenter  J’apprécie          10

Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Sisco Fontaine avait un problème. IL avait aussi un nom ridicule, mais ce n'était pas le problème en cours. Le problème en cours, c'est que le mari de la femme avec qui couchait Sisco Fontaine gisait sur le carrelage d'une cuisine avec un couteau dans le dos. Le couteau ne bougeait pas ; le mari non plus.
Commenter  J’apprécie          30
« Comme son mari, elle était pieds nus, mais contrairement à lui, elle était encore dans le circuit O2-CO2. C’était une blonde canaille avec des cheveux de terrier, masse de boucles compactes dotée d’une vie propre, si dense que l’on devait pouvoir y planquer de petits zinzins et les perdre à tout jamais. »
Commenter  J’apprécie          10

autres livres classés : romans policiers et polarsVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (69) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2873 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}