En littérature, comme dans d'autres formes d'art, le sujet du passage à l'âge adulte est toujours rafraîchissant puisque les apprentissages que nous faisons à ce moment sont essentiels et restent ancrés en nous pour le reste de notre vie. À la fin de l'adolescence, il arrive que nous vivions de premiers émois, un premier amour, des problèmes familiaux ou des troubles alimentaires. le journaliste et auteur Samuel Larochelle sera l'animateur de cette table ronde avec Marie-Christine Chartier, Laurence Beaudoin-Masse et Marianne Brisebois. Les autrices discuteront de leurs romans fictifs, mais inspirés de vraies réalités de jeune adulte.
Avec:
Laurence Beaudoin-Masse, Auteur·rice
Marie-Christine Chartier, Auteur·rice
Marianne Brisebois, Auteur·rice
Samuel Larochelle, Animateurrice
Livres:
La floraison des nénuphars
Sauf que Sam est mort
Rentrer son ventre et sourire, la suite
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#slm2021
Marianne Brisebois/5
31 notes
Résumé :
Je jette un oeil à la maison. J'ai encore du mal à intérioriser ce que je m'apprête à faire. Peut-être parce que j'ai seulement envie d'appeler Julien pour lui raconter de long en large mon expérience dans l'île Verte. Je voudrais savoir ce qu'il en pense, s'il trouve ça cool, si c'est un bon deal ou plutôt une semi-fraude. Personne ne m'a écrit de message depuis ce matin. C'est peut-être aujourd'hui que je commence à ne plus exister pour tous ceux qui ont fait part... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2)
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Ce roman, je l'ai tout simplement adoré. Honnêtement , j'ai tout aimé.
J'ai complètement embarqué dans cette histoire racontée avec douceur, humour et humanité. Je l'ai complètement dévorée.
La plume de Marie-Anne Brisebois est rayonnante, douce et intelligente. Elle a ce don de si bien nous traduire et faire resentir les émotions vécues par ses personnages. Je suis passée par toute une gamme d'émotions.
Et que dire de ces personnages ! Ils sont si attachants, de par leur singularité, humour et bienveillance. J'ai été touchée par leur évolution tout au long du roman et l'humour de Liliane m'a beaucoup fait rire. Avis aux fans d'Harry Potter, vous y trouverez de nombreuses références.
Un feel good qui, vous l'aurez deviné, aborde la solitude. Oui, la solitude qui fait peur mais aussi celle qui nous est parfois nécessaire et bienfaitrice. Elle nous parle également d'amour, d'amour de l'autre mais également de l'amour de soi, de reconstruction, de vide, et de résilience. On voit parfois certaines choses venir mais cela n'a rien gâché à mon plaisir.
Il va de soi que vous en entendrez beaucoup parler. C'est un livre à coup de coeur garanti.
J'ai bien aimé ma lecture, j'ai senti que Marianne Brisebois et moi avions plusieurs références en commun dont les fan fiction, peu souvent mentionnés dans la littérature en général. J'ai aussi beaucoup aimé la première partie du roman avec la description des différentes émotions vécues par les personnages principaux. Malheureusement, j'ai trouvé la seconde et dernière partie moins bien réussie, avec des longueurs et redondances. Ceci dit, je lirai avec plaisir les prochains romans de l'autrice.
critiques presse (1)
Après avoir publié Sauf que Sam est mort, où elle s’était penchée sur le deuil, l’écrivaine Marianne Brisebois s’est intéressée à la solitude, aux problèmes qui minent les relations, et à la reconstruction dans son nouveau roman, Quelques solitudes. Elle y aborde aussi, avec authenticité, d’autres thématiques, notamment celle des relations qui se brisent dans la vingtaine et les troubles des conduites alimentaires, au masculin.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Citations et extraits (12)
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Je pose ma main sur la sienne et le regarde dans les yeux. Les photos sont différentes du miroir, lui qui en a une phobie. Il n'est plus seul avec lui-même pour voir tout ce qui lui fait honte de son propre corps. Les photos capturent des moments naturels, le placent dans un décor qui l'empêche de distordre ses perceptions.
On parlait déjà de notre futur mariage alors que nous avions à peine dix-sept ans. Pas avec sérieux comme le feraient des gens accrochés aux traditions, mais avec l’amusement rêveur qui nous colle à la peau quand on tombe amoureux. Cette bulle ne nous a jamais quittés, tout le long de nos études. Parce que cette période de nos vies sert à penser à l’après, à la liberté qui viendra, aux projets qui pourront se concrétiser. Et nous avons toujours su que nous serions ensemble pour la suite. Pour toutes les suites.
L’avantage d’être chez une mère divorcée qui ne s’en remet pas, c’est qu’elle a encore un lecteur DVD et la collection de films de mon enfance. L’autre avantage: elle a une bonne réserve d’alcool fort. Je prendrais même les trucs de vieux fermiers de la famille de Julien. Une once de gin pour que la douleur passe avant de me rendre compte que je souffre. Mais on s’acharne beaucoup trop à l'imaginer à ma place.
Je pense que les filles aimeraient ça qu’on soit un couple plate. Juste pour croire qu’elles sont ben mieux célibataires ou dans un couple pas stable. Steph, depuis que son chum l’a laissée, elle m’a répété cinquante millions de fois qu’elle est tellement bien toute seule. Qu’elle peut enfin prendre des bains, pis lire tranquille. OK? Moi aussi, je peux!
Je n’ai jamais parlé de succès. Qu’est-ce que ça veut dire, de toute façon? Mais je connais Julien et ses raccourcis intellectuels quand il est en colère. Succès ou pauvreté, genre. Fierté ou oubli. C’est vrai que je suis maintenant pauvre et qu’on se donne trop de mal à me faire sentir oubliée pour que j’y arrive.
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