Une très belle lecture d'une oeuvre de Bruegel.
Pas une contemplation mais un regard.
Une écoute, également.
Écoutons avec SPILMONT non pas les cris de la folie, mais les cris provenant de l'enfer dont certains hommes se font maîtres.
Cris de douleurs, combats, arrachement.
Quelle est donc cette pierre dont certains s'échinent avec tant de science et de certitude à exciser de l'esprit d'autres hommes?
Ce n'est pas dans les yeux exorbités par la terreur et la douleur des excisés que nous voyons apparaître la folie. Non, elle est entièrement devant nous.
Elle remplit l'espace, elle traverse toute l'oeuvre de Bruegel.
Bruegel, peintre du 16eme siècle, avait déjà saisi que a folie réside bien plus dans le coeur des hommes que dans leur tête.
C'est le manque de compassion sur le visage des exciseurs qui est terrifiant.
C'est leur sentiment de bon droit qui est dément.
Pour SPLIMONT cette pierre est en fait une pierre précieuse symbole de désir et de liberté. Une lecture juste.
Encore une très belle édition d'INVENIT.
Astrid SHRIQUI GARAIN
Commenter  J’apprécie         10 Jean-Pierre Spilmont :
SébastienDans les locaux du Collège Franco-britannique de la Cité internationale universitaire de Paris,
Olivier BARROT reçoit
Jean-Pierre SPILMONT pour son ouvrage "
Sébastien" (édition La fosse aux
ours). le
récit évoque la Guerre d'Algérie au travers des retrouvailles entre un
adolescent et son grand-père ancien combattant. Des images d'archives de départs d'appelés, d'entraînement
militaire...