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Le pouvoir des innocents tome 1 sur 6

Laurent Hirn (Illustrateur)
EAN : 9782906187870
64 pages
Delcourt (01/01/2004)
3.81/5   54 notes
Résumé :
New York, fin du XXème siècle.
La campagne électorale déclenche une flambée de violence sans précédent. Sous ses fenêtres, Joshua Logan, ex-sergent des sections spéciales, voit naître un nouveau Viêt-nam...

Pourquoi ces gangs sanguinaires ? Comment de simples citoyens peuvent-ils devenir des vigiles meurtriers ? Qui manipule qui ?
À l'heure où la sécurité devient la clé du pouvoir, New York tout entier peut basculer. Pour des millions ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Si vous n'avez pas encore lu cette série, cette chronique comprend de nombreux spoilers.
Cette année 2011 aura vu la sortie de deux séries, Les enfants de Jessica et Car l'enfer est ici, qui prolongent le pouvoir des innocents. J'ai eu envie de me replonger dans cette série, considérée comme un des classiques de la bande dessinée des années 90.
Pour se remettre dans le contexte, le pouvoir des innocents, publiée entre 1992 et 2002 chez Delcourt (fondé 6 ans avant la naissance de la série), fait partie des quelques titres emblématiques d'une bande dessinée qui, à l'approche des années 90, se démarquait de la bande dessinée classique proposée par les grands éditeurs « historiques ». Alors que ces derniers se relevaient de la crise des années 80, quelques jeunes structures, comme Delcourt mais aussi Soleil ou l'Association, allaient changer la donne. Alors que l'Association s'affirmait en tête de pont des éditeurs qui creusaient le sillon de la bande dessinée d'auteur, Delcourt et Soleil renouvelaient la bande dessinée populaire (pour peu que l'on puisse tracer une ligne vraiment franche entre la production de ces éditeurs), en y injectant du sang neuf.
Le pouvoir des innocents, par exemple, se distinguait de la bande dessinée franco-belge classique par une narration originale. Alors que le mètre-étalon de la série franco-belge restait la série sans fin réelle (prenons comme exemple probant Largo Winch), Hirn et Brunschwig proposent une histoire qui n'appelle pas de suite une fois le cycle terminé (les cycles suivants peuvent, parait-il, se lire indépendamment de la série-mère). de plus, ils se détachent complètement de la figure centrale du héros. Les personnages sont profondément faillibles et mortels (comme Bronson Babbitt, personnage principal du second tome, qui n'y survivra pourtant pas). Ils ont un vécu qui influe sur leurs motivations.
Beaucoup de changements par rapport à ce qui faisait le corps de la bande dessinée mainstream, même s'il n'y avait rien de fondamentalement neuf. En fait, un savant mélange des ingrédients de série et de « roman graphique », comme ceux que publiaient Casterman ou Aire Libre, avec une forte influence américaine. Tous les ingrédients étaient présents mais ils n'avaient jamais encore été utilisés de cette façon. Une forme de synthèse transgenre qui ne pouvait qu'ouvrir de nouveaux horizons. « Révolutionnaire » pour l'époque, malheureusement, cela est vite devenu la marque de fabrique de Brunschwig, et la surprise originelle s'est émoussée au fil de ses autres séries. C'est en tout cas mon avis, même si je garde un excellent souvenir de L'esprit de Warren que je relirai sans doute prochainement.
Mais finalement, de quoi parle le pouvoir des innocents ? Dans l'Amérique pré-Onze Septembre, la campagne pour la réélection du maire de New York fait rage. La ville est en proie à une vague de violence sans précédent. Cette situation explosive est évidemment centrale dans les débats qui opposent les candidats. D'un côté, Gideon Sikk, républicain pur jus, et de l'autre Jessica Ruppert, démocrate et humaniste. Dans ce climat de violence où les honnêtes citoyens se sentent abandonnés, une organisation au dessein obscur semble leur tendre la main: le pouvoir des innocents, qui forme et organise des milices de citoyens pour occuper le terrain déserté par la police. Mais une série d'événements vont mettre en lumière un complot énorme aux ramifications surprenantes.
Pas de héros au sens propre, mais une galerie de personnages que ce complot va affecter. Certains en sont partie prenante, d'autres de simples dommages collatéraux. Et si le but de ce complot s'avère la création d‘une société meilleure, les moyens pour y arriver broient aveuglément des vies, de ceux-là mêmes qui devraient bénéficier de cette nouvelle société.
Intrigue ambitieuse qui se veut ambiguë dans les enjeux qu'elle présente, mais qui pêche par un certain manichéisme. La fin, aussi noble soit-elle, justifie-t-elle les moyens ? le bien peut-il naître sur une action horrible ? Et les initiateurs de cette horreur, aussi noble soient leur dessein, peuvent-ils être pardonnés ? le questionnement des personnages, qui n'est finalement qu'une recherche de justification de leurs choix, souffre de certaines facilités qui mettent à mal la crédibilité de l'histoire.

- En premier lieu, je reproche une vision caricaturale au possible, avec les méchants républicains qui ne pensent qu'à presser la ville jusqu'au trognon à coup de programmes ultra-sécuritaires et de malversations, et la gentille démocrate Jessica Ruppert qui tend la main aux plus démunis et leur rend espoir et dignité en écoutant et responsabilisant les uns et les autres... Michael Landon faisait déjà cela très bien dans Les routes du Paradis.
- Personne ne se rend compte que Karen Eden et Ronald Dougherty ont usurpé leur identité. Tous deux travaillent dans un milieu très sensible, l'un occupant une position-clé auprès d'un ponte politique, l'autre étant au centre des attentions médiatiques. On peut donc imaginer que leur passé a été scruté de fond en comble, et que toute zone d'ombre aura été scrutée... malgré le pouvoir de Steven Providence et des autres « innocents », il est peu crédible qu'ils soient passés entre les mailles du filet.
- le conditionnement des vigiles pour devenir tueurs à gage au service du « pouvoir » me semble assez simpliste et peu crédible.
- le taux de réussite des Enfants de Jessica défie quand même toutes probabilités. le leitmotiv de Jessica a beau être que si on croit en la valeur des gens, ils réaliseront de grandes choses, ce n'est pas crédible.
- On nous explique que le centre de Jessica vit presque en autarcie : pas de gardien, professeurs externes, autogestion... mais on apprend ensuite que le centre est criblé de dettes. Je me demande lesquelles, dans le sens où j'ai l'impression que les charges ne devaient pas être si lourdes et qu'un peu d'imagination aurait pu y pallier (merde, c'est fou le nombre de films où il suffit d'organiser une tombola ou une petite sôterie pour que les mécènes gentils affluent et sauvent le centre pour jeunes en difficulté, comme dans Honey et plein d'autres documentaires sur la jeunesse défavorisée US)
- Si l'on ajoute à cela l'édifiante résurrection quasi miraculeuse de Joshuah Logan, figure quasi-christique, qui a vu sa vie détruite par la guerre au Vietnam avant que sa famille ne devienne dommage collatérale de la lutte sans merci entre les « innocents » et la mafia de Sikk (raah, l'homme littéralement broyé par la société aveugle et la sourde injustice) et le sacrifice de Providence (avec un petit côté gourou du « Temple solaire ») pour que sa « mauvaise action » n'entache pas la victoire de Jessica, je ne peux m'empêcher de voir dans le pouvoir des innocents un étrange objet qui, sous des airs de saine indignation, se perd dans une vision simpliste que l'on peut résumer en disant d'un air convaincu qu'avec un peu de bonne volonté et de compréhension tout irait bien mieux, ma bonne dame, mais, voyez-vous, l'argent pourrit tout.
En additionnant tout cela, cette intrigue, a priori ambiguë et provocante, se transforme en une histoire un peu simpliste de confrontation entre gentils et méchants, plutôt qu'en une interrogation sur la responsabilité, le pouvoir, la nécessité de sacrifices cruels pour le bien de tous...
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New-York, 1997. La campagne municipale bat son plein dans une ville qui se retrouve soudainement confrontée à l'émergence de violences urbaines sanglantes. Deux candidats briguent le poste de Maire de la ville. du côté républicain, c'est le maire sortant, Gedeon Sikk, champion de la tolérance zéro, qui défend avec fougue ses convictions individualistes et capitalistes. le parti démocrate, quant à lui, crée la surprise en présentant une candidate jusqu'alors inconnue sur le plan politique : Jessica Ruppert. Sa récente arrivée dans le débat politique donne lieu à du scepticisme et de la méfiance dans les rangs des électeurs. Pourtant, cette ancienne Directrice d'établissement de redressement pour adolescents « irrécupérables » donne au débat politique un relief inattendu. Dans ce contexte, l'association pour la légitime défense « le Pouvoir des Innocents« , qui prône la création de milices de quartier, compte peser de tout son poids médiatique pour influencer cette élection.
Loin de la lumière des projecteurs, le lecteur découvre effectivement une ville aux abois. Des petites frappes font régner la Loi de la Rue jusque dans les quartiers résidentiels les plus calmes. C'est dans une de ces périphéries new-yorkaise que vit Joshua Logan, l'ancien G.I's traumatisé par la Guerre du Vietnam. le contexte de violences dans lequel il vit nourrit ses fantômes. Bon an mal an, il survit en se terrant chez lui jusqu'au soir tragique où son fils meurt, atteint par une balle. Cet événement a l'effet d'un électrochoc sur Joshua qui s'en prend au gang qui menace son quartier. Il est appréhendé par les services de Police et libéré, quelques heures plus tard, après que le Pouvoir des Innocents ait payé sa caution. En état de choc suite au décès de son fils, il est hospitalisé dans un service psychiatrique où il rencontre Amy, une jeune orpheline déficiente mentale.
Pendant ce temps la guerre médiatique se poursuit. Pour contrer la récupération du drame de Joshua par les partisans du tout répressif, Steven Providence – champion de boxe issu des quartiers pauvres, icône des démunis de la ville qui voient en lui la personnalisation du « rêve américain » – décide d'apporter tout son soutien à la candidate démocrate.
Mais si « Mamie Jessie », par son discours rempli d'amour, sa spontanéité et sa dévotion, arrive à s'attirer la sympathie de l'électorat et à retourner lentement l'opinion en sa faveur, arrivera-t-elle à désamorcer le mécanisme de haine qui gronde dans les classes moyennes et aisées de la population ? Et si l'avenir des habitants de New-York était entre les mains d'innocents ?

-

Je n'avais pas relu cette série depuis la sortie du tome final paru en 2002. Dix ans après, le plaisir de lecture reste inchangé. La série n'a pas pris une ride, je dirais qu'elle s'est bonifiée.

Faut-il encore présenter le scénariste Luc Brunschwig ? Ses albums, toujours très attendus, riment avec qualité et ce quel que soit le genre… La Mémoire dans les poches, Vauriens, le sourire du clown, L'Esprit de Warren, Angus Powderhill, voici quelques une de ses sagas. D'un tome à l'autre, si le laps de temps qui s'écoule est généralement conséquent, l'attente est toujours justifiée. le Pouvoir des Innocents ne déroge pas à la règle. Parus entre 1992 et 2002, les cinq tomes de cette série constituent une saga politico-humaniste incontournable pour les amateurs de bandes dessinées.

L'histoire se découpe en cinq tomes éponymes qui offrent tour à tour un regard différent sur l'intrigue. Les personnages principaux se relayent donc à la narration pour se raconter. D'un tome à l'autre, on comprend la place de chacun dans l'intrigue générale, on voit cette dernière avancer sous un angle particulier. On prend réellement plaisir à les découvrir isolément tant on est pris par l'intrigue principale. Il est difficile de faire l'impasse sur le talent et la facilité avec lesquels Luc Brunschwig parvient à nous mettre sous le charme de chaque protagoniste malgré leurs positions et leurs actes qui peuvent paraitre antagonistes. le scénariste permet au lecteur d'investir totalement cet univers et ses différents personnages. On prend le temps de faire leur connaissance en fouillant leurs passés et leurs pensées, autant de prétextes pour espérer les voir atteindre leurs objectifs respectifs. Un scénario d'une richesse non négligeable qui permet de plonger dès les premières planches dans cet univers réaliste. le plaisir de lecture restera intact sur les cinq tomes, relecture(s) comprise(s)… pour moi, la qualité de chaque album est un atout majeur de ce récit. Il offre une réflexion juste et pertinente sur les effets de la guerre sur l'individu, sur les coulisses du pouvoir, sur le quotidien de tout à chacun, du petit bourgeois au sans domicile fixe…

Au dessin, Laurent Hirn illustre cet univers à l'aide d'un trait fin, précis, détaillé. Sobre et classique, son style colle parfaitement au scénario imaginé par Brunschwig. Bien qu'assez conventionnelle, la découpe de planches alterne gros-plan et grand angle de manière harmonieuse. Elle est cependant totalement dépourvue de visuels en pleine page, une absence vite oubliée grâce à la présence de portraits très expressifs des différents personnages. L'ambiance contribue à donner tantôt un ton mordant, tantôt un ton intimiste au récit. Elle met en valeur les oppositions de thèmes permanentes comme l'élan d'humanisme impulsé par Jessica, les coulisses de la corruption ou les traits de personnalité de chacun (la confusion de Joshua, la naïveté d'Amy, le côté magnanime de Jessica…)

Enfin, tentez de vous procurer, si ce n'est pas déjà fait, la première édition du tome 5. Ses bonus comporte des coupures de presse qui, bien que fictives, sont intéressantes. Elles projettent le récit sur les quelques jours qui suivent son dénouement final et en enrichissent la lecture via la présence de faits nouveaux, autant de détails qui mettent en lumière certains éléments restés absents dans le récit principal (essentiellement sur le parcours de Jessica Ruppert). Ces bonus offrent à cette histoire une fin ouverte laissant espérer une suite…

Cette fresque franco-belge mérite qu'on s'y arrête pour plusieurs raisons. Les amoureux des récits où la psychologie des personnages est travaillée y trouveront leur compte, les amateurs de thriller ne seront pas en reste et les adeptes d'univers réalistes se régaleront. Ajoutons à cela la présence d'une intrigue politique qui mêle avec brio une lutte verbale farouche entre républicains et démocrates et où les enjeux politiques fricotent avec la pègre. Sans recourir à des effets de style alambiqués, Luc Brunschwig a méthodiquement introduit ses pièces sur l'échiquier narratif lui donnant ainsi une portée appréciable.
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
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Une déferlante de violence aveugle et gratuite dans une banlieue de la côte est met les journaux télés et la population américaine. Et réveille par la même occasion les fantômes d'un vétéran du Viet-Nâm.
Tout cela pourrait un ponctuel, mais si la violence fait ressortir les peurs des uns, elle exacerbe les pulsions réprimées par d'autres qui savent se saisir de l'occasion pour jouer aux cowboys en toute impunité...

Je n'ai pas particulièrement apprécié le graphisme trop marqué années 1980, le scénario paraît assez banal au début. Un simple remix de Gotham, mais Luc Brunschwig parvient quand même avec son scénario à faire réfléchir son lecteur à la nature et aux justifications de la violence (entre autre, bien sûr).
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Je dois reconnaître que je trouve le dessin est un peu « vieillot » : tout est une question de goût; c'est purement subjectif. Passé ce critère, on a affaire à une grande série qu'il faut absolument découvrir.

L'histoire monte en puissance avec un scénario parfaitement huilé. Les transitions entre le passé et le présent des personnages sont très bien agencées avec une maîtrise parfaite de la narration.

La force de cette BD réside dans ses personnages et leurs histoires : la mort d'un être cher, la résurrection, le racisme et les violences urbaines…
Le final est une apothéose qui marquera les esprits de tout bon bédéphile. le scénario de Luc Brunchwig est à la fois prenant et d'une intelligence rare car il appelle véritablement à une réflexion sur notre société contemporaine.

Note Dessin : 3.75/5 – Note Scénario : 4.5./5 – Note Globale : 4.25/5
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New York, la campagne électorale bat son plein tandis que des gangs mettent la vie à feu et à sang. Derrière cette violence, une terrible machination politique. Mal remis de la guerre du Vietnam, Joshua Logan est aux premières loges. Luc Brunschwig et Laurent Hirn signent un thriller politique prenant et intéressant. Si la première partie est déstabilisante, voire confuse, l'intrigue prend son sens dans les dernières pages et donne envie de lire la suite.
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critiques presse (1)
Sceneario
13 mars 2014
Ce premier tome du second cycle des Pouvoirs des Innocents : Car l'enfer est ici est toujours une excellente surprise mais aussi une excellente initiative pour (re)découvrir ce titre. Un rendez vous à ne manquer sous aucun prétexte.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
.casser un poignet? Le sergent??? Allons, allons, tout le monde sait bien qu'il en est incapable!!!
.C est un homme fini, brisé! Je l'ai laissé sans raison de vivre, sans raison de se révolter...
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Oui! Jessica Ruppert a en elle des trésors de générosité et souhaite vous voir en profiter!!! C'est pourquoi je vais lutter pour sa victoire de toute mes forces!!!
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L'innocence craint souvent la rigueur.
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Videos de Luc Brunschwig (47) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Luc Brunschwig
Qu'il sera riche, ce mois de juin, de plongées historiques et documentaires.
À l'approche des jeux, vous découvrirez une biographie sublime et sublimée de Jesse Owens par Gradimir Smudja. Louison et Thomas Snégaroff se sont alliés pour adapter le roman sur Putzi, le pianiste d'Hitler. Laurent Bonneau et Alain Bujak vous feront entendre le Bruit de l'eau en enquêtant dans la vallée de la Roya. Jeff Lemire proposera la fin des Éphémères. Quant à Luc Brunschwig et Laurent Hirn, ils vont clore leur immense saga, après 35 ans : le Pouvoir des innocents se termine !
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