AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782235021371
536 pages
Tallandier (01/11/1995)
4.25/5   2 notes
Résumé :
Nous n’avons pas encore dans notre base la description de l’éditeur (quatrième de couverture)
Ajouter la description de l’éditeur

Vous pouvez également contribuer à la description collective rédigée par les membres de Babelio.
Contribuer à la description collective
Que lire après Paul Verlaine: Histoire d'un corpsVoir plus
Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Cependant, à
quatorze ans, alors qu'il n'est qu'en quatrième, le tout jeune Verlaine, le
12 décembre 1858, envoie ses premiers vers à Victor Hugo dont la
rumeur répète qu'il est favorable aux poètes débutants :
Monsieur,
Pardonnez-moi si je prends la liberté de vous dédier ces vers, c'est
que, me sentant quelque goût pour la poésie, j'éprouve le besoin de m'en
ouvrir à un maître habile, et à qui pourrais-je mieux qu'à vous, Monsieur,
confier les premiers pas d'un élève de quatrième, âgé d'un peu plus de
quatorze ans, dans l'orageuse carrière de la poésie ?
Si vous voulez bien, Monsieur, me faire l'honneur de répondre,
adressez ainsi votre lettre :
Monsieur
Paul Verlaine, rue Truffaut, 28
À Batignolles
près Paris 1
Peut-être le héros de Guernesey, même s'il n'est pas certain qu'il fut
enchanté de se voir qualifié de « maître habile », envoya-t-il une réponse
bienveillante et encourageante, comme il le faisait presque toujours pour
les jeunes poètes lui faisant parvenir leurs premiers vers. C'est d'autant
plus probable qu'il n'est de fait rien de plus hugolien que le poème, La
Mort, que Verlaine intercale dans sa lettre.
Telle qu'un moissonneur, dont l'aveugle faucille
Abat le frais bleuet, comme le dur chardon,
Telle qu'un plomb cruel qui, dans sa course, brille,
Siffle, et, fendant les airs, vous frappe sans pardon ;
Telle l'affreuse mort sur un dragon se montre,
Passant comme un tonnerre au milieu des humains,
Renversant, foudroyant tout ce qu'elle rencontre
Et tenant une faulx dans ses livides mains.
On sent qu'il vient de lire Les Contemplations. Œuvre d'adolescent,
ce poème grandiloquent et même pompier comporte quelques fautes de
prosodie qui importent moins que le thème choisi. Car il est fascinant de
constater que l'œuvre de Verlaine s'ouvre et se clôt par la mort : de La
Mort de 1858 à Mort ! de 1896 en passant par Le Livre posthume, toute
son œuvre témoigne d'une angoisse panique devant la mort en même
temps que d'un désir du néant : à la fois conjurer la mort et déjà s'installer dans l'absence. Parmi les autres productions de la même époque en
partie conservées, un Crépitus dont ne subsistent que deux vers,
Je suis l'Adamastor des cabinets d'aisance
Le Jupiter des lieux bas...
et ce commentaire de Verlaine : « Enfin un Crépitus (bien avant celui, si
drôle, de Flaubert) manière de manifestation pessimiste où, après une
description d'intérieur de fosse, dans une buée malodorante, - naturellement, - sumaturellement apparaissait le "dieu" qui débitait un discours
très amer, direct et méprisant au possible pour l'humanité, sa mère pourtant ! Ici encore, je ne me rappelle que les deux premiers vers de la
longue, peut-être trop longue harangue de l'étrange divinité, mais, ces
vers, ils sont bien, n'est-ce pas ? » (C.). C'est dire que déjà, parallèlement
aux légèretés désincarnées du rêve déjà présentes dans Aspiration qui
date de 1861, insiste une poétique lourdement incarnée ici jusqu'à la scatologie, plus tard ce sera jusqu'à la sexualité la plus obscène.
Et puis, indissociablement des lectures, des essais d'écriture, l'adolescence est l'âge de la découverte de la sexualité. On ne saurait trop souligner combien Verlaine va prendre soin de lier l'éveil de la vocation poétique à l'éveil débridé des sens, à « l'explosion prématurée d'une virilité
facticement précoce » : « L'homme de lettres, disons plutôt, si vous voulez
bien le poète, naquit en moi vers précisément cette quatorzième année si
critique, de sorte que je puis dire qu'à mesure que se développait ma
puberté, mon esprit, aussi, se formait » (C.). Incontestablement il s'agit là
d'une sorte de provocation (la vraie littérature et la vérité sexuelle du corps
contre les dogmes et les contraintes de l'institution scolaire) destinée à
devenir dans les lettres un dispositif aussi stéréotypé que les autres versions canoniques de la naissance du génie. On aurait néanmoins tort dans
le cas de Verlaine de réduire cette intime jonction du poétique et du sexuel
à une simple pose. Car il insiste lourdement sur « ces élucubrations parallèles... à de mauvaises habitudes » : « Ce fut aux environs de l'époque où
se remuait en moi la manie des vers et de la prose [...] que commença à
grouiller dans mon... cœur l'amativité dont j'ai parlé plus haut et, pour
brusquer l'aveu ridicule, il m'arriva dès lors d'éprouver à l'endroit de plusieurs camarades plus jeunes que moi et successifs ou collectifs, je ne me
souviens plus très bien, la jolie passionnette de l'Esplanade à Metz.
Seulement, au cas présent, la puberté venant, ce fut moins pur...
« Le voilà dévoilé, ce secret plein d'horreur !
Commenter  J’apprécie          20
En fait s'il est bien un événement majeur, sinon dans son effective
réalité pathologique, mais tout au moins dans la répercussion onirique et
affective qu'il prendra rétrospectivement quand Verlaine en fera le récit
détaillé plus de quarante ans plus tard, c'est cette fièvre muqueuse, forte
et violente, qui atteindra l'enfant vers sa neuvième année : « Un soir
donc, je me sentis pris de fièvre : rien de délicieux comme un commencement de fièvre ; c'est volatile, les idées (de pensée, on n'en a plus et
quel bon débarras !) tourbillonnent en s'entrelaçant et se désenlaçant sans
cesse et toujours. [...] Je remplirais un chapitre et un volume à vouloir
analyser cette sorte d'état que je n'ai jamais éprouvé autant qu'à ce
moment de ma vie » (C.). Oui, on peut le croire, Verlaine en ferait tout
un volume car dans cette physique du rêve qui provoque le « page » des sensations, il est alors au plus près de lui-même. Il s'opère un
étrange dédoublement du sujet qui simultanément vit le moment présent
et se souvient l'avoir déjà vécu comme si d'une certaine façon maintenant il était déjà mort, exactement comme dans Kaléidoscope :
Dans une rue, au cœur d'une ville de rêve,
Ce sera comme quand on a déjà vécu :
Un instant à la fois très vague et très aigu...
Ô ce soleil parmila brume qui se lève !
[...]
Ce sera comme quand on rêve et qu'on s'éveille !
Et que l'on se rendort et que l'on rêve encor
De la même féerie et du même décor,
L'été, dans l'herbe, au bruit moiré d'un vol d'abeille.
(J. N)
C'est une expérience purement physique puisque s'effectue une totale
disparition des pensées au profit des seules sensations, de sensations qui
elles-mêmes n'en sont plus tellement elles sont indéfinies, allégées,
désincarnées. Que le délire de la fièvre fasse revenir dans son imagination agitée et dans ses divagations les bêtes noires des petits écoliers, la
table de multiplication et la liste des départements avec leurs chefs-lieux
et sous-préfectures ainsi que « le système métrique, autre Croquemitaine », n'est qu'un détail fort secondaire par rapport à cette révélation
de la «jouissance du néant » qu'apporte la maladie. Car l'angine diphtérique, en mettant le petit Paul en état de rêverie aiguë, lui fait déjà découvrir sa profonde aspiration à une absence de soi, à soi, son désir d'anéantissement : la réalité vacille et s'affaiblit, et le sujet se perd, se dissout
dans son rêve. Et puis la fièvre donne droit aux attentions de la mère :
« Des soins infinis me sauvèrent, la convalescence se fit lentement,
d'abord douloureuse, puis pénible, impérieuse, impatiente, puis paisible
et câline en réponse aux gâteries prudentes dont me bénissait ma mère
pour qui je conçus, de l'avoir vue, ou plutôt perçue, si bonne, tout
dévouement, tout veilles, tout réveils incessants, pendant le fort de la
crise, une affection toute nouvelle. Au naïf, presque sinon tout à fait instinctif attachement dont l'avaient jusqu'ici entourée, assiégée ma faiblesse et mon ignorance, succéda dès lors l'amour filial, instinctif aussi et
qui est, comme disent si bien les bonnes gens, dans le sang, mais de plus
à présent, pour ainsi dire, raisonné tout en restant, pour la vie, déraisonnable, reconnaissant et plus et mieux que cela, conscient d'être à son tour
capable de dévouement et susceptible de sacrifice » (C.). Tout à la fois le
Verlaine vieillissant des Confessions, qui a désormais perdu sa mère, est
lucide et s'illusionne.
Commenter  J’apprécie          10
Que pouvons-nous savoir en vérité de la petite enfance de Verlaine ?
À l'envi, les biographes n'ont cessé de répéter que son éducation manqua
de rigueur et de discipline, façon d'expliquer par avance les errances
morales de l'avenir. Défaillance de l'autorité paternelle ? Complaisance
de la mère toujours prête à tout pardonner ? Lepelletier (qui sera plus tard
le camarade de classe de Paul) nous la présente comme une personne
tout à la fois rigide et indulgente : c'« était une femme d'assez haute
taille, maigre, droite, élancée, au maintien digne, d'allure froide et calme.
Elle était toujours vêtue de noir, même du vivant de son mari. Ayant une
parenté nombreuse, souvent elle devait porter le deuil, et, par économie,
usait ses robes sombres. Elle était pieuse, économe, très respectable sous
tous les rapports 1». Mais ses allures cérémonieuses, très « comme il
faut », de provinciale et de femme d'officier, ne l'empêchaient pas, toujours selon Lepelletier, d'excessivement gâter son petit Paul et de tout lui
pardonner. Mme ex-Verlaine de son côté estimera, bien plus tard, qu'« on
peut attribuer une partie [des] malheurs [de Verlaine] à sa mère et à
l'éducation qu'elle lui donna. Sous son aspect de bourgeoise correcte,
elle cachait un fond de vieille paysanne intéressée et rancunière. Honnête
femme, de conduite irréprochable sans doute, mais inintelligente, étroite
d'esprit et si aveuglée par sa tendresse maternelle qu'elle en perdit tout sens moral ». Quant à Ernest Delahaye qui évoque Mme Verlaine
comme « une brune svelte, rieuse, causeuse, impétueuse, généreuse
étourdiment, extraordinairement aimante », n'en vient-il pas à supposer
que tous les malheurs de Verlaine, en particulier son intempérance, sont
venus de l'incroyable et coupable indulgence parentale à l'égard de la
gourmandise de l'enfant ? « Mon Paul, cette aile de poulet ?... Elle est
tendre, n'est-ce pas ?... Tiens ! puisque tu es sage, tu auras les plus
grosses fraises... Goûte, elles sont délicieuses ! ... À présent ce doigt de
vin pur... Au dessert seulement, oui, mon Paul... - Voyons ! dit le capitaine, ne bois pas tout d'un coup ! Le bon vin, on ne l'avale pas, on le
déguste... » Mais en dernière instance n'est-ce pas Verlaine lui-même
qui a élaboré ce roman familial de l'infinie complaisance parentale à
toutes ses demandes ? Il n'était coupable de rien si les faiblesses de son
éducation étaient responsables de tout. Ce qui demeure incontestable,
c'est que Mme Verlaine ne s'éloignera jamais bien loin de son cher Paul.
Elle ne le quittera pas jusqu'à son mariage puisqu'ils vécurent ensemble,
après la mort de Nicolas Verlaine en décembre 1865, au 26 de la rue
Lécluse. Elle l'accompagnera maintes fois dans ses séjours chez les
parents du nord de la France. Elle était venue le rejoindre à Bruxelles
quand il tira sur Rimbaud. Elle s'installera à Mons quand il sera emprisonné. Elle vivra avec lui à Boulogne-sur-Seine quand il reviendra de
Belgique. Et pendant les toutes dernières années de son existence, elle
s'arrangera pour loger à proximité de son fils « créchant » dans la cour
Saint-François, d'abord rue de la Roquette, ensuite rue Moreau. Une
mère infiniment présente, et l'existence du poète se défera complètement, irrémédiablement quand elle disparaîtra.
Commenter  J’apprécie          00
Quand Paul-Marie Verlaine naquit le 30 mars 1844, vers vingt et une
heures, à Metz, au numéro 2 de la rue Haute-Pierre, en face de l'École
d'application pour les futurs officiers du Génie et de l'Artillerie, ses
quatre frères - ou ses quatre sœurs, ou son frère et ses sœurs, ou ses
frères et sa sœur, comment savoir ? - attendaient sagement que l'accouchement prît fin, rangés sur l'étagère d'une armoire dans une autre pièce,
enfermés dans deux ou trois bocaux d'esprit de vin. En effet Mme Verlaine avait ainsi conservé les fruits décevants de ses quatre grossesses
avortées. Un sinistre et répugnant reliquaire aux quatre fœtus qui en dit
fort long et sur son violent désir d'avoir un enfant et sur l'extraordinaire
force d'appropriation de son instinct maternel. Puisque les précédents
n'avaient pas voulu naître vivants, elle conserverait mort-nés les fruits de
ses fausses couches, enfermés à double tour dans son armoire, au milieu
de ces piles de beau linge blanc qui font la fierté des ménages de province. Je ne sais si de temps en temps elle ressortait les bocaux, les
époussetait, les nettoyait et les posait, par exemple sur la table de la sine, pour les contempler, mais je ne doute pas qu'ils durent constituer
une étrange famille, quelque peu tératologique comme les collections
d'un muséum d'histoire naturelle, pour le petit Paul qui était très attendu,
trop attendu en vérité : précédé par ces petits morts recroquevillés dans
des liquides d'une transparence de plus en plus douteuse avec les années
qui passaient. Il est vrai qu'il y avait déjà treize ans qu'Élisa Dehée avait
épousé Nicolas-Auguste Verlaine, et elle avait maintenant dépassé la
trentaine, âge sinon canonique, du moins déjà fort avancé pour une
maternité au XIX siècle. Par reconnaissance envers la Sainte Vierge qui
avait enfin exaucé son plus cher désir, elle décida d'accoler le prénom de
Marie à celui de Paul et voua le nouveau-né à la couleur bleue. On
conçoit sans peine l'immense bonheur qu'elle dut éprouver quand son
mari alla déclarer à l'hôtel de ville la naissance du petit Paul :
L'an mil huit cent quarante-quatre, le premier avril, à l'heure de midi,
pardevant nous, Jean Baptiste Pierre Sido, adjoint à la mairie de Metz,
faisant les fonctions d'officier public de l'État-civil, est comparu Nicolas
Auguste Verlaine, âgé de quarante-six ans, né à Bertrix (Belgique) capitaine adjudant-major au deuxième régiment du génie, chevalier de la
Légion d'honneur et de Saint-Ferdinand d'Espagne, domicilié à Metz,
rue Haute-Pierre, lequel nous a présenté un enfant de sexe masculin, né
le trente Mars dernier, à neuf heures du soir, dans sa demeure, de lui
déclarant, et de Élisa Julie Josèphe Stéphanie Dehée son épouse, âgée de
trente-deux ans, née à Fampoux (Pas-de-Calais), sans profession, et
auquel il déclare donner les prénoms de Paul Marie.
Lesdites déclarations et présentations faites en présence de Antoine
Nicolas, âgé de soixante-quatorze ans, capitaine retraité, et de Charles
Célestin Alexandre, âgé de trente-sept ans, capitaine au deuxième régiment du génie, tous deux domiciliés à Metz, rue Haute-Pierre, et ont le
père et les témoins signé avec nous, après lecture faite : Nicolas,
Alexandre, Verlaine, Sido.
Commenter  J’apprécie          00
la beauté et la flamboyante gloire de la méridionale consumation solaire
en Afrique pour Rimbaud, la laideur et le glauque engloutissement septentrional dans les brumes du tabac et les vapeurs de l'alcool pour
Verlaine qu'en somme on imagine toujours déjà ravagé et déchu. Même
si en dernière instance le corps mutilé et grotesque d'Arthur Rimbaud,
amputé d'une jambe et se traînant lamentablement sur son moignon à
Roche, est encore plus tragiquement défiguré que celui de Verlaine confit
dans l'alcool, néanmoins dans l'ordre de la réception imaginaire des écrivains Arthur Rimbaud est à tout jamais du côté de la beauté alors que
Paul Verlaine est depuis toujours laid.
Il faut dire que tout avait été fait pour qu'il en allât ainsi. Premier
biographe du poète, Edmond Lepelletier avait enfoncé le clou :
« Verlaine [...] était affligé d'une laideur intense. Vieilli, sa physionomie
disgracieuse et bizarre, asymétrique, avec son crâne bosselé et son nez
camard, paraissait encore supportable. On la voyait briller de l'éclat de
l'esprit, et auréolée du rayonnement du talent. On s'accoutumait à son
masque faunesque, quand il riait, à son aspect sinistre, quand il gardait
le sérieux. Ses traits heurtés, ses maxillaires proéminents aux zygomes
saillants, son faciès rappelant la tête de mort classique, dégageaient une
hideur spéciale, et qui, à certains égards, pouvait intéresser et même
plaire. Mais, dans sa jeunesse, il était d'une laideur grotesque ; il ressemblait [...] à un singe [...]. Le pauvre garçon savait très bien l'effet
repoussant qu'il produisait ; il plaisantait volontiers son "gueusard de
physique" 1 » Un Verlaine si grotesque que lorsqu'il se présente pour la
première fois chez les parents de Lepelletier « avec sa tête toute rasée,
son menton imberbe, ses yeux caves, ses sourcils épais et redressés, ses
pommettes mongoliques et son nez camus » sa mère surprise pousse
un cri d'effroi et avoue que son ami lui a « fait l'effet d'un orang-outang
échappé du Jardin des plantes » 3 Et les anecdotes de ce genre abondent,
qui à chaque fois nous racontent le véritable traumatisme provoqué par
l'insoutenable laideur du poète : « Sarah Brown - la belle Sarah Brown
de l'atelier Rochegrosse - [...] manifesta le désir d'être présentée à Paul
Verlaine. Un ami s'entremit, et la mena, à l'heure de l'apéritif, au café
François I où le poète tenait ses états. / La présentation fut faite, mais
quand Verlaine, soulevant courtoisement son feutre, découvrit son crâne
immense et nu et ses prunelles étincelantes d'une flamme satanique,
l'orgueilleuse Cléopâtre s'évanouit !... Et nous, de lui prodiguer nos
soins, à l'ahurissement des buveurs, et de Verlaine lui-même, secrètement flatté, quand même, de l'impression excessive qu'il avait produite »
Commenter  J’apprécie          00

Videos de Alain Buisine (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Alain Buisine
En janvier 2023, des streamers ont lancé une initiative pour récolter des fonds au profit des organisations syndicales dans le cadre de la mobilisation contre la réforme des retraites.
Un projet qui soulève de nombreuses questions : comment Twitch est-il devenu un lieu de mobilisation ? Les réseaux sociaux historiques tels que Facebook et Twitter sont-ils toujours des vecteurs de connexion entre les manifestants ? Comment les réseaux sociaux et les "live" en manifestations ont-ils permis de visibiliser les violences policières lors des manifestations ?
Pour répondre, François Saltiel reçoit trois invités : Rémy Buisine, journaliste chez BRUT Artoise, journaliste et streameuse au sein du collectif "Piquet de Stream" Edouard Bouté, chercheur en sciences de l'information et de la communication à Sorbonne Université
"Le Meilleur des mondes", c'est notre émission hebdo sur le numérique et sa place dans la société, à l'antenne tous les vendredis de 21h à 22h, et désormais en version augmentée sur Twitch ! On vous attend sur la chaîne de 20h30 à 23h pour poser vos questions, discuter avec l'équipe et partager vos idées en direct. Suivez-nous !
#manifestation #reseauxsociaux #numérique ___________ Retrouvez tous nos replay Twitch ici https://youtube.com/playlist?list=¤££¤4Sorbonne Université13¤££¤1xIlXOL9aW et les épisodes du "Meilleur des mondes" là https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-meilleur-des-mondes
Suivez France Culture sur : Facebook : https://fr-fr.facebook.com/franceculture Twitter : https://twitter.com/franceculture Instagram : https://www.instagram.com/franceculture TikTok : https://www.tiktok.com/@franceculture Twitch : https://www.twitch.tv/franceculture
+ Lire la suite
autres livres classés : histoireVoir plus
Les plus populaires : Non-fiction Voir plus


Lecteurs (5) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3204 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}