Voilà un témoignage de l'auteure
Stéphanie Callet, placée en famille d'accueil lorsqu'elle elle était bébé.. À la base ce n'est pas du tout mon style de lecture et sincèrement, grands égoïstes que nous sommes, nous nous confinons à lire que ce qui nous nous plaît ...
Une enfant adoptée ?non elle n'a pas eu cette chance tôt, car Stéphanie a vécu un parcours chaotique, de combattant, avant d'avoir le droit non seulement de s'exprimer, d'être entendue, car tout le système de l'enfance ne prend pas en compte ce qui est essentiel avant tout: l'amour , l'affection , le droit d'un enfant de s'exprimer .
Juste placée dans une maison d'accueil pour avoir un toit, une éducation, pour ne pas perdre ses facultés mentales de l'abandon mais en même temps sans le droit d'aimer et d'être aimé, dirons-nous...voilà le système des institutions...
Quand un enfant né d'une mère incapable d'aimer son bébé, instable psychologiquement, pourquoi lui refuser ce qu'il a le plus besoin. Dans les rapports faits par les différentes structures il etait clairement spécifié que l'environnement de Stéphanie n'était pas adapté , voir dangereux pour son bien-être, malgré celà, rien ne sera fait pour l'aider dans son épanouissement pour qu'il soit complet, avec ses parents adoptifs , courageux, aimants et patients.
. n'est-il pas important le bien-être de l'enfant, ses besoins plutôt que de s' obstiner à voir que le lien du sang entre la mère, le père et l'enfant sans prendre en compte la stabilité mentale et affective du principal concerné?? Les éducateurs, juges, psychologues ne font qu'appliquer une loi denuet de sentiments , rien que de l'administratif, pour faire juste leur boulot, en survolant une lecture d'un dossier sans en être les acteurs principaux.. comment peut on oublier le ressenti d un enfant et faire fi des signaux d'alerte de parents indifférents , quand d'autres, de coeur, n'attendent que de donner tout ce qu'un enfant rêve d'avoir.. incompréhensible !!!
Dans cette autobiographie, le sentiment d'être constamment sur une corde raide , de ne pas vivre une enfance normale, avec une épée de Damoclès en se demandant avec angoisse combien de temps ils nous restent pour se faire aimer, respecter, choyer avant d'être jeter en pâture dans une famille que l'on ne veut pas.
Où est la justice?? Comme des millions d'enfants, Stéphanie n'a pas eu la chance de vivre une enfance d'insouciance, se coucher confiante, souriante à la vie,non, les professionnels de l'enfance lui ont enlevé ce droit par des droits absurdes justement et dénués de toute objectivité. Souhaitons lui, ainsi qu'à d'autres, d'être un jour une maman , qui donnera tout l'amour et la stabilité qu'un enfant a besoin, car oui c'est possible.