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EAN : 9782916724836
51 pages
Editions Triartis (27/01/2017)
4.36/5   7 notes
Résumé :
Mon corps on ne l'a jamais retrouvé. Brûlé sur la plage ? Jeté dans la mer? Oublié comme un chien ? Un autre à ma place, se lamenterait. Moi non! J'ai de la chance : ni tombeau, ni dalle funéraire. Pas de commémorations pour moi. Ce serait hypocrite, après avoir été persécuté de mon vivant ! On ne peut pas mettre sens dessus dessous la peinture et vouloir mourir comme le Titien à quatre-vingt-six ans, couvert de lauriers et riche à millions! Non! De mon existence j'... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Merci aux Editions Triartis et à Babelio pour m'avoir adressé dans le cadre de l'opération "Masse Critique" ce petit opuscule : "Moi, Caravage" texte d'un spectacle de et avec Cesare Capitani, inspiré du roman de Dominique Fernandez.
Cela tombait bien, le peintre est un des mes préférés. J'avais déjà lu sa biographie par Gérard-Julien Salvy ou même la très belle BD de Manara. Je possède aussi quelques ouvrages sur ses peintures et ai vu certaines de ses oeuvres.

Cette confession à la première personne retrace l'itinéraire artistique et humain d'un génie difficilement compréhensible. Ce précurseur fut aussi un individu libre mais violent et incontrôlable. Ceux qui connaissent bien le peintre regretteront en lisant ce texte de ne pas voir le jeu des acteurs, les lumières de la scène, d'entendre les chants.
Mais, cet ouvrage bref est une excellente introduction à son oeuvre, proposant parfois de surprenantes observations sur sa peinture et les aléas de sa descente en enfer.
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je suis quelqu'un qui aime la culture, découvrir et la peinture fait partie de mes intérêts... je ne suis pas une spécialiste, souvent je navigue à l'instinct, mes coups de coeur, mes envies... je connaissais un peu Caravage, mais en fait, très peu... Quand j'ai vu dans la liste des livres proposés par Babélio pour leur masse critique « Moi, Caravage », je n'ai pas hésité et l'ai demandé. Et j'ai eu la chance de le recevoir ! J'en profite d'ailleurs pour remercier Babélio et les éditions TriArtis pour cet envoi.
J'ai été surprise en ouvrant l'enveloppe car c'est un petit livre. Je m'attendais à une biographie de Caravage.... Et bien non ! C'est un petit ouvrage tiré d'une pièce de théâtre de Césare Capitani qui y joue le rôle titre, Caravage, pièce de théâtre tirée elle-même d'une biographie romancée du peintre « La Course à l'abîme » de Dominique Fernandez.
Bien heureusement Cesare Capitani nous livre les éléments essentiels de la vie de Michelangelo Merisi, dit Caravage. Cela permet de suivre et de s'immerger dans ce court récit, écrit à la première personne : « Moi, Caravage ». J'ai beaucoup aimé découvrir l'homme en même temps que le peintre. L'homme beaucoup plus sombre que le peintre. Car il ne faut pas vous le cacher, c'est un être torturé, à l'âme un peu damnée. Un artiste oui, mais aussi un voyou, voire un criminel. Sa vie est en fait, assez misérable tout comme sa fin. Était-ce le prix à payer pour son talent ? Pour être honnête avec vous, à chaque évocation d'un tableau (et cela arrive très souvent dans le récit), je tapais le titre sur internet pour pouvoir découvrir ou redécouvrir le chef d'oeuvre et mieux comprendre encore l'histoire racontée par Cesare Capitani. Passionnant !
Je pense sincèrement que la pièce de théâtre devait être intense, forte et j'aurais aimé la voir. Ce court écrit donne très envie de voir les toiles de Caravage, en vrai, dans les musées.
En tout cas, je vous invite à découvrir « Moi, Caravage » et au delà, les oeuvres du maître du clair-obscur.
Lien : https://mapassionleslivres.w..
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Je tiens tout d'abord à exprimer ma gratitude envers Babelio pour m'avoir offert l'opportunité de découvrir le livre « Moi, Caravage » de Cesare Capitani dans le cadre de l'opération « Masse critique ».

Ce livre est une excellente mise en bouche pour ceux qui souhaitent en apprendre davantage sur la vie romancée, sombre et tortueuse du célèbre peintre Caravage. Cependant, il convient de noter que le roman est très court, en réalité, c'est le texte d'une pièce de théâtre éponyme. Bien que sa brièveté puisse laisser sur sa faim, il demeure extrêmement intéressant.

La lecture de ce livre m'a donné envie de me replonger dans les fameux clairs-obscurs des oeuvres du Caravage et de lire le roman de Dominique Fernandez, dont la pièce de théâtre est inspirée. En résumé, il s'agit d'une bonne lecture, mais j'aurais apprécié davantage de profondeur en termes de longueur et de découverte.
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J'ai reçu ce livre grâce à la Masse Critique Babelio. J'ai d'abord été surprise par la taille du livre : c'est un tout petit livre de 50 pages.
Il s'agit du texte d'une pièce de théâtre créée et interprétée par Cesare Capitani et inspirée du roman de Dominique Fernandez "La course à l'abîme".
Cesare Capitani incarne Caravage dans les différents moments clés de sa vie qui ont menés à sa reconnaissance en tant qu'artiste incontournable mais aussi à sa mort.
C'est dense, haletant, passionnant mais un peu trop court justement...J'aurais aimé voir la pièce, cela doit être quelque chose !
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Cette pièce, inspirée du roman La Course à l'abîme de Dominique Fernandez, met en scène la vie du grand peintre Caravage. En effet, de par sa capacité à innover artistiquement, notamment avec le fameux clair obscur, et sa transgression des règles établies dans la peinture, il est considéré comme une figure majeure de l'histoire de l'art. Pour cela, il a eu à faire à la redoutable Inquisition. Romancée, l'oeuvre écrite à la première personne donne la parole à l'artiste lui-même. La tension entre fiction et réalité couplée à une dimension tragique maintient un suspens saisissant jusqu'à l'acmé finale.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Merci bien. Je n'ai pas de frère !
Pourquoi dis-je ça ? Qu'est-ce qui me rebute dans ces retrouvailles ? Sa corpulence ? Son bagout ? Non, c'est autre chose qui me hérisse : ce passé qui ne m'est plus rien ! Je suis né par hasard dans un village de Lombardie. J'ai grandi avec les autres rejetons de mes parents.... Et alors ? L'un a décampé, l'autre est devenu ce gros bondieusard et la troisième une pondeuse ! Merci bien ! Je n'ai pas de famille ! Ni ascendance, ni descendance ! Moi, je n'existerai que par mes tableaux ! D'ailleurs, je veux quitter ce nom de Merisi. Je veux un autre nom.
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Une riche famille me commande un tableau : Judih et Holopherne. Pour Judith, je prends comme modèle une de mes amies prostituées, pour Holopherne, le forgeron du voisinage.
- Mario, je ne veux pas faire comme les autres peintres : représenter la scène une fois l'acte accompli. Moi, je veux saisir l'instant précis ou Judih décapite Holopherne... Elle le tient par les cheveux et lui enfonce le poignard dans le cou. Il a les yeux révulsés, la bouche tordue dans un cri d'épouvante et le sang jaillit de sa gorge tranchée. Extraordinaire !
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Enfin, presque par hasard, j'ai lu la biographie romancée que Dominique Fernandez a consacrée à Caravage. Je ne me suis pas soucié de savoir si tout ce que Fernandez racontait était vrai ou simplement vraisemblable. J'avais enfin trouvé matière première de mon spectacle. Voici que sous mes yeux se dessinait le profil de l'artiste et de l'homme avec toute la force, la séduction et la provocation qu'on retrouve dans ses toiles magnifiques.
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Il s'appelait pourtant Fermo, ce père qui s'est montré si peu ferme ! « Un père n'abandonne pas son fils sans raison ». S'il est parti, c'est de ma faute ! Je n'avais pas assez de caractère, de tempérament... Le caractère, j'en aurai au centuple ; le tempérament, j'en déborderai ! C'est à six ans que ce sentiment d'être nié, refusé, commence à me ronger. Et tout l'amour de ma mère ne peut pas l'apaiser.
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Grégorio me suit. A Naple, complètement isolé, je commence « David brandissant la tête de Goliath ». Mon David... Au fil du temps, je ferai plusieurs versions de ce tableau. David prendra des visages différents. Goliath gardera toujours le même : le mien. « Vous voulez ma tête ; je vous la livre ! ».
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