Avec quel élan tu dansais
De toi en lui!
Avec quelle sûreté ta vie
D'aimée gainait tes yeux
D'une ombre mouillée
Par le grand feu de la mer!
Viennent les pierres et les lichens
Pour faire la ronde
Des vieux enfants
Que nous étions déjà
Hors des sentiers
Qui battent le monde.
Tes larmes ne venaient plus
Que par vagues étonnées
Quand tu ne les attendais plus.
Tu cachais ton visage
Dans tes mains moites
D'une source d'eau saumâtre.
Le sang n'était plus à sa place,
Il volait devant toi en tourbillons.
"Le temps n'est qu'un bonbon.
On a tort de le croquer."